Ukraine. Ukraine: Porochenko annonce un "cessez-le-feu effectif"

Ria Novosti Vendredi le 12 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un cessez-le-feu "effectif" s'est établi dans le sud-est de l'Ukraine, a déclaré vendredi le président ukrainien Piotr Porochenko lors de sa visite en Australie.

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"J'ai des nouvelles positives. Aujourd'hui, pour la première fois depuis sept mois, un véritable cessez-le-feu a été atteint en Ukraine", a annoncé M.Porochenko cité par les medias occidentaux.

"Il s'agit de la première nuit sans morts ni blessés dans les rangs des militaires ukrainiens", a expliqué le président.

Un cessez-le-feu conclu entre forces gouvernementales et brigades indépendantistes du Donbass avec la médiation de l'OSCE est entré en vigueur mardi 9 décembre. Une nouvelle réunion du groupe de contact pour le conflit ukrainien à Minsk est également envisagée, mais sa date n'est pas encore fixée.

Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.300 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et causé d'importantes destructions dans la région.
 


Ukraine: entretiens russo-américains à Moscou

La situation en Ukraine a figuré jeudi parmi les sujets d'une rencontre à Moscou entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov et le chef du centre d'analyse américain Stratfor (Strategic Forecasting Inc.) George Friedman, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

"Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur les perspectives des relations russo-américaines. Ils ont évoqué plusieurs dossiers importants internationaux et régionaux, notamment la situation en Ukraine", a indiqué le ministère.

La société privée américaine Stratfor, qui œuvre dans le domaine du renseignement, est parfois surnommée "la CIA de l'ombre". Elle fait des prévisions concernant l'évolution de la situation internationale dans les domaines stratégiques.
 


Russie-Occident: un tango sur un volcan (expert française)

La politique "humiliante" menée par l'Occident à l'encontre de la Russie risque d'entraîner des conséquences dramatiques pour la sécurité internationale, estime la politologue française Caroline Galactéros.

Dans une tribune publiée par Le Point, Mme Galactéros compare l'état actuel des relations entre Moscou et l'Occident à un "tango sur un volcan les yeux fermés". Selon elle, l'Europe et l'Amérique "croient encore mener la danse, mais humilient tant leur partenaire russe qu'elles vont faire advenir ce qu'elles redoutent".

"Notre indécrottable ethnocentrisme pourrait nous entraîner dans une surenchère diplomatico-militaire jusqu'au cratère incandescent de l'affrontement militaire sans autre issue qu'un affaiblissement stratégique durable de notre continent", indique l'analyste.

Toujours d'après Mme Galactéros, "au point où l'on en est", il serait temps de "dédramatiser la situation" pour empêcher les "jusqu'au-boutistes" de chaque camp de rendre le conflit en Ukraine incontrôlable et "d'attiser les braises d'autres théâtres de confrontation globale avec Moscou" où l'Occident "ne peut que perdre".

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Les Etats-Unis, l'UE, le Canada ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le premier train de sanctions contre la Russie à la mi-mars 2014. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe.

Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'UE, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
 


Les USA et l'Otan aident Kiev à préparer une opération en Crimée

La sous-secrétaire d’État américaine Rose Gottemoeller a accusé hier la Russie de militariser la Crimée, le porte-parole du président du comité militaire de l'Otan, le capitaine Dan Termansen, a parlé d'"opacité de ses actions militaires" , écrit vendredi 12 décembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Pour sa part, le chef d'état-major des forces armées russes Valeri Guerassimov a déclaré que son pays était préoccupé par l'agitation de l'Otan près de ses frontières. Ces reproches mutuels renferment, bien sûr, une part de vérité. La situation pourrait entraîner un conflit militaire direct dans la péninsule rattachée à la Russie il y a six mois.

Telle est la conclusion qu'on peut tirer en analysant les actions des autorités ukrainiennes. Des communiqués se référant à des sources officielles ont rapporté que la défense antiaérienne russe en Crimée avait abattu en un mois plusieurs drones qui avaient pénétré dans l'espace aérien de la péninsule en provenance de la région de Kherson. Ces appareils de reconnaissance sont d'origine étrangère, étant donné que l'Ukraine ne possède pas de drones ni d'unités militaires capables de les exploiter. Cependant, dans une récente publication à l'occasion du 100e anniversaire de la défense antiaérienne russe, il est souligné qu'au printemps dernier le territoire criméen était espionné par des drones appartenant à la 66e brigade américaine des renseignements militaires.

Les USA ont déjà commencé à fournir à l'Ukraine des armements létaux. D'après le projet de budget du Pentagone publié mardi dernier, l'aide militaire au profit des pays baltes et de l'Ukraine en 2015 s'élèvera à 175 millions de dollars. Il s'avère que la majeure partie de ces fonds est prévue pour l'armée ukrainienne. On annonce également qu'une grande partie de cet argent américain sera dépensée pour renforcer la marine ukrainienne et former 150 nageurs de combat. Cela pourrait indiquer que les USA ont l'intention de financer des opérations de sabotage non seulement dans le sud-est de l'Ukraine, mais aussi en Crimée.

Les unités ukrainiennes mènent des opérations de renseignement grâce aux drones étrangers tout en renforçant les troupes à proximité de l'isthme de Crimée, où passe aujourd'hui la frontière russe. Les habitants témoignent du début du recrutement d'une nouvelle vague de réservistes dans les régions ukrainiennes voisines. Le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a également mentionné une nouvelle vague de mobilisation la semaine dernière.
 


Sanctions antirusses: le Sénat US adopte une nouvelle loi

Le Sénat américain a adopté jeudi un projet de loi autorisant le président Barack Obama à décréter de nouvelles sanctions contre la Russie et prévoyant l'octroi d'une aide militaire à l'Ukraine.

Le document autorise le chef de la Maison Blanche à introduire des sanctions à l'encontre "de représentants de la Fédération de Russie et de sociétés contrôlées par le gouvernement russe".

Le projet de loi prévoit également la possibilité d'imposer des sanctions contre les étrangers faisant d'importants investissements dans des projets liés à l'industrie pétrolière russe.

Dans le même temps, les sénateurs proposent d'apporter une assistance militaire directe à Kiev pour un montant total de 350 millions de dollars en 2015, ainsi que de soutenir l'opposition syrienne au motif qu'elle combat les forces gouvernementales qui disposent d'armes de fabrication russe.

Désormais, le document doit être examiné par la Chambre des représentants du Congrès américain.

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Les Etats-Unis, l'UE, le Canada ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le premier train de sanctions contre la Russie à la mi-mars 2014. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe.

Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'UE, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
 


Nouvelles sanctions antirusses: Obama réticent (médias)

Le président américain Barack Obama s'est montré réticent face à l'adoption de nouvelles sanctions contre la Russie si celles-ci risquent de provoquer des divisions entre les Etats-Unis et l'Europe, rapportent jeudi les agences occidentales.

"L'idée selon laquelle il nous suffirait d'augmenter les sanctions encore et encore et qu'à la fin (Vladimir) Poutine changera d'avis est, à mon avis, une erreur de calcul", a déclaré le locataire de la Maison Blanche, intervenant devant le Conseil des exportateurs américains.

Et d'ajouter qu'une surenchère en la matière pourrait être contre-productive, en provoquant de surcroît des divisions entre les Etats-Unis et leurs alliés européens.

Suite au rattachement de l'ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par les autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre plusieurs personnalités politiques, des hommes d'affaires et des secteurs entiers de l'économie russe.

Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.
 


Dégradation des relations Russie-Occident: le Kazakhstan préoccupé

Le Kazakhstan est préoccupé par la dégradation des relations entre la Russie et l'Occident, a déclaré jeudi au secrétaire d'Etat américain John Kerry le chef de la diplomatie kazakhe Erlan Idrissov, en visite officielle aux Etats-Unis, rapporte le ministère kazakh des Affaires étrangères.

"MM.Idrissov et Kerry ont évoqué la situation en Ukraine et autour de ce pays. Le ministre kazakh a exprimé une profonde préoccupation par la poursuite de la crise ukrainienne, par la politique des sanctions (antirusses, ndlr) et la dégradation générale des relations entre les partenaires essentiels du Kazakhstan", lit-on dans le communiqué.

