Ukraine. Ukraine: Kiev et l'Occident essayent de justifier les défaites de l'armée

Ria Novosti Jeudi le 28 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Kiev et l'Occident parlent toujours de la prétendue intervention russe en Ukraine pour justifier les nombreuses défaites de l'armée ukrainienne dans les combats contre les insurgés, a déclaré jeudi le premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko.

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Il a indiqué que les forces d'autodéfense comptent des volontaires russes au Donbass, dont des anciens militaires qui ne peuvent rester indifférents au sort de la population russophone.

"Actuellement, beaucoup de personnes se demandent comment les forces d'autodéfense de la république de Donetsk, initialement composées de détachements de partisans isolés  ont réussi à se transformer en une puissante organisation militaire capable non seulement de faire face à l'armée ukrainienne, mais aussi de remporter des batailles. Kiev et l'Occident ne cessent de parler "d'intervention militaire" russe pour justifier les nombreuses défaites essuyées par l'armée ukrainienne depuis plusieurs mois", a déclaré le premier ministre dans une interview accordée aux médias russes et diffusée notamment par les chaînes télévisées LifeNews et Russie-24.

Selon lui, les insurgés "n'ont jamais caché qu'il y avait de nombreux Russes parmi eux et sans lesquels ils auraient pu se retrouver dans une situation très difficile". "Pendant tout ce temps, entre 3.000 à 4.000 volontaires russes étaient dans leurs rangs. D'aucuns sont déjà rentrés chez eux, plusieurs  sont restés ici. Il y a eu, malheureusement, des morts parmi eux".

"Ce n'est pas un secret que les volontaires russes comptent beaucoup d'anciens militaires. Ils combattent à nos côtés comprenant que c'est leur devoir", a dit le premier ministre.

"Je vous dirai plus, de nombreux militaires russes qui arrivent chez nous préfèrent être avec nous et combattre pour la liberté du Donbass plutôt que de passer leur congé au bord de la mer. J'estime que les Russes sont les seuls à être dotés de ce sens aigu de la compassion pour le malheur d'autrui qui les fait partir vers n'importe quel point du monde afin de combattre pour l'indépendance, la liberté des gens. Rappelez-vous l'Espagne, la Serbie et beaucoup d'autres pays. Ils sont parmi nous au Donbass car ce sont nos frères de sang", a souligné le premier ministre.
 


Ukraine: les insurgés capturent près de 90 militaires ukrainiens

Mercredi, les forces d'autodéfense de la république populaire autoproclamé ont réussi  à capturer 65 gardes-frontières et 24 militaires ukrainiens dans la région de Donetsk, a annoncé jeudi le service de presse des insurgés dans un communiqué.

"Dans la région d'Oulianovskoïe, 65 gardes-frontières ukrainiens, faisant partie des unités encerclées,  se sont rendus aux insurgés. Par ailleurs, lors d'un combat près de Petrovskoïe, 24 militaires faisant partie de la 93e brigade ukrainienne ont également déposé leurs armes", indique le communiqué.

Le document annonce également que l'artillerie des insurgés a détruit 5 lance-roquettes multiples Grad.

Troupes ukrainiennes encerclées par les insurgés

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février dernier.

Les hostilités ont déjà fait plus de deux mille de morts et cinq mille blessés parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de kiev à y mettre fin.
 


Moscou appelle l'ASEAN à augmenter ses exportations alimentaires

Moscou appelle les pays de l'ASEAN à augmenter leurs exportations alimentaires vers la Russie, a déclaré jeudi le ministre russe du développement économique Alexeï Oulioukaïev, en visite de travail à Naypiydaw, la capitale du Myanmar (Birmanie).

"De nouvelles occasion se présentent pour les pays de l'ASEAN dans le domaine des livraisons de produits agricoles. Il s'agit des fruits et légumes. Nous savons que vos pays ont des normes de qualité strictes pour les produits agroalimentaires. Nous saluerons les importations de vos produits vers la Russie. Il s'agit de fruits et de légumes, mais aussi de fruits de mer, de noix, de viande de bœuf, de porc et de volaille", a indiqué M.Oulioukaïev lors d'une réunion des ministres de l'Economie de l'ASEAN et de la Russie.

Le ministre russe est arrivé au Myanmar pour participer aux consultations ministérielles Russie-ASEAN et à la première réunion de la commission intergouvernementale russo-birmane pour la coopération économique et commerciale.

Selon le ministre, les relations économiques entre la Russie et l'ASEAN sont en plein essor. En 2013, les échanges commerciaux entre la Russie et l'ASEAN se sont chiffrés à 17,5 milliards de dollars. Cette année, nous avons déjà dépassé ce niveau et comptons enregistrer une hausse de 6% par rapport à 2013", a indiqué M.Oulioukaïev.

"Les investissements réciproques Russie-ASEAN s'élèvent à 1,6 milliard de dollars et ce chiffre peut augmenter", a ajouté le ministre.

Selon lui, la Russie compte notamment investir 20 milliards de dollars au Vietnam et 7 milliards de dollars en Indonésie.
 


La Serbie refuse d'adopter des sanctions contre Moscou

Les dirigeants de l'UE et des pays des Balkans de l'Ouest se réunissent aujourd'hui à Berlin pour accélérer l'intégration de la région à l'Union européenne, écrit jeudi 28 août le quotidien Kommersant.

A la veille du forum, la Serbie a précisé son approche des relations avec l'UE et la Russie: le premier ministre serbe Alexandre Vucic a déclaré que "la Serbie respectait l'Union européenne mais n'adopterait jamais de sanctions contre la Russie". Aucun Etat candidat à une adhésion à l'UE n'avait encore exprimé une position aussi amicale envers Moscou.

