Cameroun - Transport. Le calvaire des usagers à Yaoundé

Alain basile DJOMO | L'Epervier Mardi le 23 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Emprunter un taxi pendant la période des fêtes de fin d’année est un véritable concours de patience. Seuls les plus offrants ont la chance de vite en trouver et d’arriver à l’heure au travail.

ADS



La nouvelle année pointe déjà à l’horizon. Plus que quelques jours et c’en sera terminé de 2014. Mais d’ici là, les habitants de la cité capitale auront maille à partir avec les contingences et les ennuis de cette période pleine de l’année. L’effervescence et le remue- ménage observés çà et là confirment que les fêtes de la nativité et de la Saint Silvestre s’annoncent sous de beaux auspices.

Quoi qu’il en soit, les préparatifs vont bon train et une impression générale semble se dégager: les rues grouillent de monde. On a l’impression que la population de la capitale et le nombre de véhicules ont doublé. Voire quadruplé en quelques jours seulement. Dans toutes les artères de la capitale, on peut observer en longueur de journée des files interminables de véhicules de tout acabit, et une foule impressionnante aux abords des rues proposant mille et une destinations aux ‘’taximan’’, sous le regard avisé des policiers débordés par la densité du trafic.

Emprunter un taxi en ce moment relève d’un véritable concours de patience. En temps normal, il est plus aisé d’emprunter un taxi d’un endroit à l’autre, excepté lors des heures dites de pointe. Mais avec les fêtes de fin d’année, c’est une gageure que de se mouvoir dans la capitale car, il faut faire preuve de beaucoup de patience et surtout débourser plus d’argent que d’ordinaire. La loi du plus offrant est de mise ce mois de décembre. On ne peut pas dire que c’est la période des vaches maigres pour les chauffeurs de taxi.

Au  contraire ! Ils ont le vent en poupe et ne lésinent pas sur les moyens de s’en mettre plein les poches, d’autant plus que cette période terminale de l’année est perçue comme le moment  où l’argent circule le plus. Donc, à qui mieux-mieux. Tant pis pour le modeste passager qui ne dispose que de ses 250 F habituels. Même les « OPEPS » moyen de locomotion de fortune prisé par la petite classe sociale, ont revu leurs tarifs à la hausse, lesquels tarifs grimpent au fur et à mesure qu’approchent les fêtes de fin d’année.

Voici quelques illustrations : la ligne Mokolo – Ekounou est passée de 200 F à 300 F, Poste-Nkoabang de 250 à 350 F, etc. Pour les taxis, il n’y a pas de tarifs officiels pendant cette période de fête de fin d’année. Toutefois, ceux des usagers qui ne veulent pas attendre trop longtemps en bordure de route ont intérêt à enchérir. Le comble du désarroi c’est qu’il ne suffit pas de se retrouver dans un taxi pour s’estimer heureux, encore faudra-t-il arriver à temps. C’est ainsi que pour partir, par exemple, de Biyem-Assi pour le Marché centrale, il arrive de mettre plus d’une heure de temps. A cause des bouchons.

Avec le trafic qui devient de plus en plus difficile, on en est à se demander où sont passés les élèvespoliciers qui l’année dernière avaient très efficacement contribué à rendre la circulation fluide. Vivement que les nouveaux éléments de Mbarga Nguele -délégué général à la Sureté nationale- regagnent les artères de la capitale où ils auront du grain à moudre !
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS