Ukraine. Ukraine: le retrait des armes lourdes est en cours

Ria Novosti Mercredi le 24 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Tant les insurgés que l'armée ukrainienne retirent leurs armes lourdes de leurs positions, le processus se déroulant sous le contrôle de représentants de l'OSCE, a déclaré mercredi aux journalistes le chef de la république populaire autoproclamée de Lougansk Igor Plotnitski.

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Le retrait du matériel lourd est réellement effectué. Tout se déroule sous le contrôle de l'OSCE. Ils (les militaires ukrainiens) retirent leur matériel, nous faisons de même avec le nôtre. Il s'agit d'un processus normal, approuvé par les parties, et qui est contrôlé par l'OSCE", a indiqué le responsable.

Selon lui, les forces d'autodéfense de Lougansk souhaitent le retrait des armes lourdes qui permet d'éviter le pilonnage des quartiers d'habitation.
 


Le Japon décrète des sanctions contre cinq banques russes

Le Japon a imposé des sanctions à l'encontre de cinq grandes banques russes sur fond de crise ukrainienne, a annoncé mercredi à RIA Novosti un porte-parole du ministère nippon des Affaires étrangères.

"Le Japon introduit des sanctions visant cinq banques russes, dont Sberbank, VTB, Vneshekonombank, Gazprombank et Rosselkhozbank", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

Auparavant, le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga a déclaré que Tokyo avait adopté un "paquet supplémentaire" de mesures contre Moscou en raison de la situation en Ukraine prévoyant entre autres un durcissement des règles relatives aux exportations d'armements.
 


Ukraine: Tokyo lance de nouvelles sanctions contre la Russie (agence)

Le gouvernement japonais a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie suite à la situation en Ukraine, annonce mercredi l'agence Kyodo.

Selon l'agence, les sanctions visent plusieurs banques russes.

Il s'agit d'un quatrième paquet de sanctions antirusses adoptées par Tokyo depuis mars dernier. Les premiers trois paquets ont été adoptés beaucoup plus tard que ceux des partenaires occidentaux du Japon et étaient plus modérés.
 


Kiev instaure un service du travail obligatoire en temps de loi martiale

L'Ukraine a instauré un service du travail obligatoire obligeant les habitants du pays d'effectuer des travaux d'utilité militaire en temps de loi martiale, a annoncé le gouvernement ukrainien sur son site internet.

"Nous avons introduit un service du travail obligatoire. Cela signifie que les citoyens seront obligés à effectuer des travaux d'utilité militaire et à participer à l'élimination des séquelles des accidents techniques, catastrophes naturelles et crises militaires pendant la mobilisation et la loi martiale", a indiqué le gouvernement.

Parmi les travaux d'utilité militaire prévus pendant la loi martiale figurent notamment la réparation des fortifications à la frontière ukrainienne, le déblayage des débris et d'autres travaux effectués "pour les besoins des forces armées et d'autres formations militaires".

Les personnes engagées aux travaux signeront des contrats de travail spéciaux.

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Selon les données des Nations unies établies au 11 septembre, les hostilités ont déjà fait environ 3.200 morts et plus de 8.000 blessés parmi les civils.

Les autorités de Kiev ont signé le 5 septembre à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, bien que les observateurs internationaux constatent que la trêve est globalement respectée.
 


Ukraine/conflit: 1.300 morts civils dans la région de Donetsk

Le conflit dans l'est de l'Ukraine a fait, rien que dans la région de Donetsk, 1.300 morts parmi les civils, dont 23 enfants, a annoncé mercredi la vice-gouverneure de la région, Elena Periaïeva.

Selon elle, les 23 enfants morts sont des mineurs de moins de 18 ans. Le conflit a fait également au moins 3.500 blessés dont 45 enfants.

La responsable a aussi admis qu'en réalité,  le nombre de blessés pouvait être beaucoup plus élevé, car certains d'entre eux étaient soignés dans les régions voisines.

"Concernant les blessés, actuellement, on dénombre 3.500 blessés. Ce sont ceux qui ont été soignés dans notre région", a indiqué la responsable.

De son côté, le vice-premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Andreï Pourguine a déclaré lundi, que le conflit armé avait fait 4.000 morts dans la région de Donetsk.
 


Russie-Europe: le secteur énergétique bloqué par les sanctions

Les sanctions technologiques infligées par les USA et l'UE au secteur pétrolier russe pourraient également affecter le secteur gazier, écrit mercredi le quotidien Kommersant.

Dans certains cas, en effet, les compagnies pétrolières et gazières utilisent les mêmes équipements. Le géant russe Gazprom reconnaît déjà que les fournisseurs préfèrent assurer leurs arrières. Dans le même temps, le désarroi règne sur le marché: ni les compagnies pétrogazières russes ni leurs partenaires occidentaux n'arrivent encore à comprendre comment travailler dans le contexte des sanctions. Des amendes élevées pourraient être infligées à quiconque essaierait de les contourner et les partenaires étrangers sont donc très prudents.

