Ukraine. UE/embargo russe: les revenus de 9,5 millions d'agriculteurs affectés

Ria Novosti Jeudi le 25 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'embargo russe sur les importations de produits agricoles de l'UE pourrait affecter les revenus de 9,5 millions d'agriculteurs européens, a annoncé mercredi le parlement européen sur son site officiel.

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"Les restrictions globales appliquées actuellement par la Russie pourraient mettre en péril 5 milliards d'euros d'échanges commerciaux et affecter les revenus de 9,5 millions d'agriculteurs européens", a indiqué le parlement européen dans un communiqué.

La Russie est le deuxième importateur de produits agricoles européens.

Le gouvernement russe a publié le 7 août dernier une liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les légumes et les fruits.
 


La cote de popularité de Poutine atteint 86% (sondage)

La cote de popularité du président russe Vladimir Poutine a atteint 86% en septembre contre 84% en août, selon un sondage réalisé par le centre d'analyse russe Levada.

La cote de popularité du premier ministre russe Dmitri Medvedev n'a pas changé depuis août (71%).

En juillet dernier, 85% des Russes ont approuvé les activités du président Poutine et 65% celles du premier ministre Medvedev.

Il y a un an, en août 2013, la cote de popularité de M.Poutine était de 63% et celle de M.Medvedev de 51%.

Les cotes de popularité du président et du premier ministre ont battu plusieurs records après les Jeux olympiques d'hiver 2014 de Sotchi et l'adhésion de la Crimée à la Russie en mars dernier.

62% des Russes (contre 43% en janvier dernier) sont persuadés que tout va bien en Russie. 22% des personnes interrogées estiment que le pays est sur une mauvaise voie.

Le sondage a été réalisé du 19 au 22 septembre auprès de 1.600 habitants de 134 agglomérations dans 46 régions de Russie. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.
 


Crimée: une députée européenne défend la position de ses électeurs

La députée européenne Tatjana Zdanoka, coprésidente de l'Union russe de Lettonie, a appelé le président du Parlement européen Martin Schulz à ne pas l'empêcher de défendre la position de ses électeurs sur la Crimée, l'ancienne région ukrainienne aujourd'hui passée sous giron russe.

En août, lors d'une visite en Crimée, Tatjana Zdanoka avait qualifié ce territoire de "terre à part", "d'endroit où les Russes ont montré qu'ils voulaient défendre leur droit d'avoir leur propre culture, les droits de l'homme et ceux de la population à l'autodétermination".

Plus d'un mois plus tard Schulz, a envoyé à Zdanoka une lettre qualifiant sa visite en Crimée d'"extrêmement inappropriée pour l'image et la crédibilité" du Parlement européen, qui a exprimé un avis contraire dans ses résolutions. Le président du Parlement a annoncé qu'il informerait immédiatement Kiev de la condamnation de la visite et des propos de la députée. Le président de la commission des affaires étrangères Elmar Brok a également rédigé une lettre critique suggérant à Zdanoka de consulter des juristes indépendants au sujet du statut de la Crimée. Selon lui, le référendum a été "organisé illégalement et n'a aucune signification".

"Aucun dirigeant du Parlement européen n'est mon employeur et n'a le droit de m'indiquer ce que je dois dire et où. J'agis en conformité avec mes convictions et le programme du parti pour lequel mes électeurs ont voté", a répondu Mme Zdanoka dans sa lettre, dont une copie a été obtenue par RIA Novosti.

La députée européenne a rappelé qu'elle était observatrice au référendum de Crimée et n'avait pas besoin de consulter des "juristes-théoriciens". Selon elle, "la république de Crimée a exactement le même droit à l'autodétermination que l'Ecosse, la Catalogne, la Corse et toute autre région ethnique en Europe".

"Si vous continuez à essayer d'attenter au devoir et au droit fondamental d'un député européen à exprimer et à défendre la position de ses électeurs, les prochaines élections se termineront par la défaite de vos partis dirigeants et le triomphe des opposants à l'existence de l'UE. Parce que sans la liberté d'expression, l'Union européenne est un instrument d'intégration internationale hostile aux populations", a déclaré Tatjana Zdanoka.
 


Vol MH17: les experts sur place au printemps 2015 (journal)

Les experts internationaux enquêtant sur le crash du Boeing malaisien dans l'est de l'Ukraine ne retourneront sur les lieux de la catastrophe qu'au printemps 2015, si la situation ne change pas dans la région, annonce jeudi le journal New Straits Times.

"Il s'agit d'une décision prise en commun par les trois pays (Australie, Malaisie et Pays-Bas, ndlr)", a indiqué au journal le chef de la police malaisienne Khalid Abou Bakar qui se trouve actuellement à Kiev.

