Ukraine. UE: possible levée des sanctions contre la Russie fin octobre (officiel)

Ria Novosti Mardi le 14 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les pays de l'Union européenne étudieront fin octobre la possibilité de lever les sanctions imposées contre Moscou, a déclaré mardi aux journalistes le chef de la représentation de l'UE à Moscou Vygaudas Ušackas.

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"Le régime de sanctions sera reconsidéré à la fin du mois en cours en fonction des progrès atteints dans la stabilisation de la situation (en Ukraine, ndlr), le retrait des troupes et le contrôle frontalier. Sur la base de ces progrès, nous déciderons d'une levée partielle ou complète des sanctions", a expliqué le diplomate.

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées en raison de la crise en Ukraine et du rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par les autorités de Kiev.

Fin juillet, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre plusieurs personnalités politiques, des hommes d'affaires et des secteurs entiers de l'économie russe.

Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
 


Ukraine: profonde crise du droit international (Poutine)

Les événements en Ukraine ont mis en évidence une profonde crise du droit international, de nombreux militants des droits de l'homme du monde entier ayant gardé le silence face aux crimes commis contre la population civile, a indiqué mardi le président russe Vladimir Poutine.

"Je tiens à aborder encore un problème très grave qui ne doit laisser personne indifférent. Je parle des événements en Ukraine. Ils ont mis en évidence une crise profonde du droit international, des normes fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec les membres du Conseil des droits de l'homme (CDH) auprès du président russe.

"Nous sommes en présence d'un "deux poids, deux mesures" lors de l'évaluation des crimes contre la population civile dans le sud-est de l'Ukraine, des violations des droits fondamentaux de l'homme à la vie et à l'intégrité personnelle. Les gens y sont soumis à des tortures, à des punitions cruelles et humiliantes, à la discrimination et à des peines sans jugement ni enquête", a souligné Vladimir Poutine.

Et de conclure que malheureusement, de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'homme fermaient tout simplement les yeux sur ces événements, en feignant hypocritement de ne s'apercevoir de rien.
 


Ukraine: le nouveau ministre de la Défense plaide pour une armée forte

Seule une armée forte et bien équipée peut se porter garante de la paix, a déclaré mardi le nouveau ministre ukrainien de la Défense, le général Stepan Poltorak.

"L'Ukraine a besoin de paix, une paix dont seules des forces armées bien entraînées, mobiles et bien équipées peuvent constituer une garantie. J'en suis conscient et je sais ce qu'il faut faire. A cet effet, j'ai besoin de temps et de votre soutien", a déclaré M. Poltorak.

Sur proposition du président ukrainien Piotr Porochenko, le parlement a nommé mardi le général Poltorak, commandant de la Garde nationale, ministre de la Défense du pays. Une fois la nomination approuvée, le nouveau ministre a prêté serment au peuple ukrainien.

Selon l'expert russe Igor Korottchenko, M. Poltorak est un "partisan convaincu des mesures répressives et policières rigoureuses visant à nettoyer le Donbass des éléments hostiles au pouvoir en place à Kiev". L'expert estime que la nomination du commandant de la Garde nationale à la tête du ministère de la Défense est un signal indiquant "que les dirigeants ukrainiens sont prêts à poursuivre la guerre dans le sud-est du pays".

Docteur en pédagogie et travailleur émérite de l'enseignement en Ukraine, le général Poltorak a commandé du 28 février au 16 avril 2014 les troupes du ministère de l'Intérieur avant d'être nommé, le 15 avril 2014, commandant de la Garde nationale du pays.

Créée en mars dernier, cette formation militaire regroupe essentiellement des "unités d'autodéfense" du Maïdan, ainsi que des activistes du groupe ultranationaliste Secteur droit. Les combattants de la Garde nationale se sont rendus tristement célèbres par leur cruauté à l'égard des opposants au régime de Kiev.

 


Union économique eurasiatique: le Kazakhstan ratifie le Traité

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a promulgué la loi de ratification du Traité instituant l'Union économique eurasiatique (UEEA) à partir du 1er janvier 2015, a rapporté le service de presse du président.

"Le chef de l'Etat a promulgué la Loi kazakhe sur la ratification du Traité sur l'Union économique eurasiatique", a indiqué le service de presse.
Le parlement kazakh a adopté la loi de ratification du Traité jeudi dernier.

