Lutte contre Boko Haram. Le Mincom appelle à la responsabilité de la presse dans la lutte contre Boko Haram

Cameroon Tribune Mercredi le 22 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Issa Tchiroma Bakary a procédé mercredi à l’ouverture d’un atelier de formation des journalistes chargés de la couverture des conflits armés.

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Quelles sont les informations ou les images à mettre à la disposition des lecteurs ou des téléspectateurs lorsque l’on couvre un conflit armé, comme c’est le cas actuellement entre le Cameroun et la secte islamiste Boko Haram ? Quelle doit être l’attitude du journaliste chargé de couvrir ces événements vis-à-vis de ses sources ? Quelle est sa responsabilité dans les informations diffusées dans le cadre de ce conflit et des conflits armés en général ? Bref, jusqu’où doit-il aller dans la mise des informations à la disposition de son public ? Autant d’interrogations et d’autres qui sont au centre des préoccupations de la quarantaine d’hommes et de femmes de médias réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre d’un atelier sur le thème : « Gestion et traitement de l’information en période de crise sécuritaire à l’aune de la guerre contre Boko Haram. » A l’initiative du cabinet FB Consulting, les travaux portent sur un certain nombre d’aspects liés notamment aux sources d’informations, à la collecte et au traitement de l’information, au droit du public à être informé, à la liberté et la responsabilité du journaliste à informer.

Des aspects abordés par des enseignants en la matière à l’instar du Pr Paul Célestin Ndembiyembe, Valérie Parlan du Centre de perfectionnement et de formation en journalisme de Paris en France, de professionnels de la communication comme Alain Belibi, directeur de l’Information radio à la CRTV, Xavier Messe, directeur de publication du quotidien Mutations. Il est question au cours de ces travaux, d’amener les journalistes au strict respect de la déontologie du métier d’une part, et de susciter l’adhésion de la presse autour du combat que mène le Cameroun contre l’insécurité transfrontalière, et particulièrement contre la secte islamiste Boko Haram. En ouvrant les travaux, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a rappelé à l’assistance que « la communication en période de guerre n’obéit pas aux canons habituels. C’est une période exceptionnelle » a-t-il fait savoir. D’où son appel à plus de responsabilité de la part des médias chargés de la diffusion de ces informations. « La presse doit comprendre l’impérieuse nécessité de se remettre en cause et de s’adapter », a indiqué Issa Tchiroma Bakary, qui a, par ailleurs, appelé au sens patriotique des uns et des autres au cours de cette période. Occasion pour le ministre de la Communication d’annoncer la relance de la Commission de délivrance de la carte de presse. Les travaux prennent fin ce jour.

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