A la veille de la conférence berlinoise, Bruxelles a laissé entendre que l'objectif de l'UE visait à soutenir l'intégration européenne des Balkans de l'Ouest. Le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz a expliqué que sans cette région, le projet de l'UE serait inachevé. Dans le contexte du refroidissement des relations entre l'UE et la Russie en raison de la crise ukrainienne, la position de Bruxelles est interprétée aujourd'hui comme une proposition aux pays des Balkans de prendre définitivement position quant à leurs relations avec l'UE et Moscou.

La Serbie, pays clé des Balkans, a donc dû annoncer sa vision avant la conférence, après que l'UE a envoyé à Belgrade un mémorandum exigeant de ne pas accroître ses exportations en Russie tant que l'interdiction de l'importation de certains produits européens était en vigueur, ajoutant que, le cas échéant, cette démarche serait interprétée comme un "comportement inamical". Ainsi, Bruxelles a poussé la Serbie à choisir entre la loyauté à la ligne d'intégration européenne et ses relations amicales avec la Russie.

Le premier ministre serbe Alexandre Vucic a mis les choses au point: "Nous respectons l'UE qui est notre partenaire stratégique. Mais nous n'adopterons pas de sanctions contre la Russie. Ce sera le cas tant que je serai à la tête du gouvernement". Et d'ajouter: "Il y a un terme du document que je n'arrive pas à comprendre: la "solidarité" avec les pays de l'UE. La solidarité en quoi? Personne ne nous a demandé notre avis quand les sanctions ont été adoptées contre la Russie, ni quand la Russie a répondu".

La réponse du premier ministre semble avoir satisfait l'UE. Du moins, le porte-parole du commissaire européen à l'élargissement Peter Stano a qualifié l'approche de Belgrade de "constructive".

Ce pragmatisme permet à la Serbie de tirer également des bénéfices sur la ligne russe. Après la récente visite d'une délégation gouvernementale serbe à Moscou, plusieurs entreprises nationales ont reçu l'autorisation d'exporter leurs produits en Russie. Zeljko Sertic, président de la Chambre de commerce et d'industrie serbe - qui selon certaines informations sera le prochain ministre de l'Economie - a récemment déclaré que le pays s'attendait à une augmentation des exportations en Russie jusqu'à 300 millions de dollars (117 millions de dollars en 2013).

Après la détérioration des relations entre la Russie et l'Occident en raison de la crise ukrainienne, la Serbie doit tenir un équilibre, et pas seulement sur le plan économique. Lors des débats à l'Onu en mars concernant la résolution sur l'Ukraine, Belgrade ne s'est pas opposé à la position russe en s'abstenant de voter. Quand, après cela, l'UE a adopté des sanctions contre la Russie et exigé la solidarité des partenaires, le premier ministre serbe a répondu: "Nous n'adopterons pas de sanctions contre la Russie étant donné qu'elle n'en a jamais adopté contre nous". En juin, Alexandre Vucic a dû désavouer sa propre vice-première ministre qui avait annoncé la suspension des travaux sur la parcelle serbe du gazoduc South Stream, puis, plus récemment, expliquer la décision du ministre de l'Intérieur d'ouvrir une enquête sur l'achat de la compagnie pétrolière NIS en 2008 par Gazprom Neft: le premier ministre a assuré qu'il ne mettrait pas en péril les relations avec la Russie. Belgrade devra également montrer ses grands talents de manœuvre politique en 2015 quand il présidera l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Les experts serbes interrogés pensent que la position actuelle de Belgrade pourrait entraîner des atermoiements dans l'intégration européenne, ce que le gouvernement serbe pourrait en fin de compte compenser par les profits de sa position intermédiaire entre la Russie et l'UE.
 


Association Ukraine-UE: Berlin soutient les négociations tripartites

La chancelière allemande Angela Merkel a soutenu l'idée de poursuivre les négociations tripartites Ukraine-UE-Russie sur l'association de l'Ukraine avec l'UE lors d'un entretien téléphonique tenu mercredi avec le président russe Vladimir Poutine, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"Angela Merkel a soutenu l'entente sur la mise en place de négociations intenses à ce sujet entre les experts représentant la Russie, l'Ukraine et la Commission des communautés européennes", lit-on dans le communiqué.

M.Poutine et Mme Merkel se sont également prononcés pour un arrêt immédiat de l'effusion de sang, le redressement de la situation humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine et la nécessité d'apporter une solution politique au conflit.

"Vladimir Poutine a annoncé l'intention de la partie russe d'envoyer de nouveaux convois d'aide humanitaire pour les populations des régions de Lougansk et de Donetsk", indique le document.

Les présidents russe, biélorusse, kazakh, ukrainien et les représentants de la Commission européenne ont évoqué mardi à Minsk les relations entre Kiev et les pays membres de l'Union douanière (UD) dans le contexte de la signature d'un accord de libre-échange entre l'Ukraine et l'UE. Les négociateurs ont également examiné la situation dans l'est de l'Ukraine et les perspectives du rétablissement de la paix dans cette région.

Aux termes des ententes intervenues, le groupe de contact Ukraine-Russie-OSCE doit prochainement reprendre ses activités. Il a en outre été décidé d'intensifier les consultations entre l'UD, l'UE et l'Ukraine portant sur l'association de Kiev et de Bruxelles et de poursuivre les négociations sur le gaz.
 


La Suisse serre la vis aux banques russes, frappées par les sanctions de l'UE

Les autorités suisses ont porté sur la liste élargie des sanctions visant la Russie les cinq banques russes, frappées auparavant par des sanctions de l'Union européenne, rapporte mercredi le Conseil fédéral dans un communiqué de presse.

"Etant donné la situation qui prévaut en Ukraine, le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui d'édicter des mesures supplémentaires visant à empêcher le contournement de sanctions internationales", lit-on dans le document.

Il s'agit notamment de Sberbank, de VTB Bank, de Gazprombank, de Vnesheconombank et de Rosselkhozbank. Ces cinq établissements financiers auront désormais un accès limité aux marchés des capitaux suisses.

