Cameroun - Faits Divers. Manœuvre militaire : L'avion tombé à Douala était chinois

Nana Paul Sabin | La Nouvelle Expression Lundi le 27 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’accident d’avion est survenu dans la soirée du jeudi 23 avril 2015 sur la piste de l’aéroport militaire de Douala.

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En voyant hier à l’hôpital militaire de Douala dans quel état se trouvaient les victimes de cet accident, l’on peut dire pour l’instant, qu’il y a eu plus de peur que de mal. Le commandant de bord Gora Djonouang et son assistant le sous-lieutenant Tenawa Magoua Parfait s’en tirent sain et sauf. Ce sont ces deux miraculés qui se trouvaient à bord de l’hélicoptère de marque Z9, appartenant à l’armée de l’air camerounaise qui a crashé pendant un exercice  sur la piste de l’aéroport militaire de Douala. Ils préparaient pour le compte de l’armée de l’air camerounaise, les parades prévues le 20 mai 2015 à Yaoundé dans le cadre de la fête nationale.

 

A en croire Issa Tchiroma, le ministre de la Communication, l’aéronef volait à très basse altitude, six mètres environ du sol lorsque qu’il  s’est écrasé. L’hélicoptère, quant à lui, est devenu irrécupérable. Cet appareil à l’état neuf, compte parmi les quatre aéronefs construits et vendus récemment au Cameroun par la Chine.

 

 

 DG Camair-co

Deux de ces quatre appareils seront exploités par la Compagnie aérienne nationale Camair-Co. Cet accident va sans doute raviver  la polémique qui a court en ce moment au sein de l’opinion camerounaise sur la qualité de ces avions chinois.  Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’accident. «Ces avions ne sont pas partis de Chine en bateau pour arriver au Cameroun. Ils ont traversé les océans, ils ont fait plusieurs atterrissages, avant d’arriver au Cameroun. Ils étaient pilotés par des pilotes américains. Je suppose donc qu’on ne peut pas dire comme prétendent certains, que c’est des cercueils volants.

 

D’autre part, j’ai fait partie de la mission qui était partie pour la réception en Chine. Nous y étions pas trois fois. On a visité des usines, on a vérifié la documentation et ensuite nous avons marqué notre accord avant  que ces avions n’arrivent au Cameroun. Donc, sur le plan de la fiabilité, ce sont des avions construits selon les normes», plaide dans une sortie médiatique hier sur la Crtv Littoral, Jean Paul Nana Sandjo, Directeur général de Camair-Co.

 

 

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