Irak. La Russie restera à l'écart de la guerre contre l'Etat islamique

Ria Novosti Samedi le 13 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président américain Barack Obama s'est adressé aux terroristes de l'Etat islamique (EI) hier via internet, écrit vendredi le quotidien Novye Izvestia. Le locataire de la Maison blanche a déclaré aux islamistes qu'ils n'avaient "aucune chance de s'en tirer".

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Il a ajouté que son pays déclarait la guerre aux terroristes, qui seront combattus partout – aussi bien en Irak qu'en Syrie. "Les islamistes seront éliminés. Nous allons mettre en oeuvre une grande stratégie antiterroriste", a souligné le chef d'Etat américain. D'après Obama, aucune opération ne sera menée au sol par des soldats américains. Et d'ajouter que la sécurité des citoyens américains sera "la priorité de sa présidence".

Les propos du président font certainement référence à une vengeance prochaine contre les terroristes qui ont récemment assassiné deux journalistes américains. D'autant que pour s'exprimer, Obama a opté pour le même format de diffusion - internet - que celui choisi par les bourreaux de l'EI, qui ont diffusé au monde entier les images de l'exécution des reporters innocents.

Raïs Souleimanov, spécialiste en religion islamique à l'Institut russe de recherches stratégiques, est persuadé qu'aujourd'hui "Obama est déchiré entre l'Ukraine et l'Irak, où sont arrivés des terroristes de Syrie". "Ce n'est pas la première fois que les USA butent sur la même pierre. Quand les troupes soviétiques se trouvaient en Afghanistan, les Américains soutenaient les islamistes. Puis, en 2001, ils y ont envoyé leurs troupes pour lutter contre ces mêmes islamistes. Ils ont également soutenu les rebelles en Syrie mais quand ces derniers ont migré vers l'Irak et pris le contrôle des régions pétrolières, ils sont repassés dans le camp des ennemis. Le véritable objectif de l'invasion américaine en Irak en 2003 était d'obtenir du pétrole bon marché. Quel sera le premier choix d'Obama: l'Ukraine ou l'Etat islamique? Probablement les deux à la fois. Ce n'est pas la première fois que l'Amérique joue sur plusieurs fronts. Elle est prête à s'enliser une fois de plus dans un nouveau marécage", a déclaré l'expert.

Selon Raïs Souleimanov, on cherchera à impliquer la Russie dans la lutte contre l'EI car les terroristes ont menacé de provoquer une guerre dans le Caucase du Nord. "Mais je pense que la Russie restera à l'écart et adoptera une position neutre", conclut l'expert.

 


Irak/EI: Lavrov lundi à Paris pour participer à une conférence internationale


Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov participera à la conférence internationale sur l'Irak convoquée à Paris lundi 15 septembre, a annoncé vendredi à RIA Novosti un porte-parole de la diplomatie russe.

"Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov prendra part à la réunion  ministérielle internationale sur la paix et la sécurité en Irak, organisée par la France à Paris le 15 septembre", déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Fin août, le président français François Hollande a annoncé que Paris accueillerait dès le 15 septembre la conférence internationale sur la situation en Irak et la lutte contre l'Etat islamique (EI). Ce forum rassemblera les partenaires internationaux et régionaux qui adhèrent à cet objectif et contribuent à sa réalisation. La conférence sera inaugurée conjointement par M.Hollande et son homologue irakien Fouad Massoum.

Auparavant, le président américain Barack Obama a exposé sa stratégie de lutte contre l'EI, déclarant que ce groupe terroriste serait liquidé par des frappes aériennes au Proche-Orient et grâce au soutien accordé aux forces de sécurité en Irak et à l'opposition syrienne modérée. Selon Barack Obama, l'armée des Etats-Unis ne reviendra pas en Irak, et les militaires américains ne participeront pas aux opérations au sol.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait jusque-là principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activée en Irak en s'emparant d'importants territoires.

Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Des milliers d'"infidèles" – chiites, chrétiens et yézidis – ont été tués par les djihadistes.
 


Après le 11/9, les terroristes se disséminent à travers le monde

13 années se sont écoulées depuis le plus terrible attentat de l'histoire des Etats-Unis. Selon l'expert Lev Korolkov, Washington a profité de la tragédie du 11 septembre 2001 pour renforcer le régime du pouvoir. Les mesures adoptées par les Etats-Unis n'ont pas stoppé le terrorisme international: au contraire, elles l'ont plutôt intensifié.

Presque 3.000 personnes ont péri dans les attentats du 11 septembre 2001. Selon la version officielle, des terroristes d'Al-Qaïda ont détourné des avions pour les faire s'écraser sur les tours jumelles du World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington. George W.Bush a alors déclaré la guerre au terroriste international et appelé le monde entier à se joindre aux USA.

"Les Etats-Unis ont profité de cet incident pour renforcer significativement le régime du pouvoir en créant l'Agence de sécurité nationale (NSA) et coordonnant les actions de tout le monde. D'une part, c'était évidemment justifié pour assurer la sécurité de l'Etat. Mais ce n'était pas le seul objectif visé. Les actions de la NSA sont dépourvues de tout contrôle alors que l'agence, elle, contrôle absolument tout et dans le monde entier. Plus fâcheux encore: aucune mesure adoptée alors n'a permis de stopper le terrorisme international. Ce phénomène était et demeure présent. Il a probablement atteint une ampleur bien plus conséquente qu'avant l'attaque sur les tours jumelles", a déclaré Lev Korolkov, vétéran du Service du renseignement extérieur et expert des situations de crise, à La Voix de la Russie.

L'expert a également noté que la nature des attentats du 11 septembre restait encore floue.

"Plusieurs facteurs suscitent des doutes auprès des spécialistes. En particulier l'effondrement des bâtiments qui sont tombés comme lors d'une explosion industrielle sans rien toucher autour. Cela laisse à penser que des charges concentrées avaient été préalablement placées dans la structure des bâtiments", explique l'expert.

Selon Lev Korolkov, les attentats du 11 septembre ont donné une impulsion à de nombreux événements entraînant la destruction d'Etats entiers.

"Avant cela, le terrorisme existait également mais à une échelle bien moindre. En tant que vétéran de l'épopée afghane ayant assisté au début des événements et à la fin, qui a été confronté aux talibans sur le terrain, je peux dire que tout cela a été "élevé" par les Américains. Ensuite, ces structures terroristes de réseau se sont propagées à travers le monde. Et tous les efforts des USA, qui ont créé ces structures, étaient dirigés contre l'URSS puis contre la Russie", conclut l'expert.
 


Des militaires allemands en Irak pour aider les Kurdes

Berlin enverra 40 commandos-parachutistes en Irak pour familiariser les militaires kurdes avec des armes allemandes dans la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique, a annoncé samedi l'agence Associated Press, citant le ministère allemand de la Défense.

Jusqu'à une époque récente, Berlin se contenait d'envoyait à l'Irak des équipements "non létaux": casques, gilets pare-balles, appareils de vision nocturne et longues-vues. Cependant le 1er septembre, le ministère de la Défense a annoncé son intention de fournir à l'Irak 8.000 carabines de types G3, 8.000 carabines de type G38, 8.000 pistolets, 40 mitrailleuses, 200 lance-grenades antichars, 30 lance-missiles antichars Milan, 10.000 grenades à main et des pistolets de signalisation.
Berlin projette également de livrer à l'Irak 100 camions de différents types, un camion-ravitailleur et des munitions pour toutes les armes à feu.

Le montant total de ces livraisons doit atteindre 70 millions d'euros.

Certains responsables politiques allemands ont déjà exprimé leur inquiétude à ce sujet. Le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier n'exclut pas que les armes allemandes puissent être utilisées non seulement pour combattre les djihadistes de l'Etat islamique, mais aussi pour créer un Etat indépendant kurde.
 


Les pays musulmans s'accordent pour "éradiquer" l'EI

Les pays musulmans réunis à Djeddah (Arabie saoudite) ont convenu "d'éradiquer" le groupe djihadiste Etat islamique (EI) opérant en Irak et en Syrie, a déclaré jeudi le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Faysal lors d'une conférence de presse.

"Nous avons convenu de coopérer à grande échelle pour éradiquer le phénomène terroriste qu'est l'Etat islamique", a déclaré le prince al-Fayçal, soulignant "la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats de la région".

Après avoir mis l'accent sur "le rôle central des pays arabes dans le règlement du problème de l'EI", le secrétaire d'Etat américain John Kerry a pour sa part indiqué que "le terrorisme n'avait rien à voir avec la religion".

La rencontre des chefs de diplomatie des principaux pays musulmans avec leur homologue américain est consacrée à la lutte contre le terrorisme au Proche-Orient et plus particulièrement contre le groupe Etat islamique. La rencontre a réuni les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Emirats arabes unis et Qatar), ainsi que leurs homologues irakien, jordanien, égyptien, libanais et turc.

Parmi les mesures évoquées figurent la mise à la disposition de l'US Air Force  d'aérodromes supplémentaires dans la région, ainsi que la création éventuelle de zones d'exclusion aérienne.

L'Arabie saoudite a en outre accepté d'accueillir sur son territoire des camps d'entraînement pour les combattants de l'opposition syrienne modérée qui se battront aussi bien contre l'EI que contre les troupes de Bachar el-Assad.

Les ministres de la Défense des pays participants à la rencontre de Djeddah doivent se réunir prochainement pour mettre au point un scénario d'application des ententes intervenues dans cette ville.
 


Plus de 100 Américains combattent en Syrie, dont 10 aux côtés de l'EI (Pentagone)

Plus de 100 Américains combattent en Syrie au sein de divers détachements de rebelles, dont une dizaine aux côtés du groupe djihadiste Etat islamique (EI), indique le Pentagone cité par la chaîne de télévision ABC.

"Nous estimons qu'environ 100 détenteurs de passeports américains combattent en Syrie, mais nous ne savons pas exactement quels groupes ils ont rejoint. Nous pensons qu'une dizaine d'Américains se trouvent dans les rangs de l'EI", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le colonel  Steve Warren.

Le directeur du Centre national de lutte contre le terrorisme, Matthew Olsen, confirme ce nombre de djihadistes américains en Syrie. Selon lui, plus de 12.000 mercenaires étrangers, dont près de 1.000 Européens sont arrivé en Syrie ces trois dernières années

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en force lors des opérations en Syrie où il a combattu contre les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'être l'une des formations djihadistes les plus cruelles. Il y a quelques mois, le groupe a intensifié ses activités en Irak.
 


L'Europe devrait prendre plus au sérieux les menaces de l'EI (sénateur russe)

Il faut prendre plus au sérieux les menaces d'attaques terroristes contre le Caucase russe émanant des djihadistes de l'Etat islamique (EI) qui menacent également ainsi l'Europe où les partisans du "califat" sont assez nombreux, a estimé mercredi le sénateur russe Mikhaïl Marguelov.

"Les menaces de l'EI adressées à la Russie, ce sont aussi des menaces visant l'Europe où les partisans du +califat+ sont assez nombreux. Selon certaines informations, l'armée de l'EI compte jusqu'à 80% de commandos étrangers, ayant fait la guerre en Syrie. Et alors que les dirigeants de l'Union européenne se cassent la tête, en inventant de nouvelles sanctions contre la Russie, un centre mortellement dangereux du "califat mondial" se forme au Proche-Orient", a déclaré M.Marguelov, président de la commission des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Et de rappeler que les combattants de l'Etat islamique avaient menacé, via une vidéo publiée sur internet, de lancer une guerre en Tchétchénie et dans l'ensemble du Caucase russe.

Sur la vidéo, un djihadiste qui s'exprime depuis l'aéroport militaire de Tabqa situé dans la province syrienne de Raqqa affirme que l'EI a l'intention de "libérer" la Tchétchénie et le Caucase "par la grâce d'Allah".

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait jusque-là principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activée en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

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