Ukraine. Crise ukrainienne de 2014: Poutine a envisagé le scénario nucléaire

Ria Novosti Lundi le 16 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les forces armées russes étaient prêtes à faire face à n'importe quelle évolution de la situation en Ukraine.

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Suite aux événements du printemps 2014 en Ukraine, la Russie était prête à mettre ses forces nucléaires en état d'alerte, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un commentaire du film "Crimée. Retour à la patrie".

 

"Oui, nous étions prêts à le faire", a déclaré M.Poutine dans un documentaire diffusé dimanche sur la chaîne de télévision Rossiya-1 à la veille des commémorations du premier anniversaire du rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Selon M.Poutine, on ignorait si les puissances occidentales envisageaient d'intervenir militairement en Ukraine. Cependant, le chef du Kremlin a avoué espérer à l'époque qu'un tel scénario ne se réaliserait pas.

 

"Je ne crois pas que qui que ce soit avait l'intention d'y déclencher un conflit international", a indiqué le président russe.

 

Toujours d'après lui, la position adoptée par la Russie en 2014 à l'égard de la situation  en Ukraine était "franche et ouverte". La Crimée constitue "un territoire historiquement russe", et les Russes y résidant étaient en danger après la chute du régime de Viktor Ianoukovitch, a expliqué M.Poutine.

 

"Mais ce n'est pas nous qui avons réalisé le coup d'Etat (en Ukraine), c'étaient des nationalistes et des gens aux idées radicales", a affirmé le dirigeant russe.

 

Après le renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014 et l'arrivée au pouvoir en Ukraine d'une coalition pro-européenne, les autorités de la république autonome ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol ont organisé un référendum à l'issue duquel plus de 90% des votants se sont prononcés en faveur de l'adhésion à la Fédération de Russie. Le 18 mars 2014, la Crimée et Sébastopol sont officiellement entrées au sein de la Russie.

 

Les autorités de Kiev, soutenues par l'Occident, ont dénoncé une annexion et proclamé la Crimée et Sébastopol territoires occupés.


Ukraine: les Etats-Unis, les vrais meneurs du coup d'Etat, selon Poutine

 

La Russie ont toujours su que les Etats-Unis étaient les vrais initiateurs du coup d'Etat perpétré en Ukraine, quoique l'opposition dans ce pays ait été formellement soutenue par l'Europe, a déclaré dimanche le président russe Vladimir Poutine.

 

"Formellement, l'opposition était soutenue avant tout par les Européens, mais nous savions (…) que c'étaient nos partenaires et amis américains qui étaient les vrais meneurs. C'étaient eux qui préparaient des unités armées", a indiqué le chef de l'Etat russe dans un commentaire au film "Crimée: la voie vers la Patrie".

 

La formation d'unités armées se déroulait notamment sur le territoire de la Pologne et de la Lituanie, selon le président russe.

 

"Comment nos partenaires ont-ils agi? Ils ont contribué à perpétrer un coup d'Etat. C'est-à-dire qu'ils ont commencé à agir en position de force. Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution pour les affaires", a ajouté le président russe.


Poutine: les sanctions doivent viser les auteurs de coups d'Etat 

Selon Vladimir Poutine, les sanctions devraient être imposées contre les organisateurs de coups d'Etat.

Sanctions adoptées contre la Russie et mesures de rétorsion

Sanctions adoptées contre la Russie et mesures de rétorsion

Des sanctions devraient être imposées à l'encontre des auteurs de coups d'Etat, a déclaré dimanche le président russe Vladimir Poutine.

"Il faut imposer les sanctions contre ceux qui organisent des coups d'Etat et ceux qui les aident", a indiqué le chef de l'Etat russe en commentaire du film "Crimée: le voie vers la Patrie" sorti à l'occasion du premier anniversaire du rattachement de la péninsule à la Russie.

 

"Nous avons agi dans l'intérêt des Russes et de tout le pays. Echanger cela contre de l'argent, échanger les gens contre des biens, échanger les gens contre d'éventuels contrats ou transferts bancaires est absolument inadmissible", a souligné le président russe.

Toutefois, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas respecter le droit international et les intérêts des partenaires, selon Vladimir Poutine.

 

"Mais cela signifie également que tous nos partenaires doivent respecter la Russie et ses intérêts, a ajouté le chef de l'Etat russe.


La Crimée aurait pu connaître le même sort que le Donbass 

Il y a un an, la Crimée aurait pu connaître le même sort que le Donbass ukrainien.

Les habitants du village de Louganskaïa (l'est de l'Ukraine) assistent à l'enterrement de leurs voisins tués dans un bombardement

La Crimée aurait pu se trouver dans la même situation que vit actuellement le sud-est de l'Ukraine, a déclaré dimanche le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

"L'essentiel, c'est qu'à l'époque, l'autre partie (armée ukrainienne, ndlr) a déployé les forces (…) qui étaient prêtes à commencer la même chose que ce qui se passe actuellement dans le sud-est de l'Ukraine", a indiqué le ministre en commentaire pour le film "Crimée: la voie vers la Patrie", sorti à l'occasion du premier anniversaire du rattachement de la péninsule à la Russie.


Ukraine: plus de 100 Allemands combattent aux côtés des insurgés 

Selon un quotidien allemand, plus de 100 Allemands combattent aux côtés des insurgés dans le sud-est de l'Ukraine

Plus de 100 citoyens allemands ont rejoint les insurgés combattant dans le sud-est de l'Ukraine, annonce dimanche le journal Welt am Sonntag.

 

Selon le journal, il s'agit principalement de ressortissants  de l'ancienne URSS, mais il y a aussi des anciens soldats de la Bundeswehr.

 

Conformément à la législation en vigueur, les volontaires allemands qui participent aux combats dans les sud-est de l'Ukraine, n'ont rien à craindre au retour dans leur patrie.

 

Toutefois, un membre du parti au pouvoir d'Angela Merkel, Stephan Mayer, a déclaré au journal qu'il fallait poursuivre les Allemands qui prenaient part aux combats en Ukraine.

 

A présent, seuls les Allemands qui combattent aux côtés du groupe djihadiste Etat islamique sont poursuivi par la loi.


Crimée: Pékin appelle à des négociations sur une "question complexe" 

La question de la Crimée doit être résolue par le biais de négociations, a déclaré dimanche le premier ministre chinois Li Keqiang lors d’une conférence de presse.

"En ce qui concerne le problème de la Crimée, les causes de son apparition sont très complexes, nous espérons qu’il pourra obtenir une résolution par le biais d’un dialogue", a-t-il déclaré à l’issue de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale.

Selon lui, la Chine soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine, mais la question de la Crimée est "très complexe".

 

Li Keqiang a constaté que la situation liée à la péninsule avait fortement influé sur la géopolitique internationale et les processus de récupération de l’économie mondiale.

 

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et sa réunification avec la Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat ukrainien du 22 février.

Selon le Service fédéral des migrations de Russie (FMS), seuls environ 3.500 des 2 millions d'habitants de la Crimée ont refusé d'obtenir la citoyenneté russe. Kiev et les pays occidentaux ne reconnaissent pas le référendum du 16 mars et dénoncent une "annexion" de la péninsule de Crimée par Moscou.


Hanovre: des manifestants accusent Merkel de soutenir les nazis en Ukraine 

Lors d’une manifestation "contre l’américanisation de l’Europe" à Hanovre, le célèbre journaliste allemand Christoph Hörstel a accusé la chancelière allemande Angela Merkel de soutenir les nazis en Ukraine.

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies samedi 14 mars dans les rues de Hanovre afin de critiquer l’américanisation de l’Europe et les tentatives d’aggraver la situation autour de l’Ukraine.

Les habitants portaient des banderoles sur lesquelles on lisait "Arrêtez la terreur" et "Arrêtez le nouvel ordre mondial".

Le journaliste allemand Christoph Hörstel, intervenant lors du meeting, a accusé la chancelière Merkel de soutenir le nazisme en Ukraine.

 

"Je veux voir Merkel au tribunal, où il sera démontré qu’elle soutient les nazis en Ukraine", a-t-il indiqué.

 

 

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