Par ailleurs, cette liste élargie des sanctions suisses à l'encontre de la Russie comprend le consortium de défense Almaz-Anteï, la compagnie aérienne low cost Dobrolet (société fille d'Aeroflot) effectuant des vols en Crimée et la banque RNKB (Banque commerciale nationale de Russie).  Il s'agit des mêmes cinq banques et trois sociétés russes qui ont été visées par le dernier train de sanctions de l'Union européenne.

"La Suisse ne reconnaissant pas l'annexion de la Crimée par la Russie, qui constitue une violation du droit international, le Conseil fédéral a édicté une interdiction d'importation, une interdiction d'exportation portant sur certains produits clés destinés à l'extraction du pétrole et du gaz ainsi qu'une limitation des investissements en Crimée et à Sébastopol (…). Le Conseil fédéral, qui suit attentivement l'évolution de la situation en Ukraine, se réserve le droit de prendre des mesures additionnelles", dit le communiqué de presse.
 


Moscou accuse Kiev de mentir sur une coupure éventuelle du transit de gaz

Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a qualifié de "désinformation" la déclaration du premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk selon laquelle la Russie s'apprête à couper le transit de gaz vers l'Europe via l'Ukraine.

Lors de la réunion du gouvernement ukrainien qui a eu lieu mercredi, M. Iatseniouk a déclaré avoir appris que la Russie envisageait d'interrompre cet hiver toutes les livraisons de gaz à l'UE via le territoire ukrainien.

"On ne manque pas d'être perplexe face à certaines allégations de responsables politiques ukrainiens selon lesquelles la Russie envisage de couper le gaz à l'UE. Nous les considérons comme une tentative - totalement dépourvue de fondement - d'induire en erreur ou de désinformer les consommateurs européens de gaz russe", a indiqué M. Novak aux journalistes.

Il a fait savoir que la Russie ferait tout son possible pour honorer ses contrats avec les pays européens indépendamment de la situation en Ukraine.

"Je tiens à souligner que la position de la Russie sur cette question n'a pas changé: nous ferons un maximum d'efforts pour remplir nos engagements contractuels vis-à-vis des importateurs européens, et ce indépendamment de la conjoncture politique dans tel ou tel pays transitaire", a souligné le ministre russe.

"Nous sommes pleinement ouverts à un dialogue constructif avec tous les partenaires intéressés, y compris avec les responsables officiels ukrainiens", a ajouté M. Novak après avoir rappelé que la Russie, l'Ukraine et l'Union européenne avaient convenu mardi à Minsk de poursuivre les consultations tripartites sur les questions gazières.
 


Est de l'Europe: la Russie renforcera sa sécurité face aux démarches de l'Otan

La Russie renforcera sa sécurité en réponse aux démarches de l'Otan dans l'est de l'Europe, la présence croissante de l'Alliance dans la région risquant de porter atteinte à la stabilité euro-atlantique, a prévenu mercredi sur son compte Twitter la délégation permanente russe auprès de l'Otan.

"Le renforcement de la présence militaire de l'Otan dans l'est (de l'Europe, ndlr) portera atteinte à la stabilité euro-atlantique. La Russie réagira aux démarches de l'Alliance à l'est pour garantir sa propre sécurité", lit-on dans le commentaire, publié en réponse aux propos tenus par le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et rapportés par le journal Guardian.

Selon Moscou, la Russie et l'Otan interprètent différemment la notion du "partenariat stratégique".

"Tout porte à croire que l'Alliance ne considère pas la Russie comme un partenaire, mais plutôt comme une force ennemie", est-il indiqué dans le commentaire.

Le Guardian a notamment annoncé, en référence au porte-parole du secrétaire général de l'Alliance, que l'Otan s'apprêtait à déployer pour la première fois des troupes à proximité des frontières russes sur fond de crise en Ukraine.

OTAN: pays membres, forces armées, évolution

M.Rasmussen a annoncé pour sa part que l'Alliance entendait déployer un contingent international permanent en Europe de l'Est "tant que cela sera nécessaire".

Selon le secrétaire général de l'Otan, les pays alliés pourraient s'entendre sur le déploiement de troupes à la frontière russe lors du prochain sommet de l'Alliance programmé la semaine prochaine à Cardiff, au pays de Galles, en Grande-Bretagne.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie. L'Otan a en outre annoncé l'augmentation des effectifs, l'élargissement du programme d'exercices militaires, le renforcement de son système d'alerte précoce et de ses forces de réaction rapide.

La Russie a dénoncé l'augmentation sans précédent des activités militaires de l'Otan en Europe sur fond de derniers événements en Ukraine.
 


Donbass: aucun équipement emporté par des camions russes (Kiev)

Le président du Service ukrainien de protection des frontières Nikolaï Litvine a fait savoir mercredi que les camions russes ayant acheminé de l'aide humanitaire dans le Donbass avaient regagné la Russie sans emporter d'équipements des usines de Lougansk et de Donetsk, a déclaré mercredi le procureur général de l'Ukraine, Vitali Iarema.

"Lors de la fête de l'Indépendance, je me suis entretenu avec le chef du Service de protection des frontières, le général Litvine, qui m'a assuré qu'aucun équipement n'avait été retiré des usines", a indiqué le magistrat.

Le centre de presse régional du ministère ukrainien de la Défense à Lvov avait antérieurement annoncé à l'agence UNIAN que le convoi humanitaire russe avait emporté des équipements installés dans les usines stratégiques du Donbass. Cette information a plus tard été démentie par le Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine.

 


Une entente en Ukraine est toujours possible (Lavrov)


La Russie estime qu'il existe une possibilité d'entente entre toutes les régions de l'Ukraine, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devant les participants au forum de la jeunesse Seliguer.

"Nous sommes convaincus que les possibilités d'entente entre toutes les régions ukrainiennes sont loin d'être épuisées. L'essentiel est de vouloir remplir les engagements contractés", a indiqué M. Lavrov.

