Cameroun - Energie. L’ANOR annonce une croisade contre les bouteilles de gaz hors normes au Cameroun en 2015
En 2015, les opérateurs de la filière distribution du gaz domestique, qui continueront d’ignorer les normes régissant cette activité au Cameroun, vont subir l’assaut des équipes de contrôles, qui seront lancées à leurs trousses dès le début de l’année, a-t-on appris le 1er septembre 2014 à Yaoundé, au cours d’une rencontre d’information et de sensibilisation entre le Directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (ANOR), Charles Boto’o à Ngon, et les opérateurs du secteur de la distribution du gaz domestique.
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Au cours de cette réunion aux allures de dernière mise en garde, les responsables de l’ANOR ont principalement insisté sur le strict respect des quantités réglementairement commercialisées, qui sont de plus en plus réduites du fait du siphonage devenu l’activité favorite de plusieurs distributeurs de gaz domestique muent par l’appât du gain ; de l’âge et de la configuration technique des bouteilles, qui devraient normalement éloigner les consommateurs de tout danger.
Mais malheureusement, dans les quartiers, en plus des plaintes relatives au siphonage des bouteilles, les ménagères vivent souvent de véritables drames causés par les explosions de bouteilles défectueuses. De ce point de vue, un rapport publié en 2011, au terme d’une mission de contrôle conjointement conduite par la direction de la métrologie et de la protection du consommateur du ministère du Commerce, et la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), avait révélé que «70% des bouteilles de gaz domestique en circulation dans le pays sont défectueuses».
Depuis cette époque, seuls Tradex, nouvellement arrivé sur le marché de la distribution du gaz domestique, et Oilybia, ont officiellement annoncé le renouvellement de leur parc d’emballages. Tandis que nombre d’autres distributeurs, dont le leader du marché, la Société camerounaise de transformation métallique (SCTM), sont souvent indexés pour utilisation d’emballages obsolètes, ou alors pour importations de bouteilles n’obéissant pas toujours aux normes de sécurité requises.
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