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Cameroun - Nécrologie. Cameroun: Mobilisation tous azimuts pour l’ultime adieu à Rosette Mboutchouang

Yvette MBASSI-BIKELE | Cameroon Tribune Lundi le 20 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Du Sud profond, mais aussi de divers horizons du Cameroun, les populations sont venues pleurer «maman Rosette».

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«Maman Rosette, tu resteras à jamais dans nos cœurs», «Maman Rosette, les Mvog Amougou d’Efoulan te disent au revoir», «Maman Rosette, nous, populations de Mbalmayo nous penserons toujours à toi », « Maman Rosette, tous les Yezoum se souviendront de toi»… Tout le long du parcours, de Yaoundé à Mvomeka’a, des banderoles, les unes aussi expressives que les autres, se dressent. Et sous elles, des communautés éplorées portent le deuil. Tee-shirts, foulards et autres fanions aux effigies de la mère de la première dame accompagnées de versets bibliques : chacun exprime sa peine comme il la ressent.

Ici à Mbalmayo, l’ensemble des habitants de la ville semble massé le long de l’axe principal. Il y a là des membres de l’exécutif communal, des militants de partis politiques, des écoliers, élèves, commerçants et beaucoup d’anonymes. De là à Mvomeka’a, en passant par Nkol Ya, Awae, Melom Eba, Memiam, Nkol Metet, Metet, Mvoutessi, Mengbwa, Mfouladja, Kondo Bilong, Nsimi, Nkout, Oveng, Zoétélé et autres petites bourgades, à défaut de drapeaux mis en berne, les populations ont planté des palmes aux abords de la route. Certaines sont carrément assises à même le sol. Et personne ne semble se lasser de la longue attente qui précède le passage du cortège funèbre. Au contraire, les foules ne cessent de grossir au fil des heures. Et au passage du corbillard transportant la dépouille de Mme Rosette Mboutchouang née Ndongo Mengolo, l’on se signe et joint les deux mains, symbolise de solidarité avec la famille éplorée.

A Mvomeka’a, les Camerounais sont venus d’un peu partout pour exprimer leur sympathie au chef de l’Etat, Paul Biya et à la première dame, fille de la défunte. Certains ont bravé les routes depuis Mundemba, département du Ndian dans le Sud-Ouest et de bien d’autres contrées éloignées dans le Nord-Ouest, le Nord, l’Est, l’Adamaoua… « Je ne pouvais ne pas venir aux obsèques de Maman Rosette. C’était quelqu’un de bien. Elle m’a assistée quand j’ai perdu ma mère et mon beau-père. Elle est venue jusque dans mon village », témoigne une personnalité ayant requis l’anonymat. Sous les tentes aménagées pour accueillir les visiteurs, toutes les places sont prises. Artistes, serviteurs de Dieu, amis, connaissances et famille dans toutes ses composantes sont là pour rendre un dernier hommage à celle qu’ils ont tant aimée.

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