"A défaut de dialogue politique réunissant toutes les régions, nous ne saurons jamais si les Ukrainiens pourront s'entendre ou non", a conclu le chef de la diplomatie russe.
 



La Russie est intéressée au renforcement du droit international (Lavrov)

Plus que n'importe qui d'autre Moscou est intéressé au renforcement du droit international, a indiqué mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, intervenant devant les participants du Forum des jeunes Seliguer-2014.

"Nous tenons plus que n'importe qui d'autre au renforcement du droit international. Nous souhaitons qu'il n'y ait plus de +deux poids, deux mesures+, que les accords enregistrés, tant dans le cadre des Nations unies que de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dans les relations entre la Russie et l'Otan, entre la Russie et l'Union européenne, qu'en général n'importe quels accords conclus par des sujets internationaux soient remplis. C'est notre approche de principe", a déclaré le ministre.

Et d'ajouter que tout cela se rapportait directement à la position actuelle de Moscou sur la profonde crise en Ukraine.
 


Donbass: pas de catastrophe humanitaire (Onu)

La situation dans l'est de l'Ukraine ne peut pas être considérée comme une catastrophe humanitaire, car les habitants de cette région ne meurent pas de froid et d'inanition comme au Soudan, en Irak ou en Syrie, a indiqué mercredi le représentant régional du Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés Oldrich Andrysek, précisant qu'il s'agissait tout simplement d'un "problème grave".

"Une catastrophe humanitaire, c'est quand les gens meurent de froid, d'inanition et du manque d'eau potable, comme nous le voyons au Soudan, en Irak et en Syrie. Dans ces pays, on peut parler de catastrophe humanitaire, mais en Ukraine, nous constatons des problèmes graves", a déclaré M. Andrysek. Il a ajouté que près de 175.000 personnes avaient quitté l'est du pays depuis le début de l'opération spéciale.

Olga, une habitante de Lougansk, a raconté à RIA Novosti que la population de la ville s'est réduite de près de deux fois. Les habitants quittent massivement la ville arrivée au bord d'une catastrophe humanitaire suite à l'opération armée des pro-Kiev.  Depuis plus de 20 jours, Lougansk connaît des problèmes de transports et des coupures d'électricité et d'approvisionnement en eau. Selon les autorités municipales, les déchets ménagers ne sont plus évacués, les livraisons de chlore pour la désinfection de l'eau sont suspendues, les médicaments font défaut et les denrées alimentaires ne cessent de renchérir.

Le ministre ukrainien de la politique agricole Igor Chvaïka a auparavant déclaré qu'il n'y avait aucune raison de parler de catastrophe humanitaire dans le Donbass, car les militaires pro-Kiev qui combattent dans la région de Lougansk sont entièrement approvisionnés en vivres.
 


Kiev attend de l'Otan une assistance pratique

L'Ukraine attend une assistance pratique de la part de l'Occident et des décisions fondamentales du prochain sommet de l'Otan, qui se déroulera du 4 au 5 septembre au pays de Galles, a déclaré mercredi le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

"Le président ukrainien (Piotr Porochenko) assistera au sommet de l'Alliance. L'Otan est notre partenaire. Nous attendons de nos partenaires occidentaux et de l'Alliance une assistance pratique et des décisions fondamentales (…). Nous avons besoin d'aide", a souligné le chef du gouvernement.

En marge du sommet de l'Alliance au pays de Galles (4-5 septembre), il y aura des réunions des commissions Otan-Ukraine et Otan-Géorgie.

Le chef du bureau d'information de l'Otan à Moscou, Robert Pszczel, a indiqué auparavant que l'Alliance entendait accorder à Kiev son soutien politique, mais ne s'engagerait pas dans des hostilités pour défendre l'Ukraine.

Les autorités de Kiev mènent depuis la mi-avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au coup d'Etat de février. Les hostilités ont déjà fait plus de deux mille morts et cinq mille blessés parmi les civils et ont entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


L'Otan prête à déployer des troupes aux frontières de la Russie

L'Otan s'apprête à déployer pour la première fois des troupes à proximité des frontières russes sur fond de crise en Ukraine, a rapporté le journal Guardian se référant au porte-parole du secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

Selon M.Rasmussen, les troupes de l'Otan seraient déployées ces prochaines heures dans de nouvelles bases en Europe de l'Est pour "empêcher le président russe Vladimir Poutine d'importuner les républiques baltes issues de l'ex-URSS".

"Tout agresseur potentiel doit savoir que s'il envisage d'attaquer un pays allié de l'Otan, il fera face aux soldats de ce pays, mais aussi aux militaires de l'Alliance", a ajouté le secrétaire général.

A la question de savoir si l'Alliance entendait déployer un contingent international permanent en Europe de l'Est, M.Rasmussen a déclaré: "Oui, tant que cela sera nécessaire".

Selon le Guardian, le QG de l'Otan à Szczecin, en Pologne, peut devenir une base de réaction rapide en Europe de l'Est.

OTAN: pays membres, forces armées, évolution

Les pays membres de l'Otan pourraient s'entendre sur le déploiement de troupes à la frontière russe lors du prochain sommet de l'Alliance programmé la semaine prochaine à Cardiff, au pays de Galles, en Grande-Bretagne. La France, l'Italie et l'Espagne sont hostiles à ces mesures proposées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. L'Allemagne a une position neutre à ce sujet.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie. L'Otan a en outre annoncé l'augmentation des effectifs, l'élargissement du programme d'exercices militaires, le renforcement de son système d'alerte précoce et de ses forces de réaction rapide.

La Russie a dénoncé l'augmentation sans précédent des activités militaires de l'Otan en Europe.
 


Ukraine: dix commandos russes arrêtés à la frontière ukrainienne

Dix commandos russes ont été arrêtés en Ukraine pour violation de la frontière et transférés à Kiev, a annoncé mercredi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine.

