Cameroun - Centrafrique. La Minusca condamne l’enlèvement de civils par le FDPC

Journal du Cameroun Samedi le 04 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a condamné jeudi, 02 octobre, l’enlèvement de civils par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC).

ADS

 La Minusca, que commande le général camerounais Martin Tumenta Chomu sur le volet militaire, fait notamment allusion à une série d’enlèvements effectués par le groupe rebelle créé par Abdoulaye Miskine depuis le 14 septembre 2014.Le FDPC, dont le chef serait aux arrêts à Yaoundé depuis un an, est indexé dans deux enlèvements survenus dans ce pays en crise au village de Zokombo, à 135 km de Bouar, commune située à l’extrême ouest de la Centrafrique.

«le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, le général Babacar Gaye, en appelle, à la suite de la Commission de suivi de l’Accord de Cessation des Hostilités en République Centrafricaine, à la libération immédiate et sans condition de ces otages», peut-on lire dans un communiqué de presse publié hier pour donner la position de la Minusca.

Le général Babacar Gaye rappelle en outre que le FDPC, «signataire de l’Accord de Cessation des hostilités en République Centrafricaine le 23 juillet 2014 à Brazzaville, se doit de respecter ses engagements et à cet égard d’instruire ses éléments de s’abstenir de tels actes contraires aux droits de l’homme et au droit international humanitaire.»

Le FDPC n’agit pas qu’en Centrafrique. Le groupe rebelle a mené un assaut dans la localité de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun le 20 septembre 2014. Les assaillants ont enlevé huit Camerounais au cours de cette attaque, exigeant en retour la libération de leur chef dans un délai de trois jours. A ce jour, l’affaire n’a pas encore trouvé d’issue, les autorités camerounaises se refusant d’obtempérer à des demandes de «voyous».
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS