Adoptant la loi sur le statut particulier pour le Donbass, l'Ukraine a de facto reconnu l'indépendance de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), a estimé samedi lors d'une rencontre avec les électeurs à Novoazovsk le premier ministre de la DNR Alexandre Zakhartchenko.

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"L'invention de statuts particuliers, c'est quoi? C'est la reconnaissance que les lois ukrainiennes y sont invalides. De facto, c'est la reconnaissance de l'indépendance", a déclaré M.Zakhartchenko.

La Rada suprême (parlement) de l'Ukraine a adopté le 16 septembre dernier la loi sur le statut particulier des administrations et les mesures de reconstruction dans certaines régions (qui ne sont pas contrôlées par les forces ukrainiennes, ndlr) du Donbass, dont la liste sera établie par les services spéciaux. Le jour même le président ukrainien Piotr Porochenko a signé ce document connu comme la loi sur le statut particulier pour le Donbass.

La nouvelle loi garantit l'équité de toutes les langues sur ces territoires, y compris du russe, et encourage la coopération transfrontalière avec la Russie. Le document stipule entre autres "le caractère inadmissible du châtiment et des persécutions d'individus impliqués dans les événements des régions de Donetsk et Lougansk". Des élections locales sont prévues pour le 7 décembre prochain.

Ce régime particulier est instauré pour une durée de trois ans seulement.

Auparavant, ces initiatives ont été reçues avec un grand scepticisme dans les républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR) qui entendent tenir leurs élections législatives le 2 novembre.

Selon les autorités de la DNR, "cette loi concerne l'Ukraine, alors que la DNR a son propre parlement, qui écrit ses lois".
 

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Ukraine: la république de Donetsk resterait non reconnue (Zakhartchenko)

La république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) restera sans doute indépendante et non reconnue, a estimé samedi lors d'une rencontre avec les électeurs dans la ville de Novoazovsk le premier ministre de la DNR Alexandre Zakhartchenko.

"Nous ne pourrons plus vivre au sein d'un seul Etat avec l'Ukraine. Tout porte à croire que nous resterons non reconnus. D'une part, c'est mauvais, dirait-on, mais, de l'autre, c'est très bien au contraire.  Notamment pour l'économie. Etre non reconnus signifie gagner davantage. Cela signifie l'absence de tout engagement international", a déclaré M.Zakhartchenko.

Et d'ajouter que les autorités de la DNR élaboraient une variante de zone multi-monétaire dans la république autoproclamée, soit de l'introduction de toutes les devises à la fois, que ce soit les hryvnias, les roubles, les dollars, les euros ou les yuans.

"Nous nous garantirons ainsi contre l'exode monétaire. Et après, en un clin d'œil, nous deviendrons indépendants vis-à-vis de l'Ukraine et de la hryvnia", a indiqué le chef du gouvernement.
 

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Ukraine: 30 mds USD, promis par l'Occident, pas suffisants (Kiev)

L'Ukraine a besoin de beaucoup plus d'argent que l'Occident ne l'a promis, et 30 milliards de dollars d'assistance occidentale ne suffiront évidemment pas à Kiev, a estimé samedi le chef de la diplomatie ukrainienne Pavel Klimkine.

"Les 30 milliards de dollars promis ne seront pas suffisants, les mesures de stabilisation macroéconomique traînant en longueur", a déclaré le ministre dans une interview à l'hebdomadaire d'affaires allemand Wirtschaftswoche.

Et d'ajouter qu'actuellement, il fallait prévoir la chute du PIB ukrainien de 7 à 8%.

"Aussi, nos besoins financiers seront-ils beaucoup plus importants", a dit M.Klimkine, cité par Deutsche Welle.

Selon le ministre, l'objectif de l'Ukraine est d'adhérer à l'Union européenne dans les dix années qui viennent.

"Si nous remplissons nos + devoirs à domicile (en adoptant les standards de l'UE, ndlr) +, nous pourrons en 2020 déposer notre demande d'adhésion afin de devenir quelques années plus tard membres à part entière de l'Union", a-t-il affirmé.
 

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Ukraine: les insurgés de Donetsk renoncent à la confrontation avec Kiev

La république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) passe du régime de confrontation armée avec Kiev à une phase pacifique, a déclaré samedi le premier ministre de la DNR Alexandre Zakhartchenko lors d'une rencontre avec les électeurs dans la ville de Novoazovsk.

