Cameroun - Agriculture. Cameroun - Elevage: Un salon pour accompagner l’interprofession avicole

Alain NOAH AWANA | Le Messager Mardi le 21 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La première édition annoncée pour cette semaine devrait permettre aux professionnels du secteur ou même ceux qui souhaitent y investir d’échanger sur les différentes potentialités de cette filière.

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Il ne s’agira pas d’une foire, lieu essentiellement marqué par l’ambiance festive, comme les Camerounais en ont l’habitude en fin d’année. Le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) a en effet insisté auprès du régisseur Africrea Management pour que le Salon avicole international de Yaoundé (Savi), qui démarre ce 23 octobre 2014, soit un haut lieu d’échanges afin de trouver des solutions pouvant permettre de booster davantage la filière dans le pays.

Ces précisions ont été faites jeudi 16 octobre 2014, par le commissaire du salon, Malet ma Njami mal Njam. Selon ses explications, la première édition du Savi, qui se tiendra au Turcam Hall de Yaoundé à Mvan, est une rencontre des exposants nationaux et étrangers représentant l’ensemble de la filière avicole. C’est un rendez-vous de tous les intervenants dans le secteur : professionnels, fournisseurs, partenaires camerounais et étrangers, administrations, etc. Ce salon se veut en quelque sorte une occasion unique au Cameroun de pouvoir exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire aux professionnels de la filière avicole.


100 exposants attendus

Le Savi 2014 se veut ainsi une vitrine pour les opérateurs économiques et les potentiels investisseurs de pouvoir rencontrer des experts étrangers en aviculture sans avoir à sortir du territoire national. Tout premier rendez-vous de cette envergure dans la sous-région Afrique centrale, le Savi 2014 se découpe en trois principales articulations. La première consiste aux expositions qui se feront sur un espace de près de 2 000 mètres carrés. Au total, 100 exposants sont attendus. En plus des Camerounais, les différents participants, experts et visiteurs viennent de la zone Cemac et d’Afrique, ainsi que l’Espagne, de France et d’Italie.

Ensuite, les trois jours du salon vont donner lieu à des rencontres scientifiques importantes et des rencontres B2B. C’est au cours de celles-ci qu’il sera présenté aux professionnels l’état de la recherche en vue de faire évoluer l’activité dans le but de faire d’elle un secteur formalisé capable de peser sur le marché national et international. Enfin, il est prévu une soirée de gala.


Evènement pas sélect, mais sérieux

« Ce salon est d’abord réservé aux professionnels. C’est le savoir-faire, la possibilité de marché, les tendances dans le marché, les joint-ventures », précise le commissaire du Savi 2014. En fait, à bien comprendre, l’évènement ne sera pas sélect puisque l’entrée est libre et gratuite, mais il sera sérieux dans la mesure où la filière avicole est un pan important de l’économie camerounaise.  Ce qui peut être retenu comme thématique du salon, à savoir « migration de l’informel vers l’entreprise », sous-tend que les pouvoirs publics souhaitent voir les Camerounais se mettre au fait des innovations technologiques dans ce secteur.

Il est en effet important de s’organiser dans ce secteur très sensible de l’alimentation des populations. L’aviculture camerounaise contribue à hauteur de 15% du produit intérieur brut. C’est l’un des piliers de l’économie avec 15 milliards Fcfa de chiffre d’affaires et couvre 14% des besoins de la population en protéines animales. C’est également un grand pourvoyeur d’emplois à travers la main d’œuvre générée. Après les soubresauts de l’année 2006 où les producteurs locaux avaient été au bord de l’asphyxie à cause des importations massives (et parfois dangereuses) de poulets congelés, l’interprofession appuyée par le gouvernement et d’autres organisations, semble avoir sorti la tête hors de l’eau. Mais, il faudra continuer de travailler, mais surtout de moderniser le secteur dans toute sa chaîne de valeur, afin qu’il puisse couvrir les besoins du marché national et même sous-régional.

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