"Des commandos du 331e régiment de la 98e division des Troupes aéroportées russes, arrêtés le 25 août dernier près de Zerkalnoïe, dans la région ukrainienne de Donetsk, ont été transférés dans une maison d'arrêt provisoire de Kiev", a indiqué M.Lyssenko lors d'un point presse.

Le Service de sécurité ukrainien a annoncé lundi avoir arrêté dix commandos russes armés et munis de papiers d'identité à la frontière russo-ukrainienne.

Un responsable du ministère russe de la Défense a expliqué à RIA Novosti que les militaires chargés d'une mission de patrouille auraient franchi accidentellement la frontière qui n'est pas clairement marquée sur le terrain. Selon lui, les commandos n'ont pas opposé de résistance lors de leur arrestation.
 


Frontière russo-ukrainienne: Moscou et Kiev lanceront des consultations

La Russie et l'Ukraine ont convenu de lancer des consultations sur les moyens de rétablir l'étanchéité de la frontière commune, a annoncé mercredi Sviatoslav Tsegolko, porte-parole du président ukrainien Piotr Porochenko.

"Selon M.Porochenko, l'Ukraine et la Russie se sont mises d'accord pour lancer des consultations sur la fermeture de la frontière au niveau des chefs des services de protection des frontières et des dirigeants des Etats-majors généraux", a indiqué M.Tsegolko sur Twitter.

M.Porochenko a eu mardi une rencontre en tête-à-tête avec le président russe Vladimir Poutine dans la capitale biélorusse.

Ces derniers mois, les poste-frontières russes de la région de Rostov ont à plusieurs reprises subi des tirs depuis le territoire ukrainien. Kiev a à maintes reprises accusé la Russie d'avoir pilonné le territoire ukrainien. Par ailleurs, l'Ukraine et l'Occident affirment que la Russie masse des troupes à la frontière avec l'Ukraine et arme les insurgés, sans produire de preuves et malgré les déclarations formelles de l'Onu qui a indiqué ne détenir aucune preuve de telles livraisons d'armes.

L'Ukraine a qualifié d'intervention directe l'entrée d'un convoi humanitaire russe sur son territoire le 22 août dernier et a déclaré que les gardes-frontières et douaniers ukrainiens devaient contrôler les futures livraisons d'aide humanitaire. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Moscou avait obtenu le feu vert de Kiev avant d'envoyer le convoi destiné aux habitants du sud-est de l'Ukraine.
 


Ukraine-UE: le texte de l'accord d'association restera inchangé (Kiev)

Kiev n'entend pas modifier le texte de l'accord d'association avec l'Union européenne, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie ukrainienne Pavel Klimkine.
"Quant à l'association, nos collègues russes ne doivent pas prendre leurs désirs pour des réalités. Nous n'apporterons aucun amendement au texte de l'accord. Nous allons le ratifier et l'appliquer", a écrit le ministre sur son compte Twitter.

L'Ukraine a définitivement signé fin juin l'accord d'association avec l'UE qui prévoit la mise en place d'une zone de libre-échange.

Mardi 26 août, lors des négociations qui ont associé à Minsk les présidents des pays membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko et Noursoultan Nazarbaïev, leur homologue ukrainien Piotr Porochenko et de hauts représentants de l'UE, il a été convenu d'intensifier le travail du groupe tripartite sur l'intégration européenne de l'Ukraine.

La partie russe a une fois de plus signalé à Minsk que la mise en application de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne comportait des risques pour l'économie russe, dont les pertes pourraient dépasser 100 milliards de roubles (plus de 2 milliards d'euros). Le président russe Vladimir Poutine a souligné que, dans cette situation, la Russie devrait réagir si on n'arrivait pas à s'entendre, que Moscou serait obligé à prendre des mesures pour protéger son économie, en supprimant notamment le régime de faveur pour les importations en provenance d'Ukraine.

La deuxième rencontre ministérielle Russie-Ukraine-UE sur l'intégration européenne de l'Ukraine est prévue pour le 12 septembre. Les premières consultations ministérielles sur cette question se sont tenues à la mi-juillet. A l'époque, les parties ont fixé la date de la prochaine rencontre pour laquelle les experts définiraient quels risques pourraient être levés au niveau ministériel et les autres qui demanderaient une décision politique.
 


Sanctions contre Moscou: l'Europarlement n'a pas évalué les conséquences

Le Parlement européen n'a pas estimé les conséquences des sanctions contre la Russie pour les pays de l'UE avant leur adoption, ont déclaré mercredi à RIA Novosti Anthony Teasdale, chef de la Direction générale des services de recherche parlementaire, et Klaus Welle, secrétaire général du Parlement européen.

"En ce qui concerne les sanctions, notre Direction générale des services de recherche parlementaire n'a mené aucune analyse des conséquences financières", a déclaré Anthony Teasdale, répondant aux questions de RIA Novosti lors d'une conférence au Woodrow Wilson Center consacrée à l'intégration économique européenne. Et d'ajouter que les commissions parlementaires n'avaient reçu aucune requête pour organiser des recherches.

A son tour, Klaus Welle a déclaré qu'il était surpris d'apprendre qu'aucune recherche n'avait été menée en amont. "En ce qui concerne cette question, je ne sais pas si nous avons évalué l'impact des sanctions", a-t-il noté.

Fin juillet, après des sanctions ponctuelles contre certaines personnes physiques et compagnies russes, l'UE et les USA ont engagé des sanctions contre des secteurs entiers de l'économie du pays. En particulier, l'accès aux marchés financiers européens et américains a été restreint pour certaines banques russes, les exportations en Russie des technologies et des équipements pour le secteur pétrolier destinés à l'exploration et à l'exploitation des gisements en Arctique ont été interdites. La Russie a réagi en interdisant les importations de produits agroalimentaires des pays ayant adopté des sanctions contre Moscou: les USA, les pays de l'UE, le Canada, l'Australie et la Norvège. L'interdiction concerne notamment le bœuf, le porc, la volaille, la charcuterie, le poisson, les fruits, les légumes et les produits laitiers.
 



Les nazis se lancent à l'assaut du parlement ukrainien

Tard lundi soir, le président ukrainien Piotr Porochenko a dissous par décret le parlement ukrainien, fixant les législatives anticipées au 26 octobre, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Selon le cinquième président ukrainien, ces élections doivent mener le pays sur le chemin de la prospérité et du bien-être selon les standards européens.

Mais l'histoire mondiale et la pratique politique ukrainienne rendent cet objectif peu réaliste, laissant au pays en guerre un choix réduit entre l'exacerbation du chaos ou le passage à une dictature fasciste à part entière, où l'opinion différente des dispositions de la majorité au pouvoir sera considérée comme un crime contre l'Etat. La probabilité des deux issues est égale aujourd'hui.

Si l'instauration d'idées "conformes" n'était pas l'objectif de cette dissolution, la décision de Porochenko semble irrationnelle. Après tout le parlement actuel, certes avec des difficultés parfois, valide déjà toutes les décisions du président et l'on entand à la tribune des discours sur les séparatistes et la "menace russe". De son côté l'opposition factice des communistes et des vestiges du Parti des régions a été réduite à une minorité insignifiante.

Mais si l'on creuse un peu plus en profondeur, on voit que Porochenko avait de nombreux motifs pour dissoudre la Rada. Par exemple, le président ne dispose pas de sa propre fraction au parlement. Mais il existe un parti prometteur, Solidarité, qui pourrait être rejoint à certaines conditions par une partie des députés d'Udar, manifestement discrédité aujourd'hui par son leader Vitali Klitchko, qui sème la confusion à chacune de ses apparitions devant les caméras.

Ioulia Timochenko, la seule politicienne ukrainienne à pouvoir se vanter aujourd'hui d'avoir une force politique – Patrie – qui lui soit restée fidèle et ne se soit pas divisée, pourrait elle aussi tirer profit des élections anticipées. Même l'actuel premier ministre Arseni Iatseniouk est resté dans son orbite et a toutes les chances de figurer comme numéro 2 sur la liste du parti, tout en restant premier ministre: son maintien à ce poste, selon Timochenko, est le gage de la participation de Patrie à la prochaine coalition parlementaire.

Toutefois, la réalité ukrainienne est bien plus austère et il est impossible de prédire l'avenir politique d'un pays frappé par une véritable guerre civile. Mais certains éléments sont certains: il n'y aura pas de communistes ni de forces de gauche en général au prochain parlement. Non seulement le PC ukrainien est de facto interdit dans le pays, mais une grande partie de ses électeurs vit en Crimée et dans le Donbass, où il est peu probable que les législatives ait lieu malgré les espoirs de Porochenko. Par conséquent, l'opinion des habitants du sud-est du pays ne sera pas représentée à la Rada. Ces derniers sont déjà inscrits dans la "cinquième colonne", avec laquelle "il n'est possible de lutter que par la force", selon Porochenko.

En revanche, on verra très certainement apparaître des nazis au nouveau parlement, hormis Svoboda (Liberté), dont les électeurs vivent essentiellement en Galicie. Le Secteur droit travaille activement dans ce spectre politique et marque des points de jour en jour sur la vague du "patriotisme" ukrainien – de Kiev à Odessa. Sans oublier le Parti radical d'Oleg Liachko, si apprécié par les "zonards" ukrainiens et les éléments déclassés.

Une chose est sûre: ces législatives n'apporteront pas à l'Ukraine la paix, le calme et une nouvelle société juste, car tous les candidats défendront d'une manière ou d'une autre les intérêts des oligarques se trouvant derrière eux, que même les centaines de morts n'arrêtent plus. Le chaos politique initié par le décret présidentiel, même si on le qualifie de "reformatage", tournera tôt ou tard à un "ordre de fer", qui sera paraphé par la nouvelle majorité.
 


Ukraine: deux journalistes russes libérés

Les journalistes russes Evguénia Koroleva et Maksim Vassilenko, capturés lundi en Ukraine par le mouvement ultranationaliste ukrainien Pravy sektor (Secteur droit) ont été relâchés et sont arrivés mercredi en Crimée.

Accueillis à la gare ferroviaire de Simferopol, les journalistes ont déclaré qu'ils se sentaient bien et ont informé leurs collègues des médias fédéraux et régionaux des conditions de leur détention.

Les correspondants de l'édition Krymski Telegraf Evguénia Koroleva et Maksim Vassilenko, qui travaille aussi pour les agences AFP et Rossiya Segodnya, ont été capturés à un poste de contrôle de la région de Donetsk alors qu'ils rentraient d'une mission en bus.

Un autre journaliste de l'agence Rossiya Segodnya, Andreï Stenine, a disparu en Ukraine le 5 août dernier. Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. Selon des sources, il aurait été arrêté par le Service de sécurité d'Ukraine (SBU), mais Kiev ne confirme pas ces informations. Le ministère ukrainien de l'Intérieur a lancé une enquête sur la disparition du journaliste le 11 août. Anton Guérachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur, a déclaré à la radio lettone Baltkom que le photographe qu'il avait été arrêté par les services secrets ukrainiens pour "avoir aidé les terroristes", avant de démentir cette information.
 


Guerre en Ukraine: 95.000 enfants accueillis en Russie

Près de 95.000 enfants ukrainiens de l'est de l'Ukraine sont arrivés en Russie dont 30.000 ont déjà été inscrits dans des écoles russes, a annoncé mercredi à Moscou la première vice-ministre russe de l'Enseignement Natalia Tretiak.

Selon Mme Tretiak, 6.500 enfants ont été placés dans des jardins d'enfants et des crèches, 2.500 adolescents inscrits dans des écoles supérieures et 1.500 dans des établissements d'enseignement professionnel.