"Les affrontements entre les forces du gouvernement ukrainien et les séparatistes de Donetsk ont lieu presque tous les jours, ce qui rend périlleux le travail des enquêteurs et des équipes de récupération (de restes humains et de fragments de l'avion, ndlr)", a-t-il expliqué.
 


Onu: Moscou tacle l'intervention du premier ministre ukrainien

L'intervention du premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk à la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu a fait l'objet de critiques virulentes de la part du représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies Vitali Tchourkine, annonce jeudi le correspondant de RIA Novosti.

"Il est étrange que le premier ministre ukrainien, au lieu de s'occuper des très nombreux problèmes de son pays qui se trouve au bord du gouffre économique, se soit rendu à New York pour intervenir tard dans la soirée devant la salle à moitié vide de l'Assemblée générale", a indiqué aux journalistes russes M.Tchourkine.

"Il est encore plus étrange que son intervention se soit terminée par un message mélodramatique  au président Poutine", a poursuivi l'ambassadeur russe.

Selon lui, "Iatseniouk aurait oublié que c'est à Piotr Porochenko que revient le poste de président de l'Ukraine et que ce dernier mène un dialogue étroit avec le président Poutine". "Ce dialogue a rendu possibles les récentes ententes de Minsk qui ouvrent, comme nous l'espérons, la voie au règlement de la crise en Ukraine", a conclu M.Tchoukine.

Arseni Iatseniouk, critiquant la politique de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine, a terminé son intervention par un "message personnel" au président russe: "Monsieur Poutine, vous pouvez gagner la bataille contre l'armée, mais vous ne vaincrez jamais le peuple, la nation ukrainienne unie".
 


Ukraine: Iatseniouk appelle à ne pas lever les sanctions antirusses

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a appelé les puissances occidentales à ne pas lever leurs sanctions antirusses tant que Kiev n'aurait rétabli le contrôle sur l'ensemble du territoire ukrainien.

"Nous demandons à nos partenaires de ne pas lever leurs sanctions tant que l'Ukraine n'aurait pas repris le contrôle de l'intégrité de son territoire, commençant par l'est du pays et finissant par la Crimée", a déclaré le chef du gouvernement ukrainien intervenant devant l'Assemblée générale de l'Onu.

"Nous respectons les engagements que nous avons assumés dans le cadre du programme de non-prolifération nucléaire, mais nous avons besoins de garanties d'intégrité territoriale, de sécurité et d'indépendance", a expliqué M.Iatseniouk.

Suite au rattachement de l'ex-république ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars dernier, dénoncé comme une annexion par les autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'UE ont imposé des sanctions visant des compagnies, des banques et des secteurs entiers de l'économie russe. Le dernier train de sanctions a été adopté le 12 septembre.
 


Washington débloque 25 M USD d'aide à Kiev

Le président américain Barack Obama a chargé le secrétaire d'Etat John Kerry d'accorder à l'Ukraine 25 millions de dollars supplémentaires, rapporte jeudi le correspondant de RIA Novosti à Washington.

Ce montant est destiné à couvrir la livraison d'équipements militaires et l'entraînement des forces armées ukrainiennes par le département de la Défense (5 M USD), ainsi que l'octroi d'aide non-létale provenant d'autres départements et institutions US (20 M USD).

Selon un communiqué diffusé par la Maison Blanche, l'assistance américaine vise à "soutenir les efforts déployés par le gouvernement ukrainien face à la crise actuelle".

Depuis le début de l'année en cours, les Etats-Unis ont déjà octroyé à Kiev environ 290 M USD d'aide et des garanties financières pour 1 milliards de dollars.
 


300.000 Ukrainiens ont demandé l'asile en Russie

Près de 300.000 Ukrainiens ayant fui les hostilités dans le sud-est de l'Ukraine ont demandé l'asile en Russie, a annoncé mercredi à Moscou le directeur du Service fédéral des migrations de Russie (FMS) Konstantin Romodanovski.

"Près de 300.000 Ukrainiens ont demandé à obtenir le statut de réfugié ou un permis de séjour temporaire", a indiqué M.Romodanovski lors d'une rencontre avec le premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Selon lui, les demandeurs d'asile représentent plus d'un tiers des ressortissants ukrainiens se trouvant en Russie.

"Plus de 2,8 millions de personnes (des habitants du sud-est de l'Ukraine) ont traversé la frontière russo-ukrainienne depuis le 1er avril dernier. A présent, plus de 875.000 habitants de Lougansk, de Donetsk et de leurs régions se trouvent en Russie", a précisé M.Romodanovski.

 


Ebola, "agression russe" et EI, menaces mondiales selon Obama

Intervenant mercredi lors de la 69e session de l'Assemblée générale de l'Onu, le président américain Barack Obama a dressé la liste des principales menaces actuelles dans le monde, en citant le virus Ebola, l'"agression" de la Russie en Europe et l'offensive des djihadistes en Syrie et en Irak.

"Alors que nous nous sommes réunis ici, le virus Ebola sévit en Afrique de l'Ouest (…), l'agression russe en Europe rappelle une époque où les grandes nations piétinaient les petites à la  poursuite de leurs propres ambitions territoriales, et la cruauté des terroristes en Syrie et en Irak nous pousse à scruter le cœur des ténèbres", a déclaré le locataire de la Maison Blanche.

Fustigeant l'"agression russe" en Europe, notamment l'"annexion" de la Crimée par Moscou et son soutien aux séparatistes prorusses en Ukraine, il a toutefois cité la lutte contre l'extrémisme en tant que priorité des efforts internationaux actuels.
 


Ukraine: Moscou prépare le 4e convoi humanitaire

La Russie prépare son quatrième convoi d'aide humanitaire destinée aux habitants du sud-est de l'Ukraine, a annoncé mercredi à Moscou le vice-ministre russe des Situations d'urgence Vladimir Stepanov.

"La collecte d'aide humanitaire est déjà en cours. Une décision sur la date d'envoi du convoi sera prise par la voie diplomatique", a indiqué M.Stepanov lors d'une réunion du Comité de soutien public aux habitants du sud-est de l'Ukraine.

La Russie a déjà envoyé trois convois d'aide humanitaire dans le Donbass, où Kiev mène depuis avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch.

Deux convois humanitaires russes se sont rendus à Lougansk et le troisième à Donetsk. Selon M.Stepanov, chaque convoi achemine des vivres pour deux ou trois semaines, et les habitants des régions en crise ont besoin de nouvelles cargaisons humanitaires.
 


Paris: appel en faveur d'une politique indépendante à l'égard de la Russie

Une réunion intitulée "Nécessité d'une politique indépendante française en Europe de l'Est", à laquelle prenaient part cinq intervenants, s'est tenue lundi au siège du parti UMP (droite), a indiqué à RIA Novosti Pierre Gentillet, leader des jeunes de la Droite populaire.

En présence d'environ 350 personnes venues assister à l'événement, le député UMP des Français de l'étranger Thierry Mariani, qui revient d'un voyage en Russie avec 14 parlementaires français de tous horizons politiques, a indiqué qu'"une relative incompréhension" régnait à Moscou face à la politique étrangère de Paris.

Alexandre Latsa, entrepreneur, analyste et écrivain français résidant à Moscou, a rappelé que l'embargo décrété par la Russie sur les produits alimentaires européens était la conséquence directe de la "politique maladroite" de Bruxelles. Selon lui, l'UE est devenu un "organe dépourvu de toute souveraineté" et s'est "transformé en simple chambre d'enregistrement des décisions américaines".

"Cette politique visant à exacerber les tensions avec la Russie ne contribuera qu'à faire perdre des parts de marché à la France, sans avoir la moindre conséquence sur la politique de Moscou", a estimé l'entrepreneur.

Chef d'entreprise installé en Russie, Xavier Moreau a de son côté mis en garde contre la résiliation du contrat de livraison par la France de navires de classe Mistral à la Russie, qui aura de graves implications pour le complexe militaro-industriel français. Selon lui, au-delà des aspects commerciaux, l'Union européenne "est en guerre contre le modèle civilisationnel russe, dont le social-conservatisme, le souverainisme, et la défense des valeurs chrétiennes séduisent de plus en plus les populations européennes".

Les intervenants, parmi lesquels figuraient également Pierre Gentillet et Denys Pluvinage, président de l'Institut franco-russe, ont espéré que la France renouerait "avec une politique et une diplomatie authentiquement gaullienne, et donc souveraine".

Suite au rattachement de l'ex-république ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars dernier, les Etats-Unis et l'UE ont imposé plusieurs trains de sanctions visant des compagnies, des banques et des secteurs entiers de l'économie russe. La Russie a répliqué en interdisant pendant un an les importations de produits alimentaires des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

En France, les tensions se sont cristallisées autour de la vente des navires Mistral à la Russie. Après avoir déclaré dans un premier temps que le contrat serait réalisé, le président François Hollande a finalement estimé que les conditions actuelles n'étaient pas réunies pour la livraison du Mistral, la situation pouvant toutefois changer.
 


La Pologne va-t-elle armer l'Ukraine?

A peine le nouveau gouvernement polonais avait-il prêté serment que ses ministres s'opposaient déjà sur la question des livraisons d'armes à l'Ukraine, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

La nouvelle première ministre polonaise, Ewa Kopacz, a déclaré que son pays devait "se conduire comme une femme polonaise raisonnable". Certains en ont conclu que la Pologne allait changer sa position, excessivement active, vis-à-vis du conflit en Ukraine.

