Cameroun - Agriculture. SUD: Améliorer les productions cacaoyères et caféières d’ici 2020

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 02 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Tel a été l’objet de l’atelier d’imprégnation des points focaux et agents vulgarisateurs de zones des régions du Centre, Sud et Est dans le cadre du lancement des activités de la deuxième phase du projet d’appui à la production et diffusion du matériel végétal cacao-café tenu du 26 au 27 février dernier dans la salle de conférences de la délégation régionale du minader .

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Les productions cacaoyère et caféière du Cameroun  ne sont pas reluisantes, contrairement aux pays comme le Ghana ou la Côte d’ivoire ou on parle de millions de tonnes de fèves par an. Pourtant, les filières cacao et café occupent une place de choix dans l’économie Camerounaise de par leur rôle dans la constitution du revenu monétaire des populations rurales. Elles représentent environ 3% du produit intérieur brut (PIB) national et 15% du PIB du secteur primaire. La production camerounaise de cacao et des cafés est l’œuvre de l’agriculture familiale qui emploie plus de 60 000 producteurs et génère plus de 200 milliards de revenus aux producteurs. Pourtant, le contexte actuel est favorable au développement de la culture de cacao et des cafés, seule l’organisation peut permettre d’en tirer le meilleur revenu. Le projet d’appui à la production et diffusion du matériel végétal cacao/café depuis sa mise en place en 2009, a donné comme principaux résultats selon son coordonnateur national Antoine Timene, la production et la diffusion de 9 millions de plants de cacao, 4 millions de plants de café arabica et 400 mille plants de café robusta. Ces plants qui ont permis de créer 7600 hectares de cacaoyères, 3300 hectares de caféières arabica et 300 hectares de caféières robusta. En plus de cela, 57 hectares de champs semenciers ont été réhabilités et 42 hectares créés. Comme acquis pour le projet, 1500 pépiniéristes ont vu leurs capacités renforcées dans la maîtrise  de la conduite des pépinières, les plantations de la pollinisation manuelle, du greffage du cacaoyer et du bouturage du caféier robusta. 239 agences d’exécution impliqués dans la production de plants et opérant tous en milieu rural, ont perçu près de 4 milliards FCFA de rémunération. Au terme de cette première phase et au regard des résultats obtenus, Essimi Menye le patron de l’agriculture et du développement rural  a décidé de consolider les acquis en matière de production et diffusion des plants et de renforcer  l’encadrement des producteurs à la base. Il s’agit des conseillers agricoles pour accompagner les pépiniéristes et les planteurs dans les itinéraires techniques devant permettre au Cameroun d’atteindre les objectifs de production de 600 000 tonnes de cacao, 125 000 tonnes de café robusta et 35 000 tonnes de café arabica à l’horizon 2020. Pour cette deuxième  phase, il est également question de professionnaliser les pépiniéristes en ne retenant que les plus performants et disposés à s’investir dans le métier. A cet effet, les avances de démarrage ne leur seront plus consenties mais, ils bénéficieront des conventions de production des plants sur 3 ans renouvelables.

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Pour Gustave Eyame représentant le délégué régional du minader, les conseillers agricoles devront s’assurer de la traçabilité de la semence de base et autres plants distribués jusqu’à leur mise en terre. L’évaluation de la demande et la planification effective de la distribution à travers la présélection des bénéficiaires. Le présent atelier pour le patron de l’agriculture dans le Sud est de donner aux points focaux départementaux et aux conseillers agricoles retenus, les principes directeurs de leur mise en route pour  le succès de la deuxième phase du projet qui s’étend sur 6 ans de 2013 à 2018. En effet, c’est le producteur qui devient au centre de la problématique  de l’augmentation de la production qui doit être suivi, conseillé et encadré dans tous les opérations de production, de la préparation du sol à l’acquisition des plants, à leur mise en terre et leur entretien. Ainsi, le conseiller agricole accompagnateur devra avoir une bonne connaissance du planteur et de sa plantation. Pendant les phases pratiques de l’atelier, les participants ont été édifiés sur l’usage du GPS pour l’estimation des superficies. Il devra attester que le producteur a préparé son terrain sur son encadrement et suivant les principes et normes recommandés et qu’il peut bénéficier du projet des plants. Les plants sont mis alors gratuitement à la disposition des bénéficiaires  au niveau bord pépinière. Une fois la phase du suivi engagée, le conseiller agricole devra remonter les données collectées à la base au niveau départemental pour être transmises au niveau de la coordination nationale du projet. En plus, il doit encourager les producteurs à se regrouper en organisations des producteurs. Il faut noter que les pépiniéristes ont connu des retards de payement de leurs plants, mais promesse leur a été faite pour le payement intégral  des arriérés avant la fin de la campagne. Les participants au terme de l’atelier ont pris l’engagement de contribuer à l’augmentation significative des productions  de cacao et des cafés et à l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural.

 

 

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