Ukraine. Ukraine: un mémorandum de paix signé à Minsk

Ria Novosti Samedi le 20 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les représentants de Kiev et des insurgés de l'est de l'Ukraine ont signé dans la nuit du 19 au 20 septembre un mémorandum de paix à l'issue de sept heures de négociations à Minsk, en Biélorussie.

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"Nous avons signé un mémorandum", a annoncé samedi Alexeï Kariakine, chef du parlement de la république autoproclamée de Lougansk, à RIA Novosti.

Selon l'ex-président ukrainien Léonid Koutchma qui représente Kiev aux entretiens de Minsk, le mémorandum en neuf points prévoit notamment la création d'une zone de sécurité de 30 km dans l'est de l'Ukraine, l'arrêt de l'usage des armes, le retrait de 15 km des pièces d'artillerie lourdes (plus de 100 mm) des deux camps depuis leur "ligne de contact", l'interdiction de survol de la zone de sécurité aux avions de combat et drones sauf ceux de l'OSCE et le départ des mercenaires étrangers des deux camps.

Les deux parties se sont également entendues de poursuivre l'échange des prisonniers.

L'OSCE doit déployer un groupe d'observateurs dans la nouvelle zone de sécurité dans les 24 heures suivant la signature du mémorandum.

Les représentants de Kiev et des républiques autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR) mènent des négociations de paix à Minsk avec la médiation de la Russie et l'OSCE. Le 5 septembre dernier, les parties ont signé un protocole instaurant un cessez-le-feu et prévoyant l'octroi d'un statut spécial aux régions de Donetsk et de Lougansk. Le 19 septembre, les représentants de Kiev et des républiques DNR et LNR ont commencé à élaborer un mémorandum sur la réalisation du protocole.

 


Ukraine: le fils du président combat dans l'est

Un des fils du président ukrainien Piotr Porochenko participe aux combats dans l'est du pays, a annoncé le chef d'Etat dans une interview accordée à la chaîne CNN.

"Mon fils est là-bas. Il y est allé de son propre gré, et commande une unité d'artillerie", a fait savoir M.Porochenko en visite à Washington.

Selon lui, Porochenko-junior a fait ses études à Eton, à Oxford, ainsi qu'à la London School of Economics. Au cours des trois dernières semaines, trois combattants de son unité ont été abattus, a indiqué le président.

"Cela me permet de mieux comprendre la dangerosité de ce processus et l'importance du rétablissement de la paix dans ces territoires", a expliqué le dirigeant ukrainien.

Le 5 septembre à Minsk, les autorités de Kiev et les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu après plusieurs mois d'affrontements meurtriers et particulièrement destructeurs dans la région. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
 


Ukraine: le 3e convoi humanitaire russe arrive à Donetsk

Le troisième convoi humanitaire russe est arrivé samedi dans l'est de l'Ukraine, rapporte un correspondant de RIA Novosti à Donetsk (est).

Les 30 premiers camions du convoi comprenant au total près de 200 véhicules ont traversé la frontière russo-ukrainienne samedi matin dans la région russe de Rostov-sur-le-Don. Les camions transportent de l'eau, des produits alimentaires, des groupes électrogènes et des médicaments.

Les deux premiers convois d'aide humanitaire sont arrivés dans le sud-est de l'Ukraine le 13 septembre et le 22 août derniers.

Le premier convoi humanitaire composé de 280 camions a acheminé le 22 août à Lougansk des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales et 100 tonnes de sucre, ainsi que 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes. Le deuxième convoi de 200 camions a transporté 1.880 tonnes d'aide dans la région de Lougansk: conserves, sucre, farine de blé, groupes électrogènes diesel et autres produits.
 


Leur mission accomplie, les USA se désintéressent de l'Ukraine (experts)

La visite du président ukrainien Piotr Porochenko aux Etats-Unis a montré que l'Ukraine n'a été qu'un instrument utilisé contre la Russie. Les USA, une fois leur mission accomplie, ont perdu leur intérêt pour ce pays, estiment les experts interrogés vendredi par RIA Novosti.

Piotr Porochenko s'est rendu jeudi en visite aux Etats-Unis pour s'entretenir avec le président américain Barack Obama et tenir un discours devant les congressistes américains. Le chef d'Etat ukrainien a demandé d'augmenter leur financement et leurs fournitures d'armes à son pays. Ces requêtes n'ont été satisfaites que partiellement par Washington: Obama a annoncé un nouveau paquet d'aide financière, tout en laissant sans réponse la question des armements. Selon Porochenko, Barack Obama a également refusé d'octroyer à l'Ukraine le statut spécial "d'allié non-membre de l'Otan".

Commentant la visite chaleureuse accordée au dirigeant ukrainien, le vice-directeur de l'Institut de la CEI Vladimir Jarikhine a noté que l'élite politique américaine avait montré tout son savoir-faire. "Il y a eu beaucoup d'applaudissements et de bruit, mais aucune des demandes de Porochenko n'a été satisfaite. La réunion générale des deux chambres du parlement, les applaudissements, les poignées de mains et ainsi de suite. Mais ils n'ont pas donné d'armes ni fait de l'Ukraine leur allié militaire. Pourtant, c'est précisément ce que voulait Porochenko", explique Vladimir Jarikhine.

Selon lui, ce déplacement doit être une leçon de plus pour l'élite politique ukrainienne, qui pense que leur sort préoccupe réellement les élites politiques occidentales. "En réalité, ils ne sont qu'un instrument pour causer des problèmes à la Russie, d'une part, et à l'Union européenne de l'autre. Et rien de plus", affirme l'expert.

