Cameroun - Politique. UNITÉ NATIONALE - Les Pyromanes : AMADOU ALI, L’Epervier et le carnage programmé des Beti et Anglo Bamiléké après Biya
Il compte parmi ceux qui ont un long bail au gouvernement. Et qui, comme des papillons dans un jardin pavoisé de fleurs, voltigent aisément d’une tige à une autre.
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Il est passé par la Justice, où il est resté en pose pendant dix ans, de 2001 à 2011. C’est lorsqu’il y trône que le Cameroun engage une opération mains propres baptisée « Opération Epervier.» Comme l’a récemment écrit le journal Repères, « l’amorce de l’opération Epervier, dont les premières proies ont été capturées en janvier 2006, avait réussi à solidifier et à élargir le spectre politique et la superficie d’influence d’Amadou Ali, le patron de la chancellerie.
Ce dernier était présenté à l’opinion publique comme le « faiseur » de destins judiciaires. Mais son pilotage des dossiers relatifs à l’opération Epervier a souvent fait l’objet de moult polémiques, d’aucuns estimant que l’impartialité et l’objectivité n’étaient pas la trame de cette opération d’épuration des moeurs publiques au Cameroun ». Amadou Ali, cité dans une conspiration de rouleau compresseur avec Akame Mfoumou, étant ancré dans les batailles de succession, l’après Biya. « Les nordistes ne supporteraient plus un successeur issu de la même ethnie, Beti, ou de l’ethnie Anglo-Bamileke reconnue pour son dynamisme économique.»
Ces propos ont été attribués à Amadou Ali dans un câble de Wikileaks. Ce qu’il n’a jamais d’ailleurs démenti. Amadou Ali a été nommé délégué général à la Gendarmerie nationale le 7 Janvier 1982. En août 1985, il devient Secrétaire d’État à la Défense. Il passera 12 ans à ce poste. Du 19 septembre 1996 au 7 décembre 1997, il est secrétaire général de la présidence de la République.
Il revient au secrétariat d’Etat à la Défense entre décembre 1997 et avril 2001. L’explosion de la soute à munitions au quartier général à Yaoundé intervient pendant cette période qui a aussi connu une série d’actes de tortures abusifs attribués au commandement opérationnel à Douala. L’on se souvient encore de la disparition des neuf de Bépanda. Des états de services qui sont loins de servir la cause unitaire du Cameroun.
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