La Russie et la Biélorussie ont ratifié le traité le 3 et le 9 octobre respectivement.

Signé le 29 mai à Astana, le Traité instituant l'Union économique eurasiatique est un document de base fixant les ententes intervenues entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan et portant sur le passage à une forme plus avancée d'intégration de ces trois pays, qui possèdent déjà un territoire douanier commun (Union douanière). Le Traité achève la création d'un grand marché commun de 170 millions d'habitants dans l'espace de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).
 


Embargo: la Chine lance les livraisons de porc en Russie


La Chine a lancé le 11 octobre les livraisons de porc en Russie pour la première fois depuis 2004, a rapporté lundi le Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).

Un lot de 800 tonnes de porc a été remis sur le territoire chinois aux représentants de Rosselkhoznadzor chargés de contrôler la qualité de porc.

La Russie et la Chine se sont mises d'accord sur les livraisons de porc en Russie en août dernier.

Selon le directeur de Rosselkhoznadzor, Sergueï Dankvert, la Chine remplacera les Etats-Unis et le Canada sur le marché de la viande russe.

La Russie a interdit début août  les importations de produits alimentaires en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les légumes et les fruits.
 


Porochenko s'entretiendra avec Merkel à Milan

Le président ukrainien Piotr Porochenko a convenu par téléphone de tenir des négociations bilatérales avec la chancelière allemande Angela Merkel dans le cadre du prochain sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM), prévu les 16 et 17 octobre à Milan, annonce mardi le site du président.

"Piotr Porochenko et Angela Merkel ont coordonné leurs actions à la veille du sommet du Dialogue Asie-Europe et ont convenu de mener des négociations aux formats tant bilatéral que multilatéral", annonce le site.

Lancé à Bangkok en 1996 à la suite d’une initiative franco-singapourienne, le dialogue Asie –Europe, dit ASEM, a considérablement évolué : de 25 membres à ses débuts, l’enceinte en compte désormais 51, ce qui représente la quasi-totalité de l’Europe et de l’Asie-Océanie, soit près de la moitié du PIB mondial, près de 60% de la population mondiale et 60% du commerce global.

 


Stratégie US 2040: les Américains prennent en compte le rattachement de la Crimée

Les chefs militaires des Etats-Unis ont mis au point un nouveau concept opérationnel intitulé "Win in a Complex World", apportant des réponses aux défis mondiaux, notamment suite aux actions de la Russie en Ukraine, rapporte le Wall Street Journal.

Le journal écrit que ces changements stratégiques ont pris en compte les leçons tirées par les Américains en Irak et en Afghanistan. Ce nouveau concept implique la préparation aux menaces disparates comme "l'élan d'extrémisme en Irak, l'instabilité en Corée du Nord ou l'agression de la Russie en Europe de l'Est".

Dans ce document, la Russie et la Chine sont qualifiées de "puissances concurrentes". Le concept souligne que "la Russie a décidé d'étendre son territoire" et a utilisé ses troupes d'une manière novatrice pour annexer la Crimée et déstabiliser la situation en Ukraine, tout en évitant une réaction de force de la part de l'Otan.

Une approche créative de l'utilisation des forces terrestres est nécessaire pour parer une telle diversité des modes d'agression, explique le concept. "Les cas de ce genre se reproduiront probablement en l'absence de forces terrestres capables de contrer l'armée russe et ses agents irréguliers", annonce le document.

La Russie a toujours nié la participation de ses militaires aux opérations dans l'est de l'Ukraine. Moscou affirme accorder au Donbass un soutien exclusivement moral et humanitaire.

Le général Ray Odierno, chef de l'armée de terre US, confirme que la nouvelle stratégie entérine la pratique actuelle: sept des dix QG divisionnaires sont installés à l'étranger pour mieux coordonner la réaction américaine aux crises.

Le général David Perkins, chef de l'US Army Training and Doctrine Command (Commandement pour la formation et la doctrine de l'armée de terre), a souligné lors de la présentation du concept qu'il partait du fait qu'à chaque fois, l'armée de terre devrait agir "dans une situation inconnue et dans un endroit inconnu et faire face à des ennemis inconnus faisant partie de coalitions inconnues".

Le concept Win in a Complex World couvre les années 2020-2040. Selon Defense News, il remplacera la doctrine Aéroterrestre ("AirLand Battle"), élaborée pendant la Guerre froide pour combattre l'armée soviétique et les alliés de l'URSS.

L'US Army représente l'armée de terre des forces armées américaine. Elle compte 1,1 million d'hommes dont 546.000 en service actif.

 


Poutine à Milan: vers une levée des sanctions (AEB)

Les prochaines visites européennes du président russe Vladimir Poutine et du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pourraient accélérer la levée des sanctions antirusses, estime le président de l'Association des affaires européennes (AEB) Philippe Pegorier.

"Les membres de l'Association s'attendent à ce que l'UE lève ses sanctions visant Moscou et à ce que le gouvernement russe abolisse les sanctions décrétées en réponse", a déclaré M.Pegorier dans une interview accordée à RIA Novosti.

"J'espère que la visite de M.Lavrov à Paris et celle du président Poutine à Milan aideront à résoudre ce problème dans les plus brefs délais. Parce que pour nous, les entrepreneurs, ces sanctions sont un cauchemar", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Mardi 14 octobre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'entretiendra à Paris avec son homologue américain John Kerry. Pour sa part, le chef du Kremlin Vladimir Poutine se rendra à Milan pour prendre part au sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM), qui pourrait donner lieu à une nouvelle réunion au "format normand" consacrée à la crise ukrainienne.

Сe terme fait référence à la première rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le chef d'Etat ukrainien Piotr Porochenko, organisée sous l'égide du président François Hollande et en présence de la chancelière allemande Angela Merkel en marge des commémorations des 70 ans du Débarquement allié en Normandie, le 6 juin dernier.
 


Boeing 777: tirs contre les experts travaillant sur les lieux du crash (insurgés)

L'artillerie ukrainienne a tiré sur des sauveteurs locaux et des représentants de la mission de l'OSCE qui se trouvaient sur les lieux du crash du Boeing 777 malaisien, a annoncé mardi à RIA Novosti le vice-premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Andreï Pourguine.

"Ils (les militaires ukrainiens, ndlr) se sont aperçus, en observant au moyen de jumelles, de la présence d'un attroupement de personnes, et ont tiré des missiles Grad. De toute apparence, ils étaient ravis, car ils espéraient  pouvoir tuer un grand nombre de personnes. Heureusement, les missiles se sont abattus à deux kilomètres du champ sur lequel les experts  ramassaient des effets personnels des passagers  du Boeing", a indiqué le responsable.

Lundi, M. Pourguine a annoncé que pour la première fois, une collecte organisée d'affaires des passagers avait débuté. Des employés du ministère local des Situations d'urgence et des volontaires étaient chargés de la mission.
 


Guerre des sanctions: 5 mds EUR de pertes pour les agriculteurs européens (député)

Les sanctions imposées contre la Russie et la riposte russe ont coûté cinq milliards d'euros aux agriculteurs européens, a annoncé lundi le député européen et secrétaire fédéral de la Ligue du Nord (parti eurosceptique italien) Matteo Salvini, en visite en Crimée.

"Rien que l'Italie perd deux milliards d'euros suite à l'absence d'exportations. Au total, cette situation a déjà coûté aux agriculteurs de l'UE cinq milliards d'euros suite à la limitation des exportations de leurs produits", a indiqué le député.

Selon lui, Bruxelles a débloqué une aide de 200.000 euros, qui ne permettra de rembourser qu'une partie de ces pertes.

M.Salvini a espéré que le bon sens l'emporterait en Europe, et que les Européens pourraient  "devenir maîtres dans leur propre maison".
Le 7 août, le gouvernement russe a publié une liste de produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.

Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.
 


L'argent du FMI ne suffira pas à Kiev

D'après le pronostic du rapport publié durant la session d'automne des organes dirigeants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), le FMI prévoit une accélération de la croissance économique en Russie et dans les pays d'Europe de l'Est en 2015, écrit lundi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Selon le communiqué adopté lors de la session, on constate également la reprise continue de l'économie mondiale depuis la crise de 2008, bien qu'elle soit "plus faible et moins stable que prévu".

La tension géopolitique, notamment en Ukraine et au Moyen-Orient, est, selon le FMI, l'une des principales menaces pour la croissance économique des pays d'Europe centrale et orientale et elle augmente les risques énergétiques pour ces pays.

En 2014, les indices de cette région sont inférieurs aux prévisions, essentiellement en raison de la crise en Ukraine. Le FMI a revu à la baisse les pronostics de croissance pour la région en 2014 de 1,6 à 1,2%, et de 2,5 à 1,7% pour 2015. Quant à la Russie, le FMI prédit cette année une croissance du PIB de 0,2%, et de 0,5% pour l'année prochaine. Sachant que les experts partent du fait que les frictions diminueront dans cette région et que les sanctions occidentales et russes seront levées.

Le ministre russe des Finances Anton Silouanov a déclaré aux journalistes que la crise en Ukraine et l'impact des sanctions sur l'économie mondiale n'étaient pas soulevés lors de la réunion des ministres des Finances du G20 en marge de la session du FMI et de la BM. "Cependant, dans les couloirs tout le monde exprime sa volonté de normaliser au plus vite la situation dans le sud-est de l'Ukraine et de lever les sanctions, car cela gêne indéniablement les affaires et la stimulation économique", a noté Anton Silouanov. Selon lui, les sanctions ne font qu'ajouter de la négativité aux pronostics du FMI, chose dont personne n'a besoin et qui va à l'encontre des tâches de contribution à la croissance économique.

En ce qui concerne l'Ukraine, le pronostic du FMI y décrit le tableau le plus complexe d'Europe centrale et orientale. Le FMI estime la chute du PIB à l'issue de l'année à 6,5%, mais prévoit une croissance de 1% pour l'année prochaine. La dette publique extérieure du pays atteindra cette année 102,5% du PIB et s'élèvera jusqu'à 106,4% en 2015. Une inflation à hauteur de 19% est attendue d'ici la fin de l'année.

Le directeur Europe du FMI Paul Thomsen a noté que l'Ukraine pourrait avoir besoin d'une "aide financière supplémentaire, bien qu'il soit encore trop tôt pour parler de son montant". Rappelons qu'en avril le FMI avait approuvé un plan d'aide de 17 milliards de dollars pour l'Ukraine, dont 4,6 milliards ont déjà été transférés à Kiev.

"L'économie ukrainienne est en difficulté, c'est pourquoi nous espérons que les mesures du FMI et de la BM porteront leurs fruits et que le pays pourra rembourser la Russie et d'autres investisseurs", a déclaré le ministre russe des Finances sur la chaîne Rossia 24.

 


Espagne: meeting de soutien au peuple du Donbass

Un meeting de soutien aux républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk s'est déroulé samedi soir à Barcelone, impliquant plusieurs dizaines de personnes dont des personnalités politiques espagnoles, a annoncé un correspondant de RIA Novosti.

Le meeting, qui s'est terminé tard dans la nuit, était organisé par le militant catalan Antoni Barbarà, membre du Parti vert européen. Dans son discours, M.Barbara  a déclaré que le Donbass (sud-est de l'Ukraine) était "l'avant-garde de la lutte contre l'expansionnisme de l'Otan et des Etats-Unis dans cette région".

Eduardo Luque, employé de la revue politique et sociale El Viejo Topo a également pris la parole durant le meeting. Selon M. Luque, la principale cause du conflit en Ukraine est "le projet expansionniste des Etats-Unis consistant à construire le gazoduc Nabucco et à ne pas permettre l'existence du South Stream".

M. Luque a également critiqué la politique européenne et américaine de sanctions à l'encontre de la Russie qui est, selon lui, "contre-productive à l'égard des intérêts européens".
 


Ukraine: la crise a ébranlé la situation internationale (Lavrov)

La crise ukrainienne a sérieusement ébranlé la situation internationale et ses conséquences se feront ressentir sur le long terme, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"La crise ukrainienne a sérieusement ébranlé la situation internationale et ses conséquences seront ressenties assez longtemps. Aujourd'hui, il est difficile de prédire les futurs événements dans le monde, mais on peut être sûr que l'avenir nous prépare bon nombre de surprises", a indiqué le ministre dans une interview accordée à la revue MGIMO Journal.

Le chef de la diplomatie russe a fait remarquer que les événements en Ukraine "n'étaient pas le résultat de l'apparition de nouvelles tendances, mais plutôt le point culminant de la politique menée depuis plusieurs années  par les partenaires occidentaux envers la Russie".

"L'habitude de garder une attitude négative envers les Russes est présente en Occident depuis des siècles et ce, malgré le fait que depuis au moins trois cents ans nous faisons partie intégrante de la politique et de la culture de l'Europe. Les périodes de participation active de la Russie aux affaires européennes se sont précisément caractérisées par la stabilité et le calme sur le continent", a souligné le ministre.
 


Zone de libre-échange Russie-UE: Moscou prêt à négocier

Moscou est prêt à négocier la création d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre avec des représentants de l'Association des affaires européennes (AEB).

"Nous restons ouverts à la coopération avec les autres pays et les autres unions régionales, et sommes prêts à discuter des perspectives de la création d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne", a indiqué le ministre.

M. Lavrov a rappelé qu'à partir du 1er janvier 2015, l'Union économique eurasiatique entamerait son fonctionnement. Il s'agit selon lui, d'"un projet ouvert, dynamique et très prometteur du point de vue des affaires".
 


UE-Russie: trois scénarios pour les relations

"Penser l'après-demain": tel est le titre de l'étude sur la Russie contemporaine publiée par la fondation Friedrich Ebert, associée au parti social-démocrate allemand (SPD), écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Les experts de la fondation ont cherché à identifier les intentions du président russe Vladimir Poutine et à définir quelle pourrait être la réaction adéquate de l'Allemagne. Le Kremlin devrait prendre ce document très au sérieux car la fondation reflète l'opinion du SPD et prépare ces analyses pour les dirigeants du parti, aujourd'hui partenaire d'Angela Merkel au gouvernement fédéral.

Les experts estiment que le rattachement de la Crimée au territoire russe, puis la déstabilisation du sud-est de l'Ukraine, posent l'Allemagne et l'UE face à un dilemme. D'une part, le pays est intéressé par des relations de confiance et de partenariat avec Moscou. De l'autre, les fondements politiques et les normes des bonnes (et anciennes) relations sont aujourd'hui remis en question par les Russes. Ce constat base les conclusions qui suivent. Bien évidemment, la fondation ne se positionne pas comme le Kremlin sur l'origine des événements passés et actuels, prédéterminant les conclusions des experts de la fondation. Ces derniers proposent aux politiciens trois scénarios d'évolution des relations entre l'Europe et la Russie avec un accent sur l'Allemagne, à l'épicentre de ces rapports bilatéraux.

Dans le premier scénario, les actions de la Russie en Ukraine sont un cas isolé à mettre, avant tout, sur le compte de questions de politique intérieure selon les experts. Plus précisément: le blocage du développement économique du pays, remettant en question sa stabilité politique intérieure et la création d'une Union économique eurasiatique. Et plus le "moteur économique" fonctionne lentement, plus les forces centrifuges du pays deviennent actives. C'est pourquoi, d'après les experts, le Kremlin a recours aux moyens qui ont fait leurs preuves, comme le renforcement des répressions intérieures couplé aux succès en politique étrangère et à la rhétorique nationaliste.

Selon le deuxième scénario, le Kremlin a aujourd'hui pour but de changer le rapport des forces en Eurasie. Il est question d'une expansion de l'influence russe sur les Etats voisins, qui permettrait d'affirmer son statut géostratégique de puissance mondiale avant tout aux yeux de la Chine et des USA. La création de l'Union économique eurasiatique en serait un outil.

Le troisième scénario part du principe que le comportement de la Russie dans la crise ukrainienne témoigne avant tout, selon les experts, des défauts de légitimité du gouvernement actuel et de sa faiblesse économique, ce qui ne permet pas aux Allemands de comprendre l'objectif stratégique concret de la Russie. Les experts supposent que dans le cas présent c'est le tournant historique de l'effondrement de l'URSS qui joue un rôle central, ayant fait perdre au pays son statut de puissance mondiale et subjectivement perçu par les Russes comme une humiliation. Il n'y a pas de stratégie expliquant par des causes concrètes la conduite de la Russie dans le cadre du troisième scénario. Et dans le cas présent, les experts voient dans l'approche de la Russie en Ukraine un détournement de l'attention publique des problèmes intérieurs et un moyen de renforcer le pouvoir de Poutine dans sa lutte contre l'opposition. En l'occurrence, le comportement du Kremlin dépend d'une situation concrète, ce qui le rend globalement imprévisible.

Quelles conclusions proposent alors les experts de la fondation? Malheureusement, leurs recettes s'appuient sur une politique bien connue par le passé, élaborée et menée par les socio-démocrates allemands sous le slogan "Le changement par le rapprochement". Les experts de la fondation suggèrent de ne pas avoir peur du refroidissement des relations avec la Russie et de ne pas penser que cela porte atteinte à toute la structure européenne de sécurité et rend inévitable un retour vers l'époque du conflit entre l'Est et l'Ouest. Dans ce contexte, les experts préconisent au gouvernement allemand de miser sur les structures de l'Otan et de l'UE, prétendant que "la liberté, la sécurité et le droit" n'existent que dans leurs frontières.
 


Moscou et Pékin renforcent encore leur coopération

La Russie et la Chine viennent d'achever leur négociations intergouvernementales à Moscou: elles ont évoqué des dossiers de nature énergétique, bancaire et aérospatiale, écrit mardi 14 octobre le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

C'était aussi la première fois que le premier ministre chinois Li Keqiang se rendait en Russie en qualité de chef du gouvernement chinois avec un programme d'entretiens chargé, étalé sur trois jours.

Plusieurs accords intergouvernementaux et commerciaux ont été signés à l'issue des entretiens. La convergence des deux pays dans le domaine énergétique se poursuit: les ministres de l'Energie russe et chinois ont signé un accord intergouvernemental sur l'approvisionnement en gaz naturel par l'itinéraire oriental, dans la lignée du contrat signé dans ce sens entre Gazprom et China National Petroleum Corporation (CNPC) en mai dernier.

La compagnie Rosneft est également prête à apporter sa contribution dans les relations énergétiques russo-chinoises. En particulier, il serait question de fournir à la Chine du gaz naturel liquéfié (GNL) et, en mars 2016, Rosneft et CNPC ont convenu de prendre une décision pour investir dans la construction d'une raffinerie à Tianjin, qui pourrait être achevée avant la fin 2019.

Les relations interbancaires russo-chinoises se sont également activées après l'adoption de sanctions occidentales contre la Russie et certaines banques publiques russes. Vnechekonombank et VTB ont signé des accords avec la Banque d'Exportation et d'Importation de Chine sur des lignes de crédit, et Rosselkhozbank a trouvé un terrain d'entente pour obtenir un financement commercial.

Les compagnies des deux pays comptent également développer leur coopération dans le secteur aérospatial, la construction mécanique et la chimie du bois. Les compagnies chinoises montrent de l'intérêt pour les voies ferrées russes et en particulier, le ministère russe des Transports, le Comité d'Etat chinois pour le développement et la réforme, la Compagnie des chemins de fer russes et China Railway ont signé un mémorandum de coopération dans le secteur des trains à grande vitesse.

L'évolution des relations russo-chinoises permet aux gouvernements des deux pays de faire des projets pour l'avenir. Les autorités russes sont persuadées qu'au vu de l'évolution du commerce avec la Chine, il serait raisonnable de songer à des paiements en monnaies nationales.
 


La banque d'Ukraine émet une pièce commémorant une victoire sur Moscou

La Banque nationale d'Ukraine a mis en circulation 30.000 pièces commémoratives de 5 hryvnias commémorant le 500e anniversaire d'une victoire militaire du Grand-Duché de Lituanie sur la Russie.

"La monnaie est consacrée à le victoire de l'armée du Grand-Duché de Lituanie sur l'armée russe près d'Orcha (territoire actuel de la Biélorussie). La victoire de 1514, qui a permis d'arrêter l'offensive des troupes du grand-prince Vassili III de Moscou, revêt une grande importance internationale. L'armée du Grand-Duché de Lituanie commandée par le duc Constantin d'Ostrog comprenait des troupes polonaises, lituaniennes, ukrainiennes et biélorusses", a indiqué le Banque dans un communiqué.

La côté face des pièces commémoratives possède un dessin représentant quatre glaives qui "symbolisent l'union militaire de quatre peuples - polonais, lituanien, biélorusse et ukrainien". Le revers (côté pile) comprend des images symbolisant la bataille d'Orcha, notamment plusieurs fragments de la toile "Bataille d'Orcha" d'un peintre inconnu, ainsi qu'un portrait du duc Constantin d'Ostrog.

La bataille d'Orcha a eu lieu le 8 septembre 1514 dans le cadre de la guerre russo-lituanienne de 1512-1522. Les historiens contemporains sont divisés quant à l'importance réelle de la victoire lituanienne à Orcha qui n'a pas permis au Grand-Duché de Lituanie de récupérer la ville de Smolensk enlevée par les Russes début août 1514 et finalement cédée à la Russie aux termes du traité de paix 1522.

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