Syrie. La guerre contre l'EI pourrait durer 30 ans (Leon Panetta)

Ria Novosti Mardi le 07 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La guerre contre l'organisation terroriste Etat islamique (EI) pourrait durer 30 ans en raison des erreurs de l'administration du président Obama, a déclaré mardi l'ancien secrétaire américain à la Défense et ex-directeur de la CIA Leon Panetta dans une interview accordée au quotidien USA Today.

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"Je pense que nous allons au-devant d’une guerre de 30 ans. Il faudra beaucoup de temps pour mener le combat contre ces groupes (…). Je pense que si nous avions commencé il y a deux ans, nous serions en meilleure position", a estimé M. Panetta.

L'ancien secrétaire à la Défense a critiqué les décisions prises par le président américain Barack Obama ces trois dernières années. Selon lui, le retrait des troupes américaines d'Irak a créé "un vide" dans la sécurité de ce pays, qui a permis la prolifération des terroristes.

Leon Panetta a en outre reproché à Barack Obama de ne pas avoir écouté les appels d'Hillary Clinton et du directeur de la CIA qui l'exhortaient à armer en 2012 les opposants au régime du président syrien Bachar el-Assad. L'ancien responsable a estimé que l'implication des Etats-Unis dans le conflit en Syrie aurait pu empêcher les djihadistes de l'EI de se renforcer.   
 


Syrie/Kobane: un parti turc appelle à empêcher le massacre des Kurdes

Le Parti démocratique populaire turc (HDP, pro-kurde) appelle la communauté internationale à empêcher le massacre de civils dans la ville syrienne de Kobane assiégée par l'Etat islamique (EI), lit-on dans une déclaration du HDP diffusée mardi.

"La ville de Kobane, située dans le nord de la Syrie, livre depuis trois semaines une résistance aux djihadistes de l'EI, qui mènent leur assaut à l'aide d'armes lourdes. Kobane représente un modèle possible pour une future Syrie, unifiant les peuples kurde, assyrien, arménien et arabe sur une base démocratique", indique le document dont RIA Novosti a obtenu copie.

Kobane se trouve aujourd'hui dans un isolement presque complet. L'interdiction d'Ankara d'ouvrir un corridor pour la livraison d'armes à Kobane rend impossible la poursuite de la lutte contre les islamistes, souligne le parti.

"Nous appelons la communauté internationale à prendre d'urgence les mesures nécessaires pour empêcher l'extermination des Kurdes à Kobane", conclut le HDP.

A présent, les extrémistes de l'Etat islamique contrôlent environ 60 villages kurdes. Plus de 140.000 civils ont déjà fui Kobane pour la Turquie voisine.

La semaine dernière, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré qu'Ankara ne voulait pas que Kobane passe sous le contrôle de l'EI.

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