Les diplomates ont insisté sur la nécessité de l'arrêt le plus rapide possible de la confrontation armée en Ukraine et du règlement pacifique des contradictions, notamment sur la base des accords de Minsk.

Erlan Idrissov et John Kerry ont tenu la troisième réunion annuelle de la commission américano-kazakhe sur le partenariat stratégique à l'issue de laquelle une déclaration conjointe a été adoptée sur les approches des parties face aux problèmes internationaux.
 


La Chine teste un missile hypersonique

Le ministère chinois de la Défense a confirmé avoir testé avec succès un missile hypersonique WU14, annonce vendredi le journal japonais Yomiuri.

"La tenue d'essais scientifiques et techniques sur le territoire chinois est un phénomène courant, ces essais ne visant aucun pays et aucun site concret", indique le ministère chinois.

Selon le journal japonais, ce missile serait capable de déjouer les systèmes de défense américains. Il s'agit du troisième test de ce missile, le premier s'étant déroulé en janvier et le deuxième en août 2014.

Le WU14 est un missile hypersonique capable d'atteindre Mach 10, soit 12.000 kilomètres/heure.
 


Tortures dans les prisons de la CIA: pas de justification possible (Ankara)

La Turquie a condamné sans réserve les tortures infligées aux terroristes présumés dans les prisons secrètes de la CIA, rapporte jeudi le ministère turc des Affaires étrangères.

"Selon les premières évaluations du rapport du Sénat américain sur les tortures infligées par la CIA aux terroristes présumés dans les prisons secrètes, il s'agit de violations très graves des droits de l'homme (…). Une telle pratique n'a aucune justification", lit-on dans le communiqué.

Le Sénat américain a publié un rapport de 500 pages sur le programme de la CIA appliqué sous l'administration de George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, permettant d'appréhender des individus soupçonnés de terrorisme, de les envoyer dans des prisons secrètes à l'étranger et de les torturer pour obtenir des informations sur Al-Qaïda.

Selon ce rapport,  "la violence des agents sortait largement du cadre légal", en particulier quand ils recouraient aux méthodes telles que la simulation de noyade, l'alimentation par voie rectale, la privation de sommeil, la détention dans des espaces confinés et les insultes".

Ce document a provoqué un écho sans précédent aussi bien en Amérique qu'à l'étranger. Bien que le rapport compte presque 6 000 pages, seulement 500 d'entre elles ont été rendues publiques.
 


Mistral: le prestige ébranlé de la France comme exportateur d'armes (médias)

En signant des contrats de livraison d'armes, la France doit se rendre bien compte qu'"un avion de combat, un navire militaire, etc., peuvent bien sûr servir à faire la guerre", écrit le quotidien français La Tribune.

"Les Français sont très actifs sur les marchés export en général, et, en particulier, sur les ventes d'armement où la parole donnée est sacralisée". La situation de la livraison des "deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de la classe Mistral, que la France s'est engagée - un contrat a été dûment signé - à livrer à la Russie", risque de décrédibiliser la France aux yeux de ses clients, en permettant à d'autres exportateurs d'armes mondiaux, tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie, de profiter de cette situation, prévient le journal.

Selon l'auteur de l'article dans La Tribune, les concurrents de Paris laissent entendre notamment à l'Inde que les Français ne sont pas fiables et ne tiennent pas leurs promesses, alors que les Indiens veulent de leur côté savoir à quoi s'attendre avec la France.

"Si demain, par exemple, l'Inde entrait en guerre contre le Pakistan ou la Chine, la France livrera-t-elle des Rafale? Voilà la question à laquelle les Indiens ont envie d'avoir des réponses claires de Paris (...). Et ce qui vaut pour l'Inde, vaut pour tous les autres pays", lit-on dans l'article.

Le quotidien souligne que c'est "la réputation internationale de la France comme exportateur d'armes" qui est en jeu.

L'Inde est entrée en janvier 2012 en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour doter son armée de 126 avions Rafale pour un contrat estimé à 18 milliards d'euros, armements et soutien compris. Cette opération doit donner du travail à toute la filière aéronautique militaire, environ 500 PME travaillant pour le Rafale. 

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