"Cette phase sera encore plus difficile en raison du sabotage de la part de Kiev", a prévenu M.Zakhartchenko.

Kiev a lancé le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 3.600 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et plus de 8.800 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, les autorités de Kiev ont signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé le 19 septembre.

Bien que le cessez-le-feu soit globalement respecté selon les observateurs, les deux parties s'accusent mutuellement de violer la trêve. Ainsi, m'aéroport de Donetsk est un territoire contesté autour duquel les insurgés et les forces pro-Kiev mènent des combats. Les insurgés affirment que les militaires pilonnent depuis l'aéroport les quartiers résidentiels de la ville, ce qui pousse les indépendantistes de riposter.
 

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Donbass: entrée en vigueur de la loi sur le statut particulier (Kiev)

La loi sur le statut particulier du Donbass a été publiée samedi dans le journal parlementaire officiel "Voix de l'Ukraine" et est entrée en vigueur le jour même, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Kiev.

La Rada suprême (parlement) de l'Ukraine a adopté le 16 septembre dernier la loi sur le statut particulier des administrations et les mesures de reconstruction dans certaines régions (qui ne sont pas contrôlées par les forces ukrainiennes, ndlr) du Donbass, dont la liste sera établie par les services spéciaux. Le jour même le président ukrainien Piotr Porochenko a signé ce document connu comme la loi sur le statut particulier pour le Donbass.

La nouvelle loi garantit l'équité de toutes les langues sur ces territoires, y compris du russe, et encourage la coopération transfrontalière avec la Russie. Le document stipule entre autres "le caractère inadmissible du châtiment et des persécutions d'individus impliqués dans les événements des régions de Donetsk et Lougansk". Des élections locales sont prévues pour le 7 décembre prochain.

Ce régime particulier est instauré pour une durée de trois ans seulement.

Auparavant, ces initiatives ont été reçues avec un grand scepticisme dans les républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR) qui entendent tenir leurs élections législatives le 2 novembre.

Selon les autorités de la république populaire de Donetsk (DNR), "cette loi concerne l'Ukraine, alors que la DNR a son propre parlement, qui écrit ses lois".
 

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Russie: une aide parfaitement organisée aux réfugiés ukrainiens (HCR)

La représentation du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Russie a complimenté, dans une lettre samedi, les autorités russes pour une bonne organisation de l'accueil des réfugiés de l'est de l'Ukraine.

"La représentation du HCR accorde une haute évaluation au travail mené par les autorités fédérales et régionales pour héberger les personnes déplacées et satisfaire leurs besoins humanitaires", lit-on dans la lettre du chef de la représentation Baisa Vak-Voya adressée au directeur du Service fédéral des migrations de Russie (FMS) Konstantin Romodanovski.

Du 30 septembre au 3 octobre, les représentants du HCR ont visité la région de Belgorod et ont constaté sur place une "excellente préparation à l'hiver" des lieux d'hébergement en Russie des personnes qui avaient été contraints de quitter leurs foyers dans le sud-est de l'Ukraine.

Plus de 219.000 Ukrainiens ont demandé le statut de réfugié ou l'asile temporaire en Russie depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine. Actuellement, 835.000 Ukrainiens entrés en urgence sur le territoire de la Russie continuent d'y séjourner. 931 centres d'accueil sont déployés en Russie, qui abritent plus de 48.300 réfugiés en provenance de l'Ukraine, dont plus de 15.000 enfants.

L'afflux de réfugiés venus du sud-est de l'Ukraine a nettement augmenté en Russie depuis juin dernier suite à l'intensification des hostilités entre les insurgés du Donbass et les forces armées de Kiev.
 

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MH17: Mme Bishop parle d'un entretien "constructif" avec Poutine

La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a qualifié de "constructif" son entretien avec le président russe Vladimir Poutine sur l'enquête concernant le crash du MH17 où 38 Australiens avaient péri, rapportent samedi les agences internationales.