La conférence Pétrole et gaz de Sakhaline 2014 a mis en évidence que les acteurs du secteur pétrogazier n'avaient toujours pas compris comment travailler dans le cadre des sanctions adoptées contre la Russie. Les rapporteurs ont tenté d'arrondir les angles à ce sujet.
Le gouverneur de la région de Sakhaline Alexandre Khorochavine et le vice-ministre de l'Energie Kirill Molodtsov ont ainsi répété que les sanctions n'affecteraient pas les accords de partage de production déjà actifs, laissant entendre qu'il existait une part de risque pour les nouveaux projets. Le vice-ministre Kirill Molodtsov a reconnu que l'analyse des conséquences juridiques des sanctions n'était pas achevée et demanderait du temps pour comprendre quels équipements et quels projets exactement sont concernés.

Contrairement aux attentes, les représentants des partenaires étrangers des compagnies russes – Shell et ExxonMobil – n'ont pratiquement pas participé à la conférence. L'unique rapport d'Exxon Neftegaz Ltd concernait les questions techniques du travail sur le plateau. En marge du forum, certains prestataires européens ont constaté que les sanctions avaient "complètement changé l'espace de travail", reconnaissant qu'ils ignoraient quelles formes de coopération seraient conservées.

Selon le vice-président de Gazprom Alexandre Medvedev, le monopole est doté à 90% de ses propres technologies et équipements dans les projets gaziers. Mais même si les sanctions concernent seulement le pétrole, "les codes de certaines positions industrielles sont identiques pour le pétrole et pour le gaz". "Nous sommes confrontés à ce problème quand les fournisseurs, craignant les sanctions, cherchent à adapter leurs positions marchandes par rapport aux listes de sanctions", explique le haut responsable. Il a suggéré que l'interprétation de ces mesures dépendait de la position de chaque pays en particulier. Par exemple, les régulateurs allemands ont autorisé Europipe à fournir des tuyaux pour le projet South Stream, alors que des questions s'étaient également posées.

Une source d'une compagnie pétrolière souligne que pratiquement tous les acteurs du marché sont confrontés au même problème: certains sous-traitants refusent les fournitures en motivant leur décision par les sanctions, bien que les achats soient autorisés pour un projet concret et ne pourraient être utilisés à d'autres fins. D'autres sociétés ajournent les livraisons en attendant les explications des autorités.

Vitali Krioukov, directeur de Small Letters, souligne que les fournisseurs ont bien des choses à craindre et que leur réaction est logique. Il rappelle que cet été, BNP Paribas a déboursé presque 9 milliards de dollars aux USA après les réclamations du Trésor américain concernant le contournement des sanctions contre le Soudan, l'Iran et Cuba. A la fin de l'été les mêmes accusations ont été portées contre la Commerzbank allemande, qui risque une amende de 650 millions de dollars. "Dans ces circonstances, il serait plus raisonnable financièrement de quitter le marché russe", indique l'expert. Les compagnies russes espéraient que leurs partenaires occidentaux trouveraient un moyen de contourner les sanctions mais "ces derniers ne cherchent pas à le faire – ils ne veulent pas prendre de risques", conclut Vitali Krioukov.
 


Gaz pour l'Ukraine: niveau record des livraisons depuis la Slovaquie

Les livraisons de gaz en flux inversé de Slovaquie vers l'Ukraine ont atteint leur niveau journalier maximum, a annoncé mardi à RIA Novosti le porte-parole de l'opérateur de transport de gaz slovaque Eustream, Vagram Cugurjan.

"Les livraisons inversées de gaz de Slovaquie en Ukraine ont atteint leur niveau journalier maximum, à 27 millions de mètres cubes", a-t-il indiqué.

Au total, depuis le début des livraisons en flux inversé le 2 septembre dernier, celles-ci ont permis de fournir environ 543 millions de mètres cube de gaz, a précisé le responsable.

Selon lui, le gazoduc rénové Vojany-Oujgorod devrait permettre de livrer de façon stable à l'Ukraine 27 millions de mètres cubes de gaz par jour à partir du 1er mars 2015.

Auparavant, le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré que les livraisons depuis la Slovaquie permettraient de compenser à 40% les fournitures de gaz russe.

M. Cugurjan a rappelé, sans les nommer, que plusieurs sociétés européennes s'étaient engagées à assurer le remplissage de ce pipeline dans le cadre de la procédure Open Season.

Le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak avait auparavant fait savoir que son pays assurerait le transport de gaz sur demande de l'Ukraine afin de l'aider à diversifier ses itinéraires de livraison. L'Ukraine consomme environ 50 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont la moitié est importée de Russie.

Les spécialistes d'Eustream ont réalisé l'été dernier un audit de l'état technique du gazoduc Vojany-Oujgorod, construit il y a 15 ans, et posé un tube supplémentaire de 400 m jusqu'à la frontière ukrainienne. La compagnie ukrainienne Naftogaz a acheté la majorité des capacités de transit du nouveau gazoduc jusqu'en 2019.

Le 16 juin dernier, à l'issue de longues négociations infructueuses, le groupe public russe Gazprom a introduit un système de prépaiement des livraisons de gaz pour l'Ukraine. La société russe affirme que cette décision sera sans incidence sur les exportations de gaz russe vers l'Europe. La dette accumulée par l'Ukraine pour les importations de gaz naturel russe dépassait à cette date 5 milliards de dollars.

Une nouvelle rencontre tripartite Russie-Ukraine-UE sur le gaz se tiendra le 26 septembre à Berlin.

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