Cameroun - Economie. Douala : La ville aux affaires melting-pot

Gaspard Ngono | Le Courrier Dimanche le 03 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De la plus petite activité banale aux plus grosses structures économiques recensées, la capitale économique continue d’être l’eldorado de plusieurs initiateurs de projet et de néo-entrepreneurs.

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Le bal est lancé en 1472 avec l’arrivée des portugais sur les berges du fleuve Wouri. Pour une ville ouverte aux embouchures d’une zone maritime, Douala a toujours naturellement eu son potentiel de capitale économique. L’économie, meublée par la diversité d’activités qui y est menée fait également d’elle la ville la plus peuplée par des hommes d’affaire de tout niveau. Comme la plupart des grandes villes d’Afrique, elle est fortement fusionnée entre modernité et tradition. Il est courant de voir des lieux pittoresques tels le palais du Roi Akwa implanté dans le centre-ville ; la Pagode, ancienne résidence du Roi Bell situé au coeur du quartier administratif à Bonanjo.

 

 

 Ces lieux toujours existants depuis les années 1800 sont aussi promus par www.jovago.com tout comme par l’espace Doual’Art (galerie d’arts de Douala). Toutefois, l’aspect que les étrangers remarquent le plus, quand ils sont à Douala, c’est le niveau des affaires ; assez polyvalent et attrayant tant les créneaux sont multiples que complexes. Faire des affaires à Douala requiert pour les jeunes investisseurs, de connaitre l’environnement, de savoir s’armer de