Cameroun - Sécurité. Vers un enlisement du « dialogue » entre le pouvoir le Scnc ?

La Nouvelle Expression Lundi le 09 Mai 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Bien qu’officiellement les autorités camerounaises aient toujours opposé un refus catégorique de négocier avec le mouvement séparatiste du Southern Cameroon national council (Scnc), étant donné que certains dans les milieux du pouvoir estiment qu’il s’agit d’une organisation terroriste, des informations réputées crédibles soutiennent avec force que les gouvernants et les « rebelles » ont bel et bien pris langue à travers des émissaires interposés.

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Selon toute vraisemblance, le pouvoir de Yaoundé serait même ouvert à un contact public, pour peu que le mouvement sécessionniste enlève comme condition, la partition du pays. Une réponse que Paul Biya a maintes fois réitérée à certains de ses interlocuteurs, à l’instar de l’ex-secrétaire général des Nations unies, le Ghanéen Kofi Ata Annan.

Les deux hommes qui se respectent mutuellement auraient récemment échangé sur la question, le contenu des échanges ayant été versé dans ce dossier en instance à la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (Cadhp) située à Banjul, en Gambie.

Dans certains milieux du pouvoir, on pense que des irrédentistes se seraient appuyés sur certains appuis, en l’occurrence le Camerounais Amos Namanga Ngongi qui dirige la fondation de l’ex-secrétaire général de l’Onu et dont on sait du reste qu’il est originaire de la partie anglophone du pays. Depuis quelque temps, le « dialogue » serait au point mort.

Aussi, en prélude à la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun en octobre prochain, le pouvoir souhaiterait que tous les Camerounais puissent participer aux festivités. Il n’en fallait pas plus pour que d’aucuns en viennent à conclure que le pouvoir devrait multiplier des contacts avec les dirigeants de ce mouvement.

Pourraient prendre part aux négociations, outre le Premier ministre Philémon Yang Yundji, le ministre chargé de Mission à la présidence de la République et non moins secrétaire permanent du Conseil national de sécurité (Cns) Paul Atanga Nji , mais également le ministre secrétaire général adjoint à la présidence de la République Peter Agbor Tabi, à moins que l’ancien chancelier de l’université de Yaoundé ne puisse être devancé par son « frère » Mengot Victor Arrey Nkongo, ministre chargé de Mission à la présidence de la République.

 

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