Des psychologues aident les enfants ukrainiens traumatisés par la guerre, a précisé la vice-ministre lors d'une réunion au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Plus d'un millier d'enfants ukrainiens sont arrivés en Russie sans leurs parents. Il s'agit principalement d'enfants d'âge scolaire, d'après Mme Tretiak.
Selon les autorités russes, plus de 730.000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Russie depuis avril.

L'afflux de réfugiés venus du sud-est de l'Ukraine a nettement augmenté depuis juin dernier suite à l'intensification des hostilités entre les indépendantistes du Donbass et les forces armées de Kiev.
 


Energie: entretiens Russie-Ukraine-UE prévus pour le 6 septembre

Des consultations au niveau des ministres de l'Energie de Russie, d'Ukraine et de l'UE se tiendront le 6 septembre prochain, a rapporté mercredi le site du président ukrainien Piotr Porochenko.

"Le président a annoncé que l'Ukraine, la Russie et l'Union européenne discuteraient le 6 septembre des questions énergétiques au niveau des ministres du Combustible et de l'Energie", est-il indiqué dans le communiqué.

Les chefs d'Etat de l'Union douanière (Biélorussie-Kazakhstan-Russie) ont rencontré mardi soir le président ukrainien dans la capitale biélorusse en présence des représentants de la Commission européenne. Les présidents Vladimir Poutine et Piotr Porochenko ont eu ensuite une rencontre en tête-à-tête de deux heures.

Selon M.Poutine, Moscou et Kiev jugent nécessaire de relancer le dialogue sur le gaz et d'autres problèmes énergétiques.
 


Ukraine/Donbass: Porochenko appelle à accepter son plan de paix

Le président ukrainien Piotr Porochenko a appelé mardi les participants à la rencontre de Minsk à accepter son plan de règlement pacifique de la situation dans le Donbass (est de l'Ukraine), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Je suis persuadé que ce plan reste toujours d'actualité et constitue aujourd'hui un instrument efficace pour arrêter l'effusion de sang et assurer le redressement du Donbass après le conflit. Pour cette raison, j'appelle tous les participants à la rencontre d'aujourd'hui à examiner une possibilité d'accepter ce plan à titre de base pour régler la situation dans le Donbass", a déclaré le chef de l'Etat ukrainien.

La capitale biélorusse a accueilli mardi des négociations entre les présidents des pays membres de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan) Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko et Noursoultan Nazarbaïev, leur homologue ukrainien Piotr Porochenko et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
 


Kiev prêt à poursuivre le dialogue UE-Russie-Ukraine (Porochenko)

Kiev est prêt à poursuivre les négociations entre l'Ukraine, l'Union européenne et la Russie, a déclaré mardi à Minsk le président ukrainien Piotr Porochenko, précisant que ces négociations présentaient un grand potentiel pour la coopération tripartite.

"Nous sommes prêts à poursuivre le dialogue économique tripartite engagé en juillet entre l'Ukraine, l'UE et la Russie. Nous estimons que ce dialogue recèle un grand potentiel", a déclaré M. Porochenko lors de sa rencontre à Minsk avec les chefs des Etats membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) et les représentants de la Commission européenne.

Le président ukrainien a par ailleurs indiqué que ce "mécanisme consultatif pourrait être appliqué" à la Moldavie et la Géorgie qui avaient également conclu un accord d'association avec l'UE.

Il a dans le même temps souligné que la Biélorussie et le Kazakhstan devaient participer nécessairement à ces consultations.
 


Ukraine: Porochenko prêt à examiner différentes variantes de sortie de crise

Intervenant mardi à Minsk, le président ukrainien Piotr Porochenko s'est déclaré prêt à examiner différentes variantes de sortie de crise en Ukraine, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"La communauté internationale a déjà connu des étapes de confrontation, de dissuasion et d'isolement et a pu, par conséquent, constater que c'est une voie dans l'impasse. L'avenir appartient à ceux qui respectent les normes du droit international, respectent à la lettre leurs engagements et développent une coopération mutuellement avantageuse", a indiqué M.Porochenko lors de la rencontre des présidents des pays membres de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan) avec leur homologue ukrainien et les représentants de la Commission européenne.

"Je comprends que tous les acteurs impliqués dans cette situation voudraient en sortir dignement. Nous sommes prêts à examiner différentes variantes qui permettent une telle stratégie de sortie, sortie dans un avenir pacifique pour l'Ukraine, sortie dans un avenir pacifique pour l'Europe", a ajouté le chef de l'Etat ukrainien.
 


Mistral pour la Russie: le contrat respecté malgré les sanctions (OSK)

La Russie recevra en novembre le Vladivostok, son premier bâtiment de projection et de commandement de type Mistral construit en France, malgré les sanctions occidentales, a annoncé mardi le vice-président du Groupe unifié de construction navale russe (OSK) Igor Ponomarev.

"Nous respectons le contrat signé avec la France malgré les sanctions. La poupe du deuxième navire a été couplée à la partie avant. Un équipage de la Marine russe suit une formation. Le premier BPC Mistral sera livré à la Russie en novembre conformément au contrat", a indiqué M.Ponomarev.

Le porte-parole du groupe français de construction navale (DCNS) Emmanuel Gaudez a antérieurement estimé que les sanctions américaines pourraient entraver l'exécution du contrat sur la production et la livraison de deux BPC de type Mistral destinés à la Russie.

Le groupe français DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe en juin 2011. La remise du second navire - baptisé Sébastopol - est prévue pour l'automne 2015.

La décision de livrer les BPC est critiquée par le département d'Etat américain qui la juge "inacceptable" dans le contexte de la situation en Ukraine. La partie française affirme pour sa part que les sanctions américaines contre Moscou n'empêcheront pas Paris d'honorer son contrat avec la Russie.

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.
 


Moscou prône la création d'un espace économique commun avec l'UE (Poutine)

La Russie se prononce pour le renforcement de la coopération entre l'Union européenne et la Communauté économique eurasiatique, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine, précisant que Moscou saluait l'idée de mettre en place un espace économique unique entre ces deux entités.

"Nous appelons à renforcer la coopération entre l'UE et la Communauté économique eurasiatique, à entamer la recherche de moyens permettant de conjuguer les deux processus d'intégration", a déclaré M. Poutine lors de la rencontre des chefs des Etats membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) avec le président ukrainien Piotr Porochenko et les représentants de la Commission européenne à Minsk.

Le président russe a espéré que tous les participants à la rencontre de Minsk partageaient l'objectif stratégique consistant à créer un espace économique unique de Lisbonne à Vladivostok.

"Nous sommes prêts à examiner toute proposition fondée sur la prise en compte des intérêts réciproques", a conclu le chef de l'Etat russe.
 


Ukraine/aide humanitaire: une trêve est indispensable (Nazarbaïev)

Il est nécessaire d'annoncer un cessez-le-feu en Ukraine pour l'octroi d'une aide humanitaire, une trêve est indispensable, a indiqué mardi à Minsk le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev.

"Il est nécessaire d'annoncer un cessez-le-feu dans le pays pour venir en aide aux femmes et aux enfants qui souffrent du conflit armé dans le sud-est de l'Ukraine", a déclaré M.Nazarbaïev lors de la rencontre Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan)-Ukraine-UE.

"Une trêve est indispensable", a conclu le président kazakh.
 


Ukraine/crise: dialogue et respect des intérêts du sud-est nécessaires (Poutine)


La crise en Ukraine ne saurait être désamorcée par l'escalade ultérieure du scénario militaire sans prendre en compte les intérêts du sud-est (du pays) et sans entamer un dialogue de paix avec ses représentants, a prévenu mardi à Minsk le président russe Vladimir Poutine.

"Nous sommes prêts à échanger des vues sur la présente situation critique en Ukraine qui ne pourra pas être résolue, nous en sommes certains, par l'escalade ultérieure du scénario militaire sans prendre en considération les intérêts vitaux des régions sud-est du pays, sans engager un dialogue de paix avec leurs représentants", a déclaré le chef de l'Etat lors de la rencontre des présidents des pays membres de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan) avec leur homologue ukrainien Piotr Porochenko et les représentants de la Commission européenne.
 


Ukraine/dissolution de la Rada: pas de solution à la crise (sénateur russe)

Les prochaines législatives en Ukraine ne pourront certes pas éliminer les causes profondes de la crise politique dans le pays et aggraveront la situation sur fond de guerre civile dans le sud-est ukrainien, a estimé mardi le sénateur russe Andreï Klimov.

"Après sa victoire à la présidentielle, Piotr Porochenko s'est mis à remplir la commande de Washington", a indiqué M.Klimov, ajoutant qu'il fallait pour cela refaire la Rada Suprême (parlement ukrainien).

Et de rappeler qu'au moment de l'élection présidentielle, il ne restait pratiquement plus de députés proches de Viktor Ianoukovitch.

"Ils ont été soit chassés du pays, soit achetés. Et la Rada est restée de février jusqu'ici plutôt fidèle à (Ioulia) Timochenko", a précisé M.Klimov, vice-président de la commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Selon le sénateur, l'Union européenne "misait" sur Timochenko, Klitschko et Iatseniouk.
"Il va sans dire qu'une telle construction n'arrangeait pas M.Porochenko, souhaitant avoir à la Rada sa majorité pro-présidentielle pour avoir les coudées franches", a estimé le sénateur.
Il a prévenu que les législatives ne pourront régler tous les problèmes du pays.

"Les origines de la crise politique ukrainienne ne résident pas dans la composition du parlement et ne peuvent pas être éliminées par la tenue de telles ou telles élections", a souligné M.Klimov.

Le sénateur prédit même l'aggravation des problèmes économiques et sociaux dès octobre prochain.

"Les gens payeront l'électricité, le gaz et l'eau. Les retraites et les salaires baisseront (…), et le sort des députés de la future Rada ne sera pas enviable", a-t-il fait remarquer.

M.Klimov a aussi relevé que certaines conditions étaient nécessaires pour que les élections soient honnêtes et transparentes.

"Mais quand une guerre civile sévit dans le pays, il est difficile d'en parler", a-t-il conclu.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné lundi la dissolution de la Rada suprême et a appelé les "forces démocratiques" du pays à former une seule équipe lors des élections législatives anticipées, le 26 octobre 2014.
 


Rencontre Poutine-Porochenko à Minsk

Les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, se sont serrés la main mardi avant la rencontre entre les dirigeants de l'Union douanière (Biélorussie, Russie, Kazakhstan), de l'UE et de l'Ukraine au Palais de l'indépendance à Minsk.

Il s'agit de la deuxième rencontre des présidents russe et ukrainien depuis les festivités organisées en France le 6 juin à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement des troupes alliées en Normandie.

Consacrée à la situation en Ukraine et l'association de l'Ukraine à l'UE, la rencontre des chefs d'Etat de l'Union douanière avec le président ukrainien de Kiev se déroule dans la capitale biélorusse en présence des représentants de la Commission européenne.
 


France/embargo russe: des millions d'euros de pertes (journal)

L'embargo d'un an sur les produits alimentaires occidentaux adopté la Russie en réponse aux sanctions causera un préjudice de centaines de millions d'euros aux fermiers français, notamment aux producteurs de porc et de fromage, selon le New York Yimes.

Cette année, les producteurs de porc français essuieront des pertes de 400 millions d'euros et les producteurs de produits carnés d'environ 200 millions d'euros en raison des restrictions russes frappant les livraisons de produits européens, précise le New York Times.

Les producteurs français de produits laitiers, notamment de fromages, font aussi état de grandes pertes. Selon Johann Hugon, responsable de la société française Fromi Rungis productrice de fromages: Brie, Camembert et Roquefort, des camions transportant des produits de Fromi Rugis ont été bloqués à la frontière russe et ont dû faire demi-tour le 7 août dernier.

La Russie a publié le 7 août la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et

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