"Je lui ai fait part de notre préoccupation concernant l'enquête sur le crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines, dont 38 des 298 victimes étaient australiennes. Je l'ai appelé à utiliser l'influence de la Russie pour permettre à nos experts de se rendre sur les lieux de la catastrophe (…). Il m'a promis d'essayer de persuader les insurgés d'ouvrir l'accès", a raconté Mme Bishop devant les journalistes.

Selon elle, le chef de l'Etat russe s'est montré disposé à contribuer au maximum à régler ce problème, et sa réaction à la demande de la partie australienne était "très constructive".

Auparavant, la chef de la diplomatie australienne a dit avoir fait part à son homologue russe Serguei Lavrov de la frustration de son pays face au peu de collaboration des autorités russes dans l'enquête sur le crash du MH17.

Selon le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, la ministre australienne s'est entretenue avec M.Poutine de son éventuel séjour en Australie lors du prochain sommet du G20" à Brisbane en novembre.

A la question ironique de savoir si Mme Bishop a saisi M.Poutine par le revers de son veston, M.Peskov a répondu par la négative.

 

Le premier ministre australien Tony Abbott a récemment promis de demander des comptes au chef de l'Etat russe en marge du sommet du G20 concernant le crash du Boeing malaisien en Ukraine. M.Abbott a utilisé le verbe "shirtfront", un terme du football australien qui signifie une collision entre deux joueurs, de face, poitrine contre poitrine, le but étant de faire tomber l'adversaire qui tente de contrer.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dernier dans la région de Donetsk, en proie à des conflits entre les insurgés et l'armée ukrainienne. 298 personnes, dont 85 enfants, ont péri dans le crash.

Le 10 septembre, les Pays-Bas chargés de l'enquête ont rendu public un rapport préliminaire sur la catastrophe. Les experts ont confirmé que l'avion s'était désintégré en plein vol en raison des "dommages structurels provoqués par l'impact extérieur de nombreux projectiles à haute énergie". Cependant, l'origine de ces projectiles n'a pas été précisée.
 

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Est de l'Ukraine: tracer au plus vite la ligne de démarcation (Poutine)

La ligne de démarcation dans l'est de l'Ukraine doit être délimitée définitivement et dans les plus brefs délais afin de mettre fin aux pilonnages, a déclaré vendredi devant les journalistes à Milan le président russe Vladimir Poutine.

"La ligne de démarcation doit être délimitée complètent. Et c'est justement ce qui permettra d'en finir définitivement avec des pilonnages et des pertes parmi les civils", a indiqué le chef de l'Etat.

Et d'ajouter qu'il fallait le faire le plus vite possible.

Kiev a lancé le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 3.600 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et plus de 8.800 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, les autorités de Kiev ont signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé le 19 septembre.

Il s'agit notamment de créer une zone tampon de 30 km entre les positions des parties. Le désengagement entre l'armée ukrainienne et les insurgés du Donbass doit passer sur la ligne du front  au 19 septembre.

Bien que le cessez-le-feu soit globalement respecté selon les observateurs, les deux parties s'accusent mutuellement de violer la trêve.
 

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Russie-Japon: Moscou étranger au gel des contacts politiques (Poutine)

Le gel des contacts politiques avec le Japon ne s'est pas produit à l'initiative de Moscou, et la balle est par conséquent dans le camp de Tokyo, a fait remarquer vendredi à Milan le président russe Vladimir Poutine.

"Ces dernières années, nos relations avec le Japon se sont bien développés que ce soit dans le domaine diplomatique que sur le plan politique, notamment à la recherche d'un règlement lié à la signature d'un traité de paix (après la Seconde Guerre mondiale, ndlr). Et ce n'est pas à notre initiative que le partie japonaise a malheureusement gelé tous les contacts politiques", a déclaré le chef de l'Etat devant les journalistes.

Et d'ajouter que la Russie était prête à poursuivre sa coopération avec le Japon, mais que la balle se trouvait désormais dans le camp de Tokyo.

La visite du président russe au Japon est programmée pour l'automne, mais sa date n'a pas encore été précisée. Tokyo déclare que la date sera fonction de nombreux facteurs". Toutefois, la date du déplacement du ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kashida en Russie, qui devrait précéder celui de M.Poutine au Japon, n'a pas été fixée non plus. M.Kashida devait se rendre en Russie au printemps dernier, mais sa visite a été reportée sur fond de situation en Ukraine.

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