Mais lundi, suite à la déclaration de la chef du gouvernement, le nouveau vice-premier ministre et ministre de la Défense de la Pologne Tomasz Siemoniak a annoncé à la Radio ZET: "La partie ukrainienne étudie actuellement nos capacités. Nous avons une procédure et des entreprises qui, je pense, rêveraient d'exporter leurs armes si l'Ukraine se montrait intéressée. Elle pourrait être un bon partenaire".

Le ministère de la Défense explique lui-même la contradiction entre ses propos et ceux de la première ministre: "J'ai rencontré vendredi le ministre ukrainien de la Défense. Nous avons évoqué le sujet et à la demande de la partie ukrainienne, que je considère tout à fait justifiée, nous avons convenu de ne pas faire de déclarations à ce sujet. Les Ukrainiens pensent qu'il est préférable d'évoquer ce genre de sujets dans le silence des bureaux et d'agir, plutôt que de s'en vanter dans la presse".

Quels types d'armements la Pologne pourrait-elle vendre à l'Ukraine? Deux experts, russe et polonais, ont accepté de partager leur avis sur le sujet.

Andrzej Talaga, directeur stratégique à Warsaw Enterprise Institute:

Autant que je sache, jusqu'à présent le gouvernement polonais n'a pas autorisé la vente d'armes létales comme l'artillerie ou les chars. En revanche, il a donné le feu vert à la vente de gilets pare-balles, de casques, de systèmes de pointage et de guidage de tir, de communications, de suivi de cible, ainsi que de drones à courte portée. La Pologne peut en vendre et cela ne devrait poser aucun problème avec la Russie, je pense. La deuxième chose que la Pologne est prête à faire, c'est d'assurer la maintenance du matériel militaire ukrainien. Le président ukrainien a récemment déclaré que le pays avait perdu 65% de son matériel militaire. Il est question du matériel opérationnel car tout le reste est inutilisable. Ce matériel, la Pologne est capable de remettre en état parce qu'elle dispose d'un savoir-faire et des mêmes éléments – les mêmes chars T-72, les hélicoptères Mi-24, Mi-17 et Mi-8, des systèmes d'artillerie semblables qui sont retirés du service en Pologne, mais il reste encore des entreprises qui les réparent. Nous pourrions le faire avec l'aval du gouvernement.

Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyse stratégique et technologique:

Premièrement, le ministère de la Défense polonais n'est pas responsable de la vente d'armes. C'est le ministère de l'Economie qui s'en charge, et le ministère des Affaires étrangères pourrait avoir son avis sur la question. Par conséquent, je ne prendrais pas très au sérieux cette annonce. Deuxièmement, malgré toute sa politique ostentatoire et malgré le fait qu'elle soit l'une des initiatrices, avec la Suède, de la politique européenne du Partenariat oriental, pour les questions de ce genre la Pologne consultera très probablement les Etats-Unis. Or ces derniers ont récemment refusé à Piotr Porochenko de lui livrer des armes, du moins des systèmes de combat, et ils n'encourageront certainement pas la Pologne à le faire. Troisièmement, la Pologne possède effectivement son propre complexe militaro-industriel. Il n'est pas aussi puissant qu'à l'époque du Pacte de Varsovie mais le groupe Polski Holding Obronny, anciennement Bumar, fabrique des armements qui pourraient être exportés en Ukraine - des équipements du soldat du futur Bumar Zolnierz aux véhicules blindés de combat d'infanterie Rosomak, produits sous licence finlandaise.
 


Nouvelles sanctions japonaises: "démarche inamicale" (Moscou)

Moscou est déçu par les nouvelles sanctions du Japon et les considère comme une démarche inamicale, a indiqué mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Nous sommes déçus par l'annonce mercredi 24 septembre de nouvelles mesures restrictives du Japon contre la Russie. Cette décision de Tokyo paraît illogique à la lumière des ententes concrètes enregistrées les 5 et 19 septembre par le groupe de contact de Minsk sur l'instauration du régime de cessez-le-feu dans le sud-est de l'Ukraine", lit-on dans le communiqué.

"Nous considérons cette démarche inamicale comme une nouvelle preuve de l'incapacité du Tokyo de pratiquer une politique extérieure indépendante", souligne la diplomatie russe.

Le gouvernement nippon a annoncé mercredi avoir adopté un "paquet supplémentaire" de mesures restrictives contre Moscou en raison de la situation en Ukraine. Ces nouvelles sanctions visent cinq banques russes, notamment Sberbank, VTB, Vneshekonombank, Gazprombank et Rosselkhozbank.

Il s'agit d'un quatrième paquet de sanctions antirusses adoptées par Tokyo depuis mars dernier sur fond de crise en Ukraine. Les premiers trois paquets ont été adoptés beaucoup plus tard que ceux des partenaires occidentaux du Japon et étaient plus modérés.

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