Syrie. Terrorisme: le président iranien fustige la stratégie erronée de l'Occident

Ria Novosti Vendredi le 26 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les erreurs stratégique de l'Occident au Proche-Orient, en Asie centrale et dans le Caucase ont transformé ces régions en refuges pour terroristes, a déclaré jeudi à New York le président iranien Hassan Rohani .

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La stratégie erronée de l'Occident au Proche-Orient, en Asie centrale et dans le Caucase a transformé ces parties du monde en refuges pour terroristes et extrémistes", a affirmé M.Rohani, s'adressant aux participants de la 69e session annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies.

Selon le dirigeant iranien, "les agressions militaires contre l'Afghanistan et l'Irak et les ingérences inappropriées en Syrie sont des exemples éclatants de l'approche stratégique erronée appliquée au Proche-Orient".


L'EI compte attaquer la France et les Etats-Unis (médias)

Le groupe djihadiste Etat islamique envisage d'organiser des attentats dans le métro de Paris et plusieurs villes américaines, ont rapporté jeudi les médias internationaux se référant au premier ministre irakien Haïder al-Abadi.

"Je reçois des informations crédibles de Bagdad où on a arrêté plusieurs membres du réseau qui envisage d'organiser des attentats" dans le métro de Paris et aux Etats-Unis, a indiqué M.Al-Abadi qui assiste à la 69e session de l'Assemblée générale de l'Onu à New York.

Le groupe terroriste Etat islamique (EI), appelé autrefois Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait auparavant principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
 


Hassan Rohani, président de l'Uran

Téhéran s'engage à développer son programme nucléaire pacifique, y compris l'enrichissement d'uranium, conformément au droit international, a déclaré jeudi à New York le président iranien Hassan Rohani.

"Nous nous engageons à développer notre programme nucléaire pacifique, y compris l'enrichissement d'uranium, et à bénéficier de tous les droits dans le domaine nucléaire sur le sol iranien dans le cadre du droit international", a souligné M.Rohani lors de la 69e session annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies.

Et d'ajouter que son pays refusait d'être limité dans son programme d'enrichissement d'uranium comme l'exigent les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux.

Auparavant, lors d'une rencontre avec des membres des cercles de réflexion américains en marge de la session, le dirigeant iranien a fait remarquer que tous les pays signataires du Traité de non-prolifération (TNP) avaient les mêmes droits.

"Le TNP ne dit nulle part quel doit être le nombre des centrifugeuses", a-t-il rappelé.
 


Turquie: plus de 1,5 million de réfugiés syriens

Plus de 1,5 million de réfugiés syriens se trouvent actuellement en Turquie, a annoncé vendredi à Ankara le premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

"Nos frontières sont ouvertes. Nous avons déjà démontré que nous sommes prêts à partager tout ce que nous avons. Le nombre total des réfugiés syriens en Turquie a dépassé 1,5 million", a indiqué M.Davutoglu.

Des dizaines de milliers de Syriens ont traversé la frontière turque depuis le 19 septembre. Ils fuient les hostilités entre les extrémistes de l'Etat islamique (EI) et les Kurdes de Syrie dans le nord du pays, surtout dans la zone d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde). Les camps de réfugiés turcs ont hébergé 300.000 personnes.

La Turquie a débloqué près de 4 milliards de dollars pour aider les réfugiés. Dans le même temps, des manifestations anti-syriennes se déroulent dans certaines villes du pays.
 


La France en Irak: l'UMP appelle à ne pas violer le droit international

Les députés du parti Union pour le mouvement populaire (UMP) ont mis en garde les autorités françaises contre les actions susceptibles de violer le droit international, annoncent vendredi les médias français.

"Le droit international n’est pas à géométrie variable. On ne peut frapper unilatéralement en Syrie et reprocher en même temps aux Russes leurs actions, réelles ou supposées, en Ukraine", indiquent les députés, en redoutant une "escalade".

Par ailleurs, ils ont appelé à davantage de discrétion dans les médias concernant l'intervention française en Irak, les informations publiées susceptibles de profiter au djihadistes.
 



L'Organisation de la coopération islamique ne remplit pas sa mission (experts)

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) fête cette année son 45ème anniversaire et suscite des avis contradictoires dans le monde arabe - de très négatifs à prudemment optimistes. RIA Novosti a interrogé des experts et politologues arabes pour comprendre ce qu'ils désapprouvaient et ce qu'ils attendaient de l'organisation dans le monde islamique.

L'OCI, "complice des crimes de l'EI"?

Les Irakiens sont persuadés qu'en raison de sa position passive l'OCI est complice des crimes commis sous couvert de l'islam par l'organisation sunnite extrémiste Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. "C'est un crime de rester silencieux quand on voit les sévices perpétrés par l'EI en Irak au nom de l'islam. Pourquoi l'OCI n'intervient pas? C'est son devoir direct!", a déclaré à RIA Novosti un habitant de Mossoul, de la tribu de Kurdes yézidis. Les Irakiens sont convaincus que l'OCI "doit intervenir en faveur de l'islam et dénoncer la folie des idées répandues par les extrémistes religieux".

Les politiciens irakiens, quant à eux, veulent renforcer le rôle de l'Irak à l'OCI. "En dépit de tout, cette organisation est primordiale pour l'Irak. Les solutions directes permettant de parer les conflits religieux et les agressions envers la civilisation et l'humanité auxquels est confronté notre pays passent directement par les organisations de ce genre", estime le chef de l'Alliance démocratique civile au parlement irakien, Mithal al-Alusi.  

Une représentation des intérêts occidentaux

L'attitude envers cette organisation en Syrie, dont le statut de membre a été suspendu à cause du conflit intérieur dans le pays, est encore plus critique. "L'OCI ne se différencie en rien d'autres organisations régionales qui ont perdu leur rôle et représentent entièrement les intérêts des puissances occidentales au détriment de l'idée de cohésion islamique", estime le député syrien de la province d'Alep, Faysal Azuz.  

Le député est persuadé que l'isolement de la Syrie et "la mauvaise appréciation des événements en Syrie, en ne prenant en compte que l'avis du Qatar, de la Turquie et de l'Arabie saoudite" en est la preuve. "L'OCI est devenue une sorte de Ligue arabe – un exécutant complètement soumis aux décisions occidentales, qui bafouille totalement les intérêts des peuples islamiques, ainsi qu'une arme docile entre les mains des pays de la région qui disposent d'importantes capacités financières", pense Faysal Azuz.

C'est également l'avis de la chef du comité pour les droits de l'enfant et de la femme au parlement syrien, Wafa Mualla. "Les organisations régionales comme l'OCI et la Ligue arabe ont perdu ces dernières années leur aptitude à prendre des décisions impartiales dans l'intérêt de la région. Leur travail est souvent paralysé en raison de positions opposées sur des problèmes concrets. Dans ces conditions, la victoire et la "vérité" se retrouvent du côté de celui qui est le plus riche et qui a des partisans plus influents en Occident", estime Wafa Mualla.

Une religion de la compassion

Selon le politologue irakien Raïd al-Azzawi, professeur à l'université américaine du Caire, la principale mission de l'OCI consiste à "rétablir la véritable image de l'islam, pervertie par plusieurs organisations extrémistes" aux yeux de la communauté internationale. "Il faut redonner à l'islam ses titres de religion de compassion, de miséricorde et de haute valeur morale", estime le politologue.

Selon lui, ces dernières années, l'OCI n'a pas réussi à relever ce défi à cause des "contradictions internes et des interprétations altérées de certains pays membres dans le règlement des problèmes globaux, ainsi qu'en raison d'une appréciation incorrecte des problèmes extrêmement complexes survenus dans le monde musulman". Le politologue est convaincu que les lacunes de l'OCI ont entraîné l'apparition d'un "islam parallèle", professé par divers groupes extrémistes pseudo-islamiques.

Par ailleurs, le politologue souligne que l'OCI demeure tout de même une "tribune importante qui pourrait être entendue dans le monde à condition de procéder à certaines réformes". L'expert accorde un rôle prépondérant à l'Arabie saoudite dans la transformation de l'organisation islamique, Etat qu'il considère comme le "centre spirituel de tous les musulmans et gardien des principaux sanctuaires islamiques", ainsi qu'à l'Egypte – "le plus grand représentant de l'islam modéré".

Un rôle historique – la protection des Palestiniens

Le conseiller du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, Mahmoud al-Habbach, a déclaré à RIA Novosti que l'OCI avait été créée "après le tragique incendie à la mosquée al-Aqsa, avec pour objectif de protéger, de défendre et de soutenir Jérusalem et les intérêts du peuple palestinien".

Mahmoud al-Habbach a appelé l'organisation à "revenir à sa mission historique – protéger le peuple palestinien" et a noté que ces dernières années, "en dépit de certains succès dans la défense des intérêts des pays islamiques, on ressentait une régression significative".

Pour sa part, le vice-président du Conseil législatif palestinien Ahmed Bahr a souligné l'importance de l'activité de l'OCI pour la "prévention de l'agression d'Israël contre les Palestiniens et la traduction en justice des responsables de cette agression par le biais des tribunaux internationaux".

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) fête cette année son 45ème anniversaire. 57 pays de population majoritairement musulmane en sont actuellement membres. L'OCI est appelée à défendre les intérêts du monde islamique sur l'arène internationale. La Russie est observatrice à l'OCI depuis 2005. L'organisation a été fondée le 25 septembre 1969 après la première réunion des dirigeants de pays musulmans en août 1969 , suite à l'incendie de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem-Est déclenchée par un fanatique religieux. Le sommet de l'OCI se réunit tous les trois ans. Le dernier en date s'est tenu en Arabie saoudite en 2012.
 


Raids contre l'EI: risque d'attentats terroristes en Turquie (Washington)

L'ambassade US en Turquie a mis en garde les ressortissants américains contre de possibles attaques terroristes dans le contexte des opérations menées contre l'Etat islamique dans la Syrie voisine, rapportent jeudi les médias occidentaux.

"En raison du début des actions militaires contre le groupe Etat islamique en Syrie nous rappelons aux ressortissants américains que des attentats terroristes majeurs ont par le passé eu lieu sur le territoire turc. A l'heure actuelle, le niveau de menace terroriste visant des ressortissants américains reste élevé", précise une déclaration diffusée par l'ambassade.

Selon le document, la situation la plus dangereuse risque de se créer dans les régions est et sud-est, frontalières avec la Syrie et l'Irak.

Mardi 23 septembre, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.   
 
 


Menace terroriste: la France renforce le dispositif de prévention (Elysée)

La France renforcera les mesures de sécurité dans les lieux publics et dans les transports face à la menace d'attaques de la part des djihadistes de l'Etat islamique (EI), lit-on dans une déclaration de l'Elysée dont le texte est parvenu jeudi à RIA Novosti.

"Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports. La loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme en cours d'adoption au parlement permettra, dans le respect des libertés, de contrer plus efficacement encore la menace des combattants étrangers", déclare la présidence française.

Selon la déclaration, la France est en contact permanent avec ses partenaires étrangers pour opposer une riposte efficace et coordonnée à la menace terroriste.

"La France est prête à apporter son soutien à tous les Etats qui en feraient la demande afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures nécessaires", dit le texte.

Par ailleurs, d'après l'Elysée, la France renforcera son soutien aux forces de l'opposition syrienne qui combattent les djihadistes.

Dimanche 21 septembre, des individus inconnus ont enlevé le Français Hervé Gourdel, guide de haute montagne âgé de 55 ans, aux environs de la ville algérienne de Tizi-Ouzou, dans la région de Kabylie, fief des groupes armés islamistes liés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda.

Lundi, les terroristes ont diffusé une vidéo montrant le prisonnier demandant au président François Hollande d'arrêter l'opération militaire en Irak. Mercredi, une autre vidéo intitulée "Message de sang pour le gouvernement français" a été diffusée avec la décapitation du ressortissant français.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur ce crime.

Jeudi, vendredi et samedi ont été déclarés jours de deuil en France. Les drapeaux nationaux seront en berne.
 


Le Caucase dans le collimateur de l'EI

Le ministère de la Sécurité nationale d'Azerbaïdjan vient d'annoncer le succès d'une opération anti-extrémiste: les forces de l'ordre du pays ont interpelé et inculpé 26 citoyens, membres de groupes armés illégaux à différentes époques et participant aux opérations au Moyen-Orient, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le communiqué du service de presse du ministère souligne que les individus appréhendés ont notamment combattu au sein de l'organisation terroriste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ou encore aux côtés des talibans.

Le porte-parole du ministère Arif Babaev a déclaré que les hommes arrêtés étaient soupçonnés d'avoir créé des groupes armés, d'en avoir été membres, d'avoir fourni des armes, des munitions, des explosifs, du matériel militaire et des équipements, ainsi que d'avoir incité des mineurs à commettre des crimes, y compris graves. Les chefs d'inculpation qui pèsent contre les 26 individus sont passibles de peines allant de 20 ans à la perpétuité.

En parallèle, l'enquête a mis au jour le recrutement de citoyens azerbaïdjanais dans les rangs de groupes extrémistes armés se cachant derrière une interprétation erronée des fondements de l'islam. L'exemple de l'Azerbaïdjanais Viougar Doursounaliev, qui a donné sa bénédiction à son fils Elvin pour faire la guerre en Syrie du côté des groupuscules illégaux, témoigne bien du danger que représentent les personnes sensibles à la propagande de ces enseignements extrémistes. Viougar Doursounaliev avait même payé pour envoyer son fils à la guerre, d'après l'enquête, "pour renforcer les convictions religieuses radicales de l'adolescent". Elvin Doursounaliev a ainsi combattu en Syrie de décembre 2013 à avril 2014.

Un autre citoyen azerbaïdjanais, Elchan Gourbanly, s'est également laissé convaincre par la propagande des "théologiens" de l'EIIL. En mai 2014, il s'est rendu en Syrie par la Turquie pour rejoindre les rangs de l'EIIL et suivre une formation militaire à Racca. Puis il a intégré le groupe d'un certain Hattab, dont l'identité n'a pas encore été établie. Au sein de ce groupe Elchan Gourbanly a participé aux opérations en août 2014 dans la province irakienne d'Anbar, où 35 personnes ont trouvé la mort. Elchan a été blessé.

