Cameroun - Politique. Le démenti du gouvernement sur les allégations sur la santé du couple présidentiel

Rousseau-Joël FOUTE | Cameroon Tribune Mardi le 17 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Face à la presse lundi à Yaoundé, le MINCOM a dénoncé les fausses informations du site Internet du quotidien français « Le Monde ».

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« L’état de santé du chef de l’Etat et celui de son épouse n’appellent aucune préoccupation. Le président de la République et la première Dame actuellement en séjour privé en Europe se portent parfaitement bien ». Ces propos sont du ministre de la Communication (MINCOM), Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs porte-parole du gouvernement. Il les a tenus hier après-midi à Yaoundé lors d’un point de presse dans la salle de conférences de son département ministériel. Cette autre sortie du MINCOM fait suite à la publication, le 13 mars 2015 par le journal français « Le Monde », dans son édition en ligne, d’un article faisant état de ce que le couple présidentiel camerounais en séjour privé en Europe serait en fait en butte à de graves problèmes de santé, qui l’auraient amené à consulter des spécialistes notamment en Suisse, pour ce qui est du chef de l’Etat, et en France, en ce qui concerne la première Dame.

 

« Le gouvernement de la République du Cameroun apporte un démenti catégorique aux allégations abjectes et malveillantes proférées par le journal « Le Monde ». Le gouvernement camerounais dénonce la désinvolture et le manque de professionnalisme affichés par ce journal à la réputation et à la notoriété jusque-là établies », a ajouté Issa Tchiroma Bakary dans son propos liminaire, lu d’abord en anglais, puis en français.

 

Après cette déclaration, le MINCOM a répondu à quelques questions des journalistes. Y a-t-il une main cachée du pouvoir politique français derrière cette affaire ? Réagissant à cette interrogation, le MINCOM a apporté un « démenti catégorique à cette lecture qui consiste à voir la main d’un allié sûr qu’est la France. Je le dis et je le répète, la France est un allié sûr du gouvernement camerounais. La voix de la France a été entendue de la bouche du ministre français des Affaires étrangères qui est venu confirmer l’engagement et la détermination du gouvernement français à se tenir aux côtés du Cameroun pour l’aider à faire face à toutes les difficultés auxquelles nous pourrions être confrontés tout au long de notre évolution…Le gouvernement français lui-même n’est pas à l’abri des attaques de sa propre presse », a fait savoir Issa Tchiroma Bakary.

 

Il lui a été également demandé si les informations tendant à présenter le chef de l’Etat comme étant désormais inapte à diriger le pays ne sont pas de nature à impacter négativement sur l’attractivité du Cameroun aux yeux des investisseurs. En guise de réponse, le MINCOM a dit que s’attaquer au président Paul Biya, l’élu de la Nation, c’est s’attaquer à ceux qui lui ont confié la responsabilité de nous gouverner. « Le devoir sacerdotal de toute la Nation c’est de protéger son élu. Il faudrait que ces gens-là sachent qu’ils ne se sont pas attaqués à M. Paul Biya, citoyen du monde. Ils se sont attaqués à l’élu de la Nation et en face d’eux, ils auront toute la Nation, y compris sa presse », a souligné Issa Tchiroma Bakary.

Avant d’ajouter que s’ils ont parlé en ce moment de la santé du chef de l’Etat, ce n’est pas innocent. Rappelant que le président Paul Biya est « d’un nationalisme à fleur de peau. Il aime sa Nation dont il protège les intérêts ». Pour le MINCOM, ces allégations n’ont aucun impact sur les investisseurs « parce que ce que ce journal dit, les investisseurs le savent mieux, personne n’investissant à fonds perdus ». Avant d’aller investir dans un pays quelconque, un investisseur consulte son gouvernement et son ambassade, a précisé le MINCOM qui a ensuite déclaré que le Cameroun est un très bon risque. La preuve, les investisseurs se bousculent au portillon.

 

Autre question, le gouvernement peut-il faire preuve de transparence en ce qui concerne la santé du président ? « Nous n’avons jamais dit que le président Biya avait une santé inoxydable. C’est un être humain qui a aussi le droit d’être malade, d’être soigné et d’aller faire son check-up, puisqu’on fait le check-up même pour les bébés de deux ans et les hommes de 20 ou 30 ans », a martelé le MINCOM. Indiquant pour trancher que Dieu n’a pas créé un président au monde qui ne fait pas son check-up.

 

 

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