Le directeur de l'Institut des Etats nouveaux Alexeï Martynov pense également que l'Ukraine n'a jamais réellement intéressé les USA ou l'Occident.

"Les faucons américains profitent et cherchent à profiter des événements actuels en Ukraine contre la Russie. Aujourd'hui, alors qu'une partie de leur tâche est accomplie, les Américains ont perdu tout intérêt pour ce qui se passe en Ukraine", note le politologue.

D'après lui, le résultat de la visite du président Porochenko à Washington en est le parfait exemple. "Il a été accueilli par des applaudissements, on lui a souri, serré la main et tapé sur l'épaule. Mais on ne lui a pas donné un centime, alors qu'il comptait sur cet argent. On ne lui a pas accordé l'aide militaire qu'il demandait. On a même refusé d'octroyer à l'Ukraine le statut d'allié de l'Otan - question en suspens jusque-là, suscitant tant d'espoir parmi les nationalistes ukrainiens et les hommes actuellement au pouvoir en Ukraine", souligne Alexeï Martynov. Selon lui, au final, l'Ukraine et son économie effondrée devra demander de l'aide à la Russie.
 


Traite des êtres humains: le nombre de victimes ukrainiennes en hausse (GRETA)

Le nombre de victimes ukrainiennes de la traite des êtres humains a augmenté entre 2010 et 2013, a déclaré vendredi le Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l'Europe (GRETA) dans son premier rapport d'évaluation sur l'Ukraine.

"Le nombre de victimes ukrainiennes de la traite aux fins d'exploitation par le travail a considérablement augmenté depuis 2010", indiquent les auteurs du rapport.

Le GRETA a déploré l'augmentation du nombre des personnes déplacées en Ukraine en raison de la crise actuelle dans le pays. Selon le groupe, ces personnes représentent "un groupe vulnérable".

Les experts européens ont toutefois salué les efforts entrepris par l'Ukraine pour développer le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la traite des êtres humains et pour sensibiliser le grand public à la traite.

Dans le même temps, le GRETA a noté que le système anti-traite ukrainien se fondait sur une perception selon laquelle l'Ukraine serait exclusivement touchée par la traite. "Seulement quelques victimes étrangères ont été formellement identifiées. La traite à l'intérieur du pays ne reçoit pas l'attention nécessaire", ont noté les experts.

Le GRETA a exhorté les autorités ukrainiennes à "renforcer la lutte contre la traite aux fins d'exploitation par le travail, à accorder davantage d'attention à l'identification des victimes étrangères de la traite en Ukraine et à prendre des mesures pour s'attaquer à la traite interne".

Le vice-premier ministre ukrainien Vladimir Groïsman a antérieurement annoncé que plus de 270.000 habitants du Donbass avaient quitté leurs foyers depuis le début de l'opération militaire de Kiev dans l'est du pays en avril dernier.

Le Service fédéral des migrations de Russie (FMS) a pour sa part rapporté que 814.000 réfugiés ukrainiens étaient entrés sur le territoire russe depuis le début de l'opération militaire dont 130.000 avaient demandé l'asile en Russie.

Kiev a lancé le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Les hostilités ont déjà fait plus de 2.600 morts et 6.000 blessés parmi les civils. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de Kiev à y mettre fin. Les autorités de Kiev ont signé le 5 septembre à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
 


Internet: la Russie étudie la possibilité de se déconnecter (journal)

Les autorités russes étudient la possibilité technique de déconnecter la Russie d'Internet en cas d'une situation d'urgence, a annoncé vendredi le journal russe Vedomosti se référant à des employés des fournisseurs d'accès à Internet et opérateurs russes de téléphonie mobile.

D'après les sources du journal, les dirigeants russes pourraient adopter un document réglementant le fonctionnement d'Internet en Russie et prévoyant notamment la possibilité de déconnecter provisoirement la Russie de la Toile.

Il ne s'agit pas d'une déconnexion permanente, mais d'une mesure exceptionnelle à prendre pour protéger l'internet russe contre des tentatives extérieures de l'isoler, d'après les représentants d'un grand opérateur de téléphonie mobile. Cela pourrait s'avérer utile notamment si les Etats-Unis bloquent l'accès de la Russie au système des adresses IP.

Selon les Vedomosti, ce sujet sera évoqué au cours de la prochaine réunion du Conseil de sécurité russe, qui aura lieu lundi sous la présidence du chef de l'Etat Vladimir Poutine.

Le ministère russe des Télécommunications informera lundi M.Poutine des résultats d'exercices tenus en juillet dernier en vue de tester le fonctionnement d'Internet sur le territoire russe et d'éviter les problèmes en cas d'attaques. Selon le journal qui se réfère à un représentant des services secrets, les exercices de juillet ont démontré la vulnérabilité d'Internet russe qui est très étroitement lié au réseau mondial à la différence d'Internet chinois.
 


Medvedev indique à l'Occident qu'il est temps d'abandonner les sanctions et de s'entendre (experts)

Lors du forum international d'investissement de Sotchi, le premier ministre russe Dmitri Medvedev a prononcé un discours appelant l'Occident à s'entendre et renoncer à la politique inefficace des sanctions, analysent les politologues interrogés par RIA Novosti.

Au forum de Sotchi le chef du gouvernement a déclaré que les discussions sur la création d'une économie de mobilisation et fermée en Russie étaient "inappropriées". Il a noté qu'en dépit des sanctions la porte restait ouverte aux partenaires occidentaux en Russie. La stratégie russe pour le développement de la coopération avec les pays de l'Asie-Pacifique "n'est pas une vengeance contre l'Europe", mais une "réaction réfléchie aux conditions changeantes du développement économique", a ajouté Medvedev.

Le premier ministre a également affirmé que les marchés qui se sont ouverts suite aux sanctions occidentales allaient être rapidement comblés, avant tout par les producteurs locaux.

Les signaux pour l'Occident

Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées à cause de la situation en Ukraine. Fin juillet, l'Union européenne et les Etats-Unis sont passés du stade des sanctions ponctuelles, adoptées en mars et visant certaines personnalités et entreprises, aux mesures dirigées contre des secteurs économiques russes entiers. La Russie a riposté en interdisant les importations de produits alimentaires des USA, de l'UE, du Canada, de l'Australie et de la Norvège.

Selon le vice-président du Centre de technologies politiques Alexeï Makarkine, dans son intervention à Sotchi Medvedev a envoyé un signal à l'Occident disant qu'il fallait s'entendre et renoncer à la politique de sanctions.

"Ce sont des signaux pour l'Occident: essayons de nous entendre, renoncez à votre politique vis-à-vis de la Russie, de toute façon elle est inefficace. Je pense que cela ne s'adresse pas tant aux politiciens qu'aux entreprises pour dire que les marchés russes pourraient se fermer pour elles et s'ouvrir davantage aux Chinois, que d'autres pays pourraient arriver", explique le politologue.

L'expert pense que dans son discours, le premier ministre a appelé les compagnies occidentales à influer sur leurs gouvernements.

Selon le directeur de l'Institut des Etats nouveaux Alexeï Martynov, on ne peut qu'être d'accord avec la thèse de Medvedev, selon qui certains politiciens occidentaux tirent un trait sur tous leurs efforts des vingt dernières années pour l'intégration de la Russie à l'économie mondiale au profit de leurs intérêts conjoncturels immédiats.

"En 20 ans la Russie est effectivement devenue une partie conséquente de l'économie mondiale, et toute exclusion de ce système aurait des conséquences négatives pour le système en lui-même, mais pas pour la Russie. Elle est trop grande pour que cela l'atteigne", déclare-t-il.

Les perspectives pour le pays

Selon Alexeï Martynov, le discours du chef du gouvernement s'adressait également au public russe.

"Un certain nombre d'agents économiques en Russie ont été intégrés au système économique mondial et ont d'importants liens avec des partenaires économiques à travers le monde. Aujourd'hui, il nous faut visiblement reconfigurer notre propre système économique, y compris en direction de l'Asie", dit-il.

Alexeï Makarkine estime que la Russie a commencé à "se tourner vers l'est" bien avant la crise ukrainienne et l'adoption de sanctions.

"Apparemment, nous ne nous comprenons pas avec les Européens, on prononce les mêmes mots tout en leur accordant des sens complètement différents. Avec les Chinois, il n'y a pas de tel écart de valeurs. C'est une première chose. Ensuite, il n'y a pas de tel conflit d'intérêts", souligne l'expert.

Il ajoute qu'il faut également reconfigurer les mécanismes d'interaction entre les acteurs économiques à l'intérieur du pays.

"Jusqu'à présent, les agents économiques communiquaient avec la participation de mécanismes mondiaux, même à l'intérieur du pays. Autrement dit, nous utilisions dans les opérations le dollar ou l'euro comme valeur absolue. Nous avons rattaché le taux de change de notre propre monnaie et même les espoirs d'un succès économique au dollar et à l'euro", explique Alexeï Martynov.

 



La Russie et l'Egypte paraphent des contrats d'armes pour 3,5 mds USD

L'Egypte a l'intention d'acquérir des armes et du matériel militaire russes pour 3,5 milliards de dollars, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Cette transaction a été annoncée par le directeur du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique Alexandre Fomine au salon Africa Aerospace and Defence, qui s'est ouvert au Caire.

Ce contrat pourrait inclure des systèmes de défense antiaérienne, des hélicoptères de combat, des chasseurs MiG-29 et des complexes antichars. Plus tôt, à l'issue de pourparlers russo-égyptiens au sommet, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé que le Caire souhaitait élargir sa coopération militaro-technique avec la Russie.

 

Le contrat devait initialement s'élever à 2 milliards de dollars et être pris en charge par l'Arabie saoudite, qui a pris des engagements financiers envers le Caire après le renversement du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet 2013. Hormis les armements mentionnés, l'Egypte est intéressée par les chasseurs MiG-35 et les systèmes sol-air S-300, S-400, Bouk-M2E, Tor-M2E et les sous-marins diesel-électriques du projet 636 construits en Russie.


La transaction à venir fait couler beaucoup d'encre. Dans le contexte des sanctions occidentales contre la Russie, l'Egypte confirme non seulement sa volonté de poursuivre, mais aussi d'élargir sa coopération avec Moscou dans ce secteur stratégique. L'Occident, "piloté" par les USA et dont la part dans les exportations d'armements internationales avoisine 40%, utilisent divers procédés, y compris des coups bas, pour évincer Moscou de ce grand marché.

L'exemple des autorités françaises est très révélateur. Paris s'est agenouillé devant les Anglo-Saxons en suspendant la livraison des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Comme l'a souligné à juste titre le député français Thierry Mariani, "les pays qui signeront dorénavant des contrats avec la France pour la fourniture de produits militaires ne seront plus certains que leurs commandes seront fabriquées, puis livrées". Contrairement à Paris, "volage", Moscou a toujours payé ses factures et n'a jamais renoncé à ses engagements.

Cette transaction avec l'Egypte fait également du bruit parce qu'elle sera financée par Riyad, un partenaire militaire stratégique de Washington dans le Golfe. De la même manière que les Emirats arabes unis et le Qatar, qui ont doté leurs armées de matériel américain. Ces trois pays ont décidé l'an dernier d'accorder une aide de 12 milliards de dollars à l'Egypte. Résumons la situation: ce n'est pas l'Elysée qui divague sur les droits, l'indépendance et les libertés, mais l'Egypte, financièrement dépendante des alliés américains, qui n'a pas peur d'acheter des armes à la Russie attaquée de tous les côtés par l'Occident.


La Russie a prouvé à maintes reprises qu'à ses yeux ce domaine n'était pas soumis aux diverses "épidémies politiques". A titre d'exemple, on peut prendre les approches différentes de la Russie et des USA vis-à-vis de la coopération avec Bagdad: stable, comme en Russie, ou dictée par la conjoncture politique, comme en Amérique. L'Irak a clairement fait comprendre qu'il coopérerait avec les Américains, qui dictent leurs règles dans ce pays depuis qu'il l'ont envahi en 2003. Après avoir obtenu un accès rapide aux ressources aurifères les Américains ont vite perdu l'envie de former et d'armer les Irakiens, même s'ils ont investi des milliards de dollars dans ce secteur en quelques années.

Et pendant que Bagdad suivait avec stupéfaction les batailles verbales entre les républicains et les démocrates, qui n'arrivaient pas à s'entendre sur la manière exacte d'aider l'Irak en termes d'armements pour ne pas jeter l'argent par les fenêtres, la Russie a rapidement livré au pays des avions d'attaque Su-25 dont il avait besoin. Toutefois, le retard des Américains a coûté à l'Irak une partie de son territoire - occupé par des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant. Au final tout revient à la case départ. La Maison blanche a de nouveau l'intention de former et d'armer les Irakiens…
 


Gaz: l'UE reste le marché N°1 de Gazprom

Malgré les divergences entre l'UE et la Russie sur la crise en Ukraine et les sanctions décrétées par Bruxelles contre Moscou, Gazprom considère toujours l'Europe comme son marché numéro un, a indiqué vendredi le PDG du groupe Alexeï Miller.

"Pour nous, l'Europe est le marché numéro un, et pour l'Europe, nous sommes le fournisseur numéro un", a déclaré M. Miller lors du Forum international d'investissement qui se déroule du 18 au 21 septembre à Sotchi (sud de la Russie).

Les experts européens ont ressenti de l'inquiétude au sujet d'un tournant éventuel de la Russie vers l'Orient suite à la signature d'un méga-contrat de 400 milliards de dollars entre Gazprom et la  China National Petroleum Corporation (CNPC). Ce contrat prévoit la livraison de 38 milliards de mètres cube de gaz à la Chine pendant 30 ans. Fourni par des gisements de la Sibérie orientale, ce gaz sera acheminé par une ramification du gazoduc Force de la Sibérie.

Moscou a souligné à plusieurs reprises que les nouveaux contrats signés avec les pays asiatiques n'empêcheraient pas la Russie de poursuivre sa coopération avec l'Union européenne.
 


Renoncer à South Stream: Moscou étonné par l'appel du Parlement européen

Les accords signés par la Russie avec chacun des pays participant à la construction du gazoduc South Stream ne peuvent pas être dénoncés à titre unilatéral, a indiqué vendredi le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, commentant la proposition du Parlement européen de renoncer à ce projet.

"En ce qui concerne South Stream, nous avons signé des accords intergouvernementaux avec chacun des pays qui accueilleront le gazoduc", a rappelé M. Novak interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24.

"A l'heure actuelle, personne n'a le droit de rompre unilatéralement ces accords intergouvernementaux. Pour le faire, il faut le consentement des deux parties. Cette déclaration montre que le Parlement européen ignore les normes juridiques", a constaté le ministre.

Le législatif communautaire a adopté jeudi une résolution invitant l'UE à élargir les sanctions contre Moscou, y compris à annuler les accords sur la construction du gazoduc South Stream signés avec la Russie.

Depuis plusieurs mois les structures dirigeantes de l'UE tentent de bloquer ce projet chargé d'acheminer du gaz russe vers l'Europe en contournant l'Ukraine.
 


SWIFT: la déconnexion de la Russie serait perçue comme une agression (VTB)

La déconnexion de la Russie du réseau mondial de communications interbancaires SWIFT serait évaluée comme une agression, et la riposte pourrait être très dure, a déclaré vendredi devant les journalistes à Moscou le président de la Vneshtorgbank (VTB) Andreï Kostine.

"Le secteur bancaire russe est stable", a-t-il déclaré.

Auparavant, le Parlement européen a invité les pays membres de l'UE à étudier la possibilité de bloquer l'accès de la Russie au système bancaire international SWIFT. Dans ce cas, les banques russes ne pourraient plus gérer leurs comptes de correspondance à l'étranger ni même effectuer des opérations en devises sur le marché intérieur.

Le réseau mondial SWIFT réunit plus de 10.000 institutions financières de 210 pays. Des mandats pour plus de 6.000 milliards de dollars transitent chaque jour par ce réseau qui assure le transfert de données financières relatives aux paiements.
 


Rencontre Barroso-Porochenko en marge de l'AG de l'Onu (Commission européenne)

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso rencontrera le président ukrainien Piotr Porochenko et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon en marge de l'Assemblée générale de l'Onu à New York, annonce vendredi le service de presse de la commission.

"A New York, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso aura plusieurs rencontres bilatérales, notamment avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, le nouveau président de l'Assemblée générale de l'Onu Sam Kahamba Kutesa, le président ukrainien Piotr Porochenko et le président du Mali Ibrahim Boubacar Kéita", lit-on dans le communiqué.

M.Barroso se rendra à New York la semaine prochaine à l'occasion de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations unies qui a entamé ses travaux mardi. Il visitera le sommet sur le climat organisé par l'Onu le 23 septembre.
 


Sanctions/énergie: l'Occident risque de perdre sa niche en Russie (Moscou)

Les sanctions imposées par les Etats-Unis et l'UE contre certains producteurs russes de pétrole et de gaz n'auront pas d'effet substantiel sur le secteur énergétique du pays, mais certains acteurs économiques occidentaux pourraient perdre leur niche sur le marché russe, a indiqué vendredi le ministre de l'Energie Alexandre Novak.

"Cette niche sera nécessairement occupée par d'autres investisseurs", a déclaré M. Novak dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24.

"Une fois ce marché perdu, les compagnies européennes qui travaillent en Russie ne pourront plus le reconquérir. Et les compagnies américaines non plus", a poursuivi le ministre, précisant qu'il s'agissait d'un "marché énorme, englobant un pays de 150 millions d'habitants situé à la fois en Europe et en Asie".

"Les sanctions nous feront subir des pertes minimales. Elles n'auront qu'un faible impact sur notre secteur pétrolier et gazier, si jamais elles en ont un, car toute une série de mesures est en cours d'élaboration pour aider les compagnies visées à sortir de cette situation", a ajouté le ministre.

Selon lui, ces mesures consistent, entre autres, à concevoir un programme fédéral visant à remplacer les équipements importés par du matériel similaire de fabrication nationale.

Le 12 septembre dernier, l'UE a interdit aux sociétés européennes de coopérer avec les sociétés russes dans la prospection et la production de pétrole en eaux profondes et sur le plateau continental arctique de la Russie. Le même jour, les Etats-Unis ont imposé des restrictions frappant les livraisons de produits, services et technologies à cinq sociétés russes: Rosneft, Gazprom, Gazprom Neft, Lukoil et Surgutneftegaz. Les mesures américaines portent elles aussi sur les projets de prospection et d'exploitation de gisements de pétrole difficiles d'accès.
 


Poutine a-t-il menacé l'UE et l'Otan?

Tous les grands médias allemands ont publié hier leur vision des dangers émanant de la Russie, écrit vendredi 19 septembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung rapporte que "Poutine a fermement menacé l'Europe" et le Spiegel titre pour sa part: "Poutine a menacé d'envahir Riga et Varsovie".

C'est le Sueddeutsche Zeitung munichois qui a déclenché cette avalanche d'informations.
Le quotidien rapporte en effet que le président russe se serait exprimé en ces termes: "Si je le voulais, des troupes russes pourraient être déployées en deux jours non seulement à Kiev mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest".

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a qualifié de "nouvelle désinformation" les communiqués des médias allemands sur ces prétendues déclarations de Vladimir Poutine à l'égard de plusieurs capitales européennes, qu'il aurait faites lors d'une conversation téléphonique avec le président ukrainien Piotr Porochenko. "Il vient d'y avoir un incident, qui est déjà épuisé. Nous n'estimons plus possible de faire attention aux communiqués de ce genre", a déclaré Dmitri Peskov à la radio Echo de Moscou.

Même le porte-parole de la Commission européenne a jugé raisonnable de ne pas faire de commentaires sur les spéculations de la presse.

Quant à la déclaration en soi, le quotidien dit disposer d'un enregistrement de la conversation entre Porochenko et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso réalisé par le Service européen pour l'action extérieure (SEAE). La revue ajoute que
"d'après l'enregistrement de la conversation, Porochenko a rapporté la prétendue déclaration de Poutine pour montrer comment ce dernier rejettait émotionnellement l'influence de l'UE sur les Etats voisins de la Russie".

Récemment, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait lancé le même type de scandale. Ce dernier avait déclaré aux participants du sommet de l'UE avoir entendu Poutine menacer de "prendre Kiev". Bruxelles a étouffé le scandale après que les autorités russes se sont dites prêtes à rendre publique l'intégralité de la conversation à laquelle se référait le fonctionnaire européen. Mais à l'époque la blitzkrieg était promise en deux semaines. Aujourd'hui les troupes russes seraient soi-disant prêtes à prendre plusieurs autres capitales en deux jours.

Bien évidemment, même les médias eux-mêmes ne prennent pas ces menaces russes pour de l'argent comptant. Et certains journalistes disent qu'en évoquant cette menace Porochenko veut simplement obtenir des armes de l'Otan – ce dont il est d'ailleurs question dans le cadre de sa visite au Canada et aux Etats-Unis. La chancelière allemande Angela Merkel, qui a téléphoné à Vladimir Poutine lundi, a insisté sur le "retrait total des troupes russes" d'Ukraine.

Manifestement, le Sueddeutsche Zeitung a obtenu l'enregistrement du SEAE avec l'aide des instances gouvernementales de Berlin. Le quotidien Bild rapporte parallèlement que de nouveaux complexes antiaériens Pantsir auraient été aperçus dans l'est de l'Ukraine, ce qui est confirmé dans l'une des réponses du gouvernement fédéral aux requêtes parlementaires, qui se réfère aux renseignements allemands. Visiblement, comme les manœuvres de l'Otan près de Lvov, les rumeurs de menaces militaires servent directement à voiler la préparation de livraisons occidentales d'armes à Kiev.
 


Ukraine: 5 mds USD investis pour renverser Ianoukovitch (journaliste)

Les Etats-Unis ont investi cinq milliards de dollars dans différentes ONG en Ukraine pour financer les activités visant à renverser le président Viktor Ianoukovitch et le pouvoir légitimement élu dans ce pays, a indiqué jeudi à Belgrade le journaliste, présentateur et blogueur britannique Neil Clark.

"Cinq milliards de dollars ont été dépensés en Ukraine à des actions antigouvernementales. Il s'agit de l'argent des contribuables américains envoyé à des ONG (organisations non-gouvernementales) en Ukraine pour y renverser le gouvernement légitime", a déclaré M.Clark lors d'un colloque international consacré au centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

Selon le journaliste, depuis les bombardements de 1999 par l'Otan de la Yougoslavie souveraine, une "troisième guerre mondiale" est menée dans le monde par les Etats-Unis et les principaux pays de l'Alliance contre les "Etats stratégiquement importants", essayant de pratiquer leur propre politique indépendante.

"Avant l'ingérence militaire directe, à titre de premier pas, on lance obligatoirement une attaque économique contre ces pays, qu'on frappe de sanctions économiques", a rappelé l'expert.

Et d'ajouter que, si nécessaire, des activités terroristes sont également stimulées dans ces pays "pour y attaquer les forces gouvernementales et attiser une guerre civile".

"Nous voyons ce qui se passe ces jours-ci en Ukraine. La liste des pays indépendants qui ont été attaqués depuis 1999 est très longue et ne cesse de s'allonger. Ce sont notamment l'Afghanistan, l'Iran, l'Irak, la Libye, la Syrie et voilà que maintenant la Russie est menacée, nous voyons des sanctions et observons la diabolisation de son président", a noté M.Clark, en prévenant que la politique pratiquée aujourd'hui par les leaders occidentaux était encore plus redoutable qu'il y a 100 ans quand la Première guerre mondiale a éclaté.
 


Ukraine: une exposition photo sur la guerre s'ouvre en Allemagne

Une exposition photo consacrée à la guerre dans l'est de l'Ukraine s'est ouverte mercredi à Berlin sur l'initiative de l'agence Rossiya Sedognya.

"Il y a eu beaucoup de déclarations sur l'évolution et les causes de la crise dans l'est de l'Ukraine, les deux parties en conflit s'entraccusent. Nous ne voulons pas rechercher les coupables, mais parler des sentiments humains. Nous souhaitons contribuer à l'arrêt de cette guerre au centre de l'Europe", a déclaré Dmitri Toultchinski, chef du bureau de l'agence Rossiya Segodnya à Berlin, lors de la cérémonie d'ouverture de l'exposition.

L'exposition comprend 45 photos de neuf photographes de Rossiya Segodnya dont des clichés d'Andreï Stenine, tué en août dernier dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, lors des tirs d'artillerie de l'armée ukrainienne contre un convoi de réfugiés.

Selon Alexandre Chtol, chef de la direction photo de l'agence, un concours de photos en mémoire du photographe Andreï Stenine aura lieu dans le cadre de l'exposition à Berlin.

Wolfgang Gerke, député du Bundestag allemand et président du Centre des finances du land de Bavière, a appelé à immédiatement lever toutes les sanctions adoptées contre la Russie. Il a annoncé son intention de se rendre dans l'est de l'Ukraine pour se faire une idée de la situation dans cette région. "J'irai dans l'est de l'Ukraine, je veux discuter avec les combattants de Donetsk et de Lougansk pour savoir leurs motifs", a déclaré M.Gerke lors de la cérémonie d'ouverture de l'exposition.
 


Le parlement européen veut déconnecter la Russie du système SWIFT

Le Parlement européen a invité les pays membres de l'UE à étudier la possibilité de bloquer l'accès de la Russie au système bancaire international SWIFT, indique une résolution adoptée jeudi par le législatif communautaire.

Le parlement appelle l'Union européenne à envisager la possibilité d'exclure la Russie du système SWIFT, dit la résolution.

En cas de déconnexion du système SWIFT, les banques russes ne pourront plus gérer leurs comptes de correspondance à l'étranger ni même effectuer des opérations en devises sur le marché intérieur.

SWIFT est un réseau mondial de communications interbancaires réunissant plus de 10.000 institutions financières de 210 pays. Des mandats pour plus de 6.000 milliards de dollars transitent chaque jour par ce réseau qui assure le transfert de données financières relatives aux paiements.
 


Kerry-Porochenko parlent défense et assistance matérielle à l'Ukraine

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président ukrainien Piotr Porochenko, en visite aux Etats-Unis, ont évoqué jeudi la coopération bilatérale dans le domaine de la défense et l'assistance matérielle dont l'Ukraine a besoin, rapporte sur son site la présidence ukrainienne.

"L'entretien a porté sur l'approfondissement de la coopération en matière de sécurité et de défense, ainsi que sur l'assistance macrofinancière (AMF) ultérieure pour l'Ukraine (…). Les interlocuteurs ont également évoqué les résultats des ententes sur le régime de cessez-le-feu, enregistrées à Minsk, et les mesures adoptées par le président ukrainien pour promouvoir son plan de paix", lit-on dans le communiqué de presse.

Jeudi, M.Porochenko a des rencontres programmées avec le président américain Barack Obama, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden et le président de la Chambre des représentants du Congrès américain John Boehner.

Auparavant, le gouvernement ukrainien a approuvé la loi qui abroge le statut "hors blocs" du pays. L'Ukraine a mis le cap sur l'adhésion de l'Otan, espérant obtenir entre-temps le statut spécial d'allié des Etats-Unis, non-membre de l'Alliance.

L'Ukraine se trouve à présent au bord d'un défaut de paiement. Les autorités espèrent sauver l'économie du pays à l'aide d'emprunts extérieurs, notamment de la part du Fonds monétaire international (FMI). Kiev en a reçu la première tranche de 3,2 milliards de dollars en mai, la deuxième – de 1,4 milliard de dollars – début septembre. En tout, le FMI a approuvé l'octroi à l'Ukraine de 17 milliards de dollars à la stabilisation du budget dans le contexte d'une crise économique et politique.
 


L'Argentine propose à la Russie des échanges en monnaies nationales

L'Argentine a proposé jeudi à la Russie de passer aux échanges commerciaux en monnaies nationales, a annoncé le ministère russe du Développement économique au terme d'entretiens russo-argentins à Moscou.

"Les membres de la commission intergouvernementale russo-argentine pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique se sont penchés sur l'augmentation des livraisons de produits agricoles argentins à la Russie. L'Argentine a proposé de passer aux échanges commerciaux en monnaies nationales", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Les entretiens de Moscou ont réuni Alexeï Likhatchev, vice-ministre russe du Développement économique, Carlos Bianco, vice-ministre argentin des Affaires étrangères et coprésident de la commission russo-argentine pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, et Javier Rodriguez, vice-ministre argentin de l'Agriculture.

Selon le communiqué, les discussions ont porté sur la coopération d'investissement, la réalisation de projets conjoints dans le secteur énergétique, y compris le nucléaire civil, l'agroalimentaire, les constructions mécaniques, les transports et les nanotechnologies.

Les deux pays ont convenu d'adopter un Plan d'action appelé à promouvoir la coopération économique et commerciale russo-argentine à court terme.
Sergueï Dankvert, directeur du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor), a annoncé mardi que la Russie comptait porter les échanges commerciaux avec l'Argentine à 3 milliards de dollars en 2015.
 


Sanctions: le Canada retire deux banques russes de sa liste noire

Le Canada a retiré deux banques russes - Expobank et Rosenergobank - de sa liste d'entités et personnes visées par les sanctions sur fond de crise ukrainienne, a annoncé jeudi le ministère canadien des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

Les deux banques figuraient sur la liste noire depuis avril dernier.

Le Canada a de nouveau élargi mercredi ses sanctions à l'encontre de la Russie, portant sur sa "liste noire" la principale banque publique russe Sberbank, cinq groupes de l'industrie militaire, les vice-ministres russes de la Défense Iouri Sadovenko et Dmitri Boulgakov, ainsi que le premier vice-chef d'Etat-major russe Nikolaï Bogdanovski et le commandant en chef des forces terrestres Oleg Salioukov.

Les autorités canadiennes avaient déjà durci leurs sanctions contre Moscou en août, juillet, juin et mai derniers.

Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées en raison de la situation en Ukraine. En été dernier, les Etats-Unis et l'UE ont décrété des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a imposé début août un embargo sur certaines denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège en réponse aux sanctions occidentales. L'UE et les Etats-Unis ont adopté de nouvelles sanctions contre Moscou le 12 septembre dernier.
 


Russie-Autriche: l'Ukraine au menu d'un entretien Poutine-Faymann

La crise ukrainienne a été jeudi au centre d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le chancelier autrichien Werner Faymann, a annoncé le service de presse de la présidence russe.

"La discussion a porté sur la situation en Ukraine. Les interlocuteurs ont mis en valeur l'importance des efforts appelés à garantir le règlement de la situation politique dans ce pays et le respect du cessez-le-feu", a indiqué le service de presse.

MM.Poutine et Faymann se sont prononcés pour l'amélioration rapide des relations entre la Russie et l'Union européenne.

Selon le service de presse, l'entretien s'est tenu sur l'initiative de l'Autriche.

 


L'Ukraine espère obtenir le statut spécial d'allié des Etats-Unis

L'Ukraine espère obtenir le statut spécial d'allié des Etats-Unis, non-membre de l'Otan, a déclaré jeudi à Washington le président ukrainien Piotr Porochenko, intervenant devant les membres du Congrès américain.

"J'incite les Etats-Unis à accorder un statut spécial d'allié à l'Ukraine, cela reflète le haut niveau de notre coopération", a indiqué M.Porochenko.

Le président ukrainien a été ovationné à plusieurs reprises par les parlementaires américains.
 


Crimée: pas de règlement militaire du problème (Porochenko)

Le problème de la Crimée va s'éterniser, mais la solution militaire n'est pas envisagée, a déclaré jeudi le président ukrainien Piotr Porochenko, intervenant au Congrès des Etats-Unis.

"Rien ne nous fera accepter l'occupation de la Crimée (…). Je ne parle évidemment pas de la solution militaire du problème criméen qui va perdurer", a souligné le chef de l'Etat ukrainien.

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a proclamé en mars 2014 son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et sa réunification avec la Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat du 22 février à Kiev. Plus de 96% des participants au scrutin ont voté pour que la Crimée - rattachée à l'Ukraine à l'époque soviétique - adhère à la Fédération de Russie.

Moscou a plus d'une fois rappelé que les habitants de la Crimée avaient voté démocratiquement  et en pleine conformité avec le droit international et la Charte des Nations unies pour la réunification de la péninsule avec la Russie qui respecte et accepte ce choix.

"C'est une réalité avec laquelle on doit compter", a souligné le ministère russe des Affaires étrangères.
 


Slovaquie: pas de bases de l'Otan dans le pays (chef de la diplomatie)

Il n'y aura pas de bases de l'Otan en Slovaquie, a déclaré jeudi lors d'une réunion de la commission des affaires internationales du parlement slovaque le chef de la diplomatie du pays Miroslav Lajčák, cité par son porte-parole Peter Susko dans un entretien avec RIA Novosti.

"Miroslav Lajčák a indiqué aux députés que des bases permanentes de l'Otan ne seraient pas déployées en Slovaquie. Le pays a proposé à l'Alliance des services logistiques, notamment un entrepôt militaire dans les environs de la ville de Poprad", a raconté M.Susko.

Auparavant, dans le courant de ce mois de septembre, le premier ministre slovaque Robert Fico a déclaré qu'il aurait préféré se retirer définitivement de la politique que d'accepter le déploiement d'une base de l'Otan dans le pays.
 


Varsovie, Vilnius et Kiev signeront un accord instituant une brigade commune

Un accord sur la mise en place d'une brigade militaire comprenant des soldats polonais, lituaniens et ukrainiens sera signé vendredi à Varsovie en présence du président polonais Bronislaw Komorowski, a annoncé jeudi à RIA Novosti un porte-parole du chef de l'Etat.

"La cérémonie solennelle de signature de l'accord entre les gouvernements de la Pologne, de la Lituanie et de l'Ukraine sur la création de la brigade militaire commune Litpolukrbrig aura lieu dans la résidence présidentielle du Belvédère en présence de Bronislaw Komorowski", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, le document sera signé par les ministres de la Défense des trois pays.

Le commandement de la nouvelle formation militaire sera basé à Lublin, dans l'est de la Pologne.

Ce projet a vu le jour en novembre 2009 avec la signature d'un mémorandum dans lequel les ministres lituanien, polonais et ukrainien de la Défense ont formulé leur intention de mettre en place une force réunissant des militaires de trois pays.
 


Ukraine: le nombre d'observateurs de l'OSCE atteindra 500 personnes

Au cours des deux prochains mois, la Mission d'observation de l'OSCE en Ukraine sera élargie jusqu'à 500 personnes, a déclaré jeudi le chef de la mission, Ertugrul Apakan, précisant qu'il s'agit du nombre prévu par le mandat.

"D'ici deux mois, nous aurons 500 observateurs. Avec le service logistique et le personnel administratif, ce nombre atteindra environ 900 personnes", a déclaré M.Apakan lors d'une conférence de presse au terme de son rapport sur la situation dans le Donbass présenté lors d'une réunion du Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Créée pour superviser la situation en Ukraine, en particulier dans l'est du pays, la mission de l'OSCE a commencé ses activités en mars dernier. Malgré la proposition de porter le nombre d'observateurs à 500 personnes, cet objectif n'a pas été atteint en raison de l'impossibilité d'assurer leur sécurité. Lors de la rencontre du groupe de contact à Minsk, les autorités de Kiev et les insurgés du Donbass ont conclu une trêve qui est entrée en vigueur le soir du 5 septembre.

Selon M. Apakan, la nécessité d'élargir la mission de l'OSCE en Ukraine résulte des nouvelles tâches fixées à ses membres en matière de supervision de la trêve. Il s'agit notamment de nouveaux projets: l'utilisation de drones d'observation et le monitorage des zones de sécurité mises en place le long de la frontière russo-ukrainienne.
 



Washington réduit ses activités d'espionnage en Europe (médias)

La CIA a suspendu en partie ses activités d'espionnage dans les pays de l'Europe occidentale partenaires des Etats-Unis, ont rapporté samedi les médias internationaux.

Selon les médias, les agents de la CIA en Europe ont reçu l'ordre de mettre fin à leurs rencontres avec leurs informateurs au sein de gouvernements européens, d'arrêter de recruter de nouveaux agents et de renoncer à des opérations unilatérales.

Toutefois, les agents de la CIA pourront toujours rencontrer leurs collègues des services secrets de l'Europe occidentale, participer aux opérations multilatérales en Europe et même organiser leurs propres opérations après l'aval des services secrets locaux.

La décision de la CIA de suspendre en partie ses activités en Europe fait suite à deux scandales d'espionnage qui ont éclaté en été dernier. Le 2 juillet, la police allemande a arrêté un agent du BND soupçonné d'avoir transmis pendant deux ans plus de 200 documents à la CIA moyennant une récompense de 25.000 euros. Le 9 juillet, la justice allemande a ouvert une enquête sur un collaborateur du ministère de la Défense, qui travaillerait aussi dans l'ombre pour le compte des Etats-Unis.

Selon les médias, la CIA a également pris en compte les retombées du scandale provoqué par la publication en octobre 2013 de données fournies par l'ex-agent de la NSA et de la CIA Edward Snowden. D'après M.Snowden, le renseignement américain aurait massivement intercepté les communications téléphoniques de citoyens européens, et placé sur écoute les chefs d'Etat d'au moins 35 pays, notamment la chancelière allemande Angela Merkel.

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