Cameroun - Energie. Malgré des soucis financiers, le barrage de Lom Pangar sera mis en eau en septembre 2015, selon EDC
Les travaux de construction du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont déjà réalisés à 65%, a déclaré Théodore Nsangou, le directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC).
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Le responsable de l’entreprise bras séculier de l’Etat camerounais dans les infrastructures énergétiques a fait cette annonce le 2 février 2015 à Yaoundé, en recevant les vœux du nouvel an de son personnel.
Fort de ce niveau d’avancement des travaux sur le terrain, où les «installations des premiers équipements hydroélectriques» ont débuté, M. Nsangou rassure sur la mise en eau de ce barrage cette année. «Cette mise en eau, prévue en septembre prochain, constitue le plus grand challenge de 2015 (…) Toutes les garanties sont réunies pour que ce délai soit respecté. C’est vrai que nous avons un certain nombre de problèmes à régler, notamment financiers avec le phénomène Boko Haram qui a hypothéqué un nombre important de nos objectifs, mais nous nous battons avec l’appui des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale, pour qu’on parvienne à respecter cette première mise en eau», a rassuré le Dg d’EDC.
Cette infrastructure énergétique, qui va révolutionner le potentiel hydroélectrique du pays à travers la régulation des débits en amont du fleuve Sanaga, sera dotée d’une usine de pied d’une capacité de production de 30 MW. Cette usine permettra d’électrifier de nombreux villages de la région de l’Est, grâce à l’installation d’une ligne de transport de 90 KV, d’une longueur d’environ 120 km, entre le site du barrage et la ville de Bertoua.
Infrastructure d’une capacité de retenue d’eau de plus de 6 milliards de m3, le barrage de Lom Pangar est co-financé par la Banque mondiale (66 milliards de francs Cfa), la Banque européenne d’investissement (19,7 milliards de francs Cfa), la Banque africaine de développement (33 milliards de franc Cfa), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (20 milliards de francs Cfa), l’Agence française de développement (39,3 milliards de francs Cfa) et l’Etat camerounais.
BRM
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