Cameroun - Agriculture. Matières premières: la bourse agricole en débat

Cameroon Tribune Mardi le 04 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les résultats d’une enquête sur la faisabilité d’un tel projet étaient discutés lundi à Yaoundé.

ADS


Pourquoi une bourse ?

Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a présidé lundi à Yaoundé la présentation-discussion d’une étude de faisabilité de la mise en place d’une bourse des matières premières agricoles dont les résultats devraient être adressés au gouvernement. Il s’agit de résoudre des problèmes spécifiques du commerce des produits agricoles tels que l’efficacité de la coordination des relations acheteurs-vendeurs ; la standardisation des comportements afin d’y mettre un certain ordre ; la transparence qui permet de diffuser des informations à tous les acteurs et l’intégrité du marché, laquelle suscite la confiance et impose le respect des contrats noués tout en évitant les manipulations.

Que faut-il ?

Le premier élément de constitution que les experts ont recensé est la masse-critique, un dénombrement suffisant d’acteurs. Dans le cas camerounais, le chiffre 200 membres serait l’idéal pour débuter. Viennent ensuite des règles de jeu claires, des technologies appropriées et un environnement qui accompagne une telle institution : télécommunications, banques, assurances, transports, savoirs de l’enseignement supérieur... De fait, plus que les gens qui agissent et une volonté politique, l’étude discutée hier suggère que l’on trouve des solutions adaptées à la réalité locale.

Fonctionnement

La bourse en elle-même doit fonctionner avec des actionnaires et des utilisateurs dont les droits sont séparés et irrémédiablement distincts. L’on doit ainsi éviter que les membres de la bourse empêchent des usagers éventuels d’y avoir recours et favoriser la concurrence et l’approvisionnement du marché. Le schéma suggéré part de l’apport d’un producteur, qui dépose à la bourse contre reçu des récoltes à vendre, lesquelles peuvent faire l’objet de plusieurs transactions ensuite, jusque dans une banque ou une micro-finance… Le producteur n’attendant que son dû. Les animateurs agissant eux dans un partenariat entre privés (80%), gouvernement (10%) et employés (10%). Dans ce même chapitre, il conviendrait de limiter l’actionnariat privé individuel et étranger.

Sélection des produits

Le départ du processus est le classement de produits. Exemple : du maïs de premier, de deuxième ou de troisième choix. A cet égard, les produits qui se conservent plus longuement et aisément sont privilégiés ; à la différence des fruits et légumes plus périssables. En plus d’un nombre conséquent d’acheteurs et vendeurs, l’approche de départ recommande le choix de produits à fort potentiel, suffisamment demandés et présents sur les marchés. Au cours de la première année, l’étude a donc proposé d’expérimenter l’introduction en bourse du maïs et du cacao, le sorgho et le manioc pour la deuxième, l’huile de palme et le riz paddy en troisième lieu et le coton pour la quatrième année

ADS

 

Lire aussi : Le prix du Cacao chute au Cameroun
Lire aussi : Les producteurs camerounais de Cacao continuent de bénéficier de l’embellit des cours mondiaux

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS