Cameroun - Economie. Le Cameroun annonce une croissance de 5,8% en 2014 et table sur 6,3% en 2015

Xinhua Jeudi le 27 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De 5,5% en 2013 après une performance de 4,6% l'année précédente, la croissance du produit intérieur brut (PIB) du Cameroun a poursuivi sa consolidation cette année où elle s'établit à 5,8%, selon les chiffres communiqués par le Premier ministre Philemon Yang à l'Assemblée nationale mardi à Yaoundé.

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Légèrement supérieur à la moyenne de 5,7% de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), organisation régionale à laquelle le Cameroun appartient avec le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et le Tchad, ce résultat constitue cependant une contreperformance en comparaison de l'objectif de 6% initialement fixé par les autorités.

Pour le Premier ministre Philemon Yang, cette évolution est due, d'une part, à la morosité de la conjoncture économique mondiale traduite par un tassement de la croissance à 3,3% (chiffre du Fonds monétaire international), et d'autre part, à un climat sécuritaire tendu dans le Nord avec les attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram et dans l'Est touché par les effets de la crise centrafricaine.

Pour 2015, le pouvoir camerounais table toutefois sur une accélération du PIB à 6,3%, un objectif porté un projet de loi de finances de l'ordre de 3746,6 milliards de francs CFA (7,493 milliards de dollars), en augmentation de 13,12% par rapport aux 3. 312 milliards(6,624 milliards de dollars) de cette année, soumis à l'examen de l'Assemblée nationale et du Sénat (Chambre haute du Parlement).

Ce projet de budget de l'Etat, contenu dans le programme économique, financier, social et culturel présenté par le chef du gouvernement aux parlementaires mardi, se répartit entre 57,65% (2.159,9 milliards de francs CFA) pour les dépenses directes de fonctionnement, 30,70% (1.150 milliards) pour les dépenses d' investissement et 11,65% (436,7 milliards) pour le règlement de la dette publique.

En plus de 3.342,48 milliards de francs CFA de ressources internes comprenant 774,9 milliards de recettes pétrolières (en augmentation de 5,71% par rapport à 2014) et 2.247,58 milliards de recettes non pétrolières, le gouvernement prévoit de recourir à un emprunt obligataire de 320 milliards sur le marché financier, contre 280 milliards cette année.  Selon le Premier ministre, l'accent sera mis sur l'optimisation du recouvrement des recettes fiscales et le suivi rigoureux de l' équilibre de la trésorerie, dans un contexte international de l' économie mondiale difficile et de contraintes sécuritaires transfrontalières au plan national.

Concrètement, la politique fiscale entend s'orienter essentiellement vers "l'amélioration du climat des affaires pour consolider (la) relance économique, une meilleure mobilisation desressources par le biais de l'élargissement de l'assiette de l' impôt et de sécurisation des recettes fiscales", explique le gouvernement dans l'exposé des motifs du projet de budget de l' Etat.
 

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