Lutte contre Boko Haram. Opération Logone 2015: Le général Meka à la tête de la coalition contre Boko Haram

A.S. | Le Jour Lundi le 26 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
René Claude Meka est désigné pour commander L’opération Logone 2015 de la lutte contre Boko Haram.Dans l’armée camerounaise, René Claude Meka incarne le flegme.

ADS

Impossible de savoir les états d’âme du chef d’état-major des armées. Nommé général de corps d’armée le 11 mars 2011, le Cema ainsi que l’appellent les militaires est un homme taciturne. Né le 02 février 1939, René Claude est l’aîné des enfants de l’instituteur Charles Meka et de Anne Avoumou.Cette famille originaire d’Abieté Yekombo par Mengong dans le département de la Mvila va compter de nombreux rejetons dont sept sont encore en vie.

René Claude, à en croire des proches, a été élevé à l’ancienne. « Dans ces traditions du pays Bulu, l’aîné occupe une position privilégiée et le père du général a veillé particulièrement à son éducation pour en faire son successeur. C’est de là sans doute que René Claude a tiré sa grande réserve », confie un parent.
René Claude a fait ses études secondaires au lycée général Leclerc de Yaoundé.

Son baccalauréat en poche, il obtient une bourse d’étude pour l’école des sous-officiers de Maixent en France. Il se fait alors enrôler dans l’armée camerounaise le 16 septembre 1959. Après un an à Maixent il est admis au cours des officiers de la prestigieuse école militaire de Saint Cyr. Il en sort le 1er octobre 1962 avec le grade de sous-lieutenant d’active. Commence pour lui une longue carrière dans le commandement.

En 1983, il est nommé directeur de la sécurité présidentielle. Le colonel René Claude Meka va très peu s’adapter aux intrigues de palais. Son séjour à Etoudi se solde par deux affaires. Le complot d’août 1983 et le putsch d’avril 1984.

Chaque fois, des hommes de la Dsp sont impliqués. Leur chef n’en mène pas large. Il est limogé au lendemain du putsch.

Miraculeusement élargi, des témoins jurent l’avoir vu commander le peloton d’exécution de ses anciens collègues.

Pour autant, la carrière de René Claude Meka au sein de l’armée est exceptionnelle. Il sera tour à tour, commandant de la plus grande brigade, celle du quartier général, puis chef d’état-major de l’armée de terre et enfin chef d’état-major des armées. Selon des militaires, il va sublimer la fonction, restituant à l’armée un lustre qui s’était durablement terni par des faits de corruption. Très à cheval sur les règles le Cema va imposer à ses officiers une discipline de fer. Chatouilleux sur les principes militaires, il goûte très peu l’indépendance relative de corps d’élite comme le Bir et la garde présidentielle. René Claude Meka est marié à Emilie avec qui il a eu cinq enfants.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS