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Cameroun - Education. Cameroun: Guerre ouverte contre l’insalubrité dans les Etablissements scolaires

Elise ZIEMINE | Cameroon Tribune Mercredi le 27 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un décret du Premier ministre signé mercredi dernier fixe les modalités des inspections de ces structures.

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C’est bientôt la fin de la récréation dans les établissements scolaires. Du moins en matière d’insalubrité. Un décret du Premier ministre signé mercredi dernier fixe les modalités de coordination des inspections des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes.

En attendent les descentes des autorités compétentes, le tour effectué dans certaines écoles et collèges laissent croire que ces équipes auront du pain sur la planche.

En effet, si des parents sont aux derniers réglages en ce qui concerne la rentrée scolaire, dans certains lycées, collèges et même écoles primaires, l’on n’a pas encore mis le pied sur l’accélérateur, en matière d’hygiène et de salubrité. Conséquence, plusieurs de ces établissements dans la ville de Yaoundé n’ont pas encore des allures de structures qui accueilleront dans quelques jours, de jeunes apprenants arborant leurs uniformes pour la première fois. Des salles de classe sont même jonchées de matières fécales.

De longues herbes attendent encore des machettes par-ci, lorsque plus loin, c’est une cour de récréation pleine de bouts de papier et d’ordures qui accueille le visiteur. Cependant, l’insalubrité n’est pas le seul souci. Il y a aussi le cadre. Nichées dans des zones à risque avec des salles de classe dans ce qui avait été aménagé pour servir de maison d’habitation, certaines écoles ne sont pas propices aux études. Aucune latrine, encore moins de l’eau potable. Des enfants se soulagent souvent en plein air. Pour ces manquements et bien d’autres, certaines de ces structures ont déjà été fermées par les ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires les années antérieures et même avant cette rentrée. Et mercredi dernier, c’est le Premier ministre, chef du gouvernement qui est monté au créneau pour rappeler les uns et les autres à l’ordre. Une mesure importante au moment où de nombreuses maladies liées au manque d’hygiène rôdent.

Seulement, bien des chefs d’établissements avouent ne pas disposer de moyens pour relever le défi. « C’est à la rentrée, avec le concours des élèves, que nous ferons le ménage », indique un responsable dans un lycée. Un autre qui, a transformé son domicile en école primaire, affirme que « c’est avec le temps que le cadre sera adapté». 

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