Cameroun - Sud. SUD: La norme et la qualité deux valeurs à conquérir pour l’industrie Camerounaise

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 19 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - C’est le chemin obligatoire pour l’arrimage des produits Camerounais à la donne mondiale, tel a été le point central de la campagne de lancement de la sensibilisation sur la normalisation tenue le 16 janvier dernier à l’hôtel Florence d’ Ebolowa par l’agence des normes et de la qualité (anor).

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Ignorer l’usage des normes peut exposer tout opérateur à des pertes économiques dues au rejet de ses produits dans les marchés. Elle peut aussi dans les cas précis, de l’alimentation, de la pharmacie ou de la sécurité, exposer les populations  à des dangers mortels. D’où cette campagne de lancement de la sensibilisation sur la normalisation et la qualité.
Pour Charles Booto à Ngon directeur général de l’anor, la norme est reconnue dans le monde entier comme moteur de tout système organisé. Elle joue un rôle prépondérant dans la mise en œuvre du projet de développement au Cameroun. Son utilisation est un gage de réussite dans toutes les activités économiques à l’instar de la production agricole et alimentaire, la construction des infrastructures routières et industrielles, la construction des édifices publics et de l’habitat, ou des activités telles que l’enseignement et les soins de santé. Il est question pour les différentes parties prenantes à cette sensibilisation de rapprocher l’anor des populations, de vulgariser la norme partant, la qualité. Bref, d’élaborer, d’homologuer de procéder à l’évaluation de la conformité aux normes. Il s’agit pour le DG d’arrimer le Cameroun à la modernité. Il est reconnu que la norme est un vecteur de progrès et transfère des technologies. Créé en 2009 par décret du président de la république, il a fallu quatre années pour assoir les activités et à ce jour l’anor, commence à répondre aux attentes pressantes des populations. Pour cette sortie de l’anor, il est question de la connaissance de la structure, de ses missions et la connaissance des domaines d’activité qui sont parfois méconnus. Avec les normes rendues d’application obligatoire, le relais sera pris par les administrations compétentes notamment le ministère du commerce. Laquelle norme est essentielle pour notre économie, notre croissance, pour la gouvernance du pays selon Jules Marcellin Ndjaga gouverneur de la région du Sud. Pour lui, elle fait partie des outils de modernisation à la fois de l’administration qui est en charge d’implémenter les politiques publics et de l’économie. Etant dans l’économie des échanges et pour échanger, nos produits doivent avoir droit de cité dans d’autres espaces. Il faut que ces produits respectent à une certaines normes d’où son importance. Pour le patron de la région du Sud, que cette sensibilisation puisse arrivée à l’arrière pays par le biais de la diversité des participants ayant pris part à l’atelier. Pour Delor Magellan Kamseu Kamgaing président de la ligue Camerounaise des consommateurs, la norme concerne essentiellement les consommateurs. Les produits qui entre au Cameroun doivent être assujettis à la norme, c'est-à-dire qui garantissent la qualité et assure la santé des consommateurs. Le souhait pour le président de la ligue Camerounaise des consommateurs est que l’anor puisse labéliser les produits Camerounais. Que l’anor puisse vulgariser les 1700 normes élaborées d’où l’importance de cette descente annoncée dans les dix régions. Que les consommateurs puissent s’imprégner de la structure normative. Dans le cas spécifique, sa ligue devra agir pour freiner la  consommation des whiskies en sachets par la voie de la sensibilisation des consommateurs. Parce qu’il y a une norme d’application obligatoire qui interdit la consommation de ces sachets reconnus dangereux pour la santé. De même pour la pain consommé, vous savez qu’une baguette de pain doit avoir environ 200 grammes, malheureusement c’est le contraire que l’on observe sur le marché du pain au Cameroun. Que les administrations compétentes puissent agir, parce qu’il s’agit de la filouterie sur le poids et sur la qualité. Situation similaire au Cameroun avec les boîtes d’allumette, où on ne connait pas le nombre de buchettes d’allumette que doit contenir une boîte. Pourtant ailleurs, ces indications sont bien connues et  les consommateurs ne se plaignent pas. Nous savons que même dans la gouvernance publique, il y a la norme. Que nous nous tournons tous vers le respect de cette norme pour l’arrimage du Cameroun à la modernité.    

 

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