Cameroun - Nigeria. Vers une chute vertigineuse des échanges économiques Cameroun-Nigeria

APA Vendredi le 29 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA – Douala (Cameroun) - Les échanges économiques et commerciaux entre le Cameroun et le Nigeria qui culminent à 382 milliards de francs CFA par an pourraient chuter cette année, à cause de l’insécurité entretenue par la secte islamiste nigériane Boko Haram, et la fermeture des frontières par le Cameroun à cause de l’épidémie Ebola qui sévit au Nigeria, voisin, a-t-on appris de source officielle.

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Selon le ministère camerounais du Commerce, cette situation pourrait déboucher sur la réactivation de la contrebande, tant il est vrai qu'il est difficile de sécuriser une longue frontière de plus de 1500 Km que partagent les deux pays.

Le 18 août 2014, afin de se prémunir contre l'épidémie de l'Ebola, qui sévit en Afrique de l'Ouest et dont des cas ont été signalés au Nigéria, les autorités camerounaises ont décidé de fermer les frontières avec la première économie du continent africain.

Avec un marché d'environ 170 millions de
consommateurs, le Nigéria est le premier fournisseur du Cameroun avec près de 22 pour cent des importations.

Moins de deux semaines après cette décision de fermeture des frontières, des complaintes se font jour dans les milieux d'affaires, où on émet le vœu de voir les autorités camerounaises « instituer des corridors économiques » afin de permettre aux uns et aux autres de « poursuivre tant bien que mal leurs activités ».

Un agacement qu'on note surtout au sein de l'Association des commerçants nigérians du Cameroun, où l'on signale « un manque à gagner important » à cause des attaques de Boko Haram et du virus Ebola.

Du coup, certains observateurs pensent que cette « conjonction des faits » aura forcément des conséquences sur les échanges économiques entre les deux pays, alors que les perspectives entrevoyaient ce volume d'échanges atteindre 400 milliards de francs CFA.
 

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