A l'heure actuelle, l'enquête se poursuit pour identifier d'autres criminels.

L'interpellation de ce groupe d'extrémistes indique que les ressortissants des ex-républiques soviétiques qui combattent dans les unités de l'EIIL reviennent tôt ou tard dans leur pays. A en juger par vidéos diffusées par leurs mentors sur internet, ils n'ont pas l'intention de rester les bras croisés lors de leur retour au pays et pourraient causer de sérieux problèmes sécuritaires. De toute évidence, les services de renseignement azerbaïdjanais sont conscients de ces défis et mènent un travail préventif dans le cadre de la législation nationale.
 

 


Les USA attaquent en Syrie, la France en Irak


La coalition antiterroriste menée par les Etats-Unis continue d'attaquer les positions des extrémistes de l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, écrit vendredi 26 septembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

La Belgique et les Pays-Bas souhtaient également participer aux opérations. De son côté le premier ministre britannique David Cameron cherche à persuader son gouvernement de rejoindre la lutte contre les jihadistes en Irak où, depuis la semaine dernière, oeuvre activement l'armée de l'air française.

L'aviation française a continué d'attaquer hier matin les positions de l'EI au nord de l'Irak, alors même que les terroristes ont exécuté un otage français en Algérie mercredi. Le président français François Hollande a déclaré que la France n'avait pas l'intention de réagir aux provocations: "Nous ne reculerons jamais face aux menaces et ne céderons à aucun chantage". Pendant ce temps les alliés, chapeautés par les USA, ont effectué de nouvelles frappes aériennes en Syrie contre les gisements pétroliers contrôlés par les terroristes au nord-est d'Alep, rapporte Euronews. Les troupes gouvernementales syriennes en ont profité pour éliminer un grand groupe de jihadistes près d'Alep. 15 autres extrémistes de l'EI ont été neutralisés suite aux raids en Syrie dans la nuit de mercredi à jeudi, annonce Reuters. Cinq civils ont également été tués.

Ali Haydar, ministre syrien de la Réconciliation nationale, estime que les actions de la coalition vont dans la "bonne direction" car l'alliance n'attaque ni l'armée ni la population syrienne. Washington précise toutefois officiellement qu'il n'est pas question d'une aide à l'armée syrienne. Le département d'Etat américain a l'intention d'apporter un soutien matériel à l'opposition syrienne tant que la menace de l'EI demeurera dans le pays et tant que Bachar al-Assad se trouvera au pouvoir.

L'opération militaire contre l'EI nécessite des moyens financiers conséquents. La chaîne Al Arabiya a calculé que Washington dépensait 87 dollars par seconde pour attaquer les positions des extrémistes de l'EI et ces frais pourraient augmenter si l'Amérique décidait de porter des frappes massives. Dans la nuit de lundi à mardi 47 missiles de croisière Tomahawk ont été lancés en Syrie, dont le prix à l'unité avoisine 1,59 million de dollars.

Les rangs de la coalition s'agrandissent - les pays de l'UE se joignent peu à peu à l'opération menée par les Etats-Unis avec le soutien de cinq pays arabes. Les autorités belges ont déjà déclaré qu'elles rejoindraient le combat contre les jihadistes en mettant à disposition 150 personnels de vol et de maintenance, ainsi qu'en projetant en Irak six chasseurs F-16. Bruxelles se penche actuellement sur la possibilité de former les soldats de l'armée syrienne et des unités d'autodéfense kurdes par les forces d'élite belges.

Le premier ministre britannique David Cameron est intervenu à la 69ème session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York pour souligner la crauté moyenâgeuse des extrémistes de l'EI et en promettant de convaincre son gouvernement de participer à cette "guerre longue mais nécessaire".

David Cameron prône la participation de l'armée de l'air britannique aux opérations contre les extrémistes, mais seulement sur le territoire irakien. Quant à la Syrie, Londres reconnaît que la politique complexe de l'Etat, le refus du monde occidental de reconnaître la légitimité de
Bachar al-Assad et l'absence d'une opposition véritablement efficace en Syrie rendent plus difficiles les raids sur le territoire de ce pays. Le premier ministre a également soutenu la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant les combattants étrangers, qui prévoit que tous les membres de l'Onu doivent "empêcher l'entrée sur son territoire ou le transit" à tout individu suspecté de traverser la frontière pour "financer, planifier, préparer ou commettre des attentats". D'après la résolution, les compagnies aériennes doivent dorénavant fournir préalablement aux autorités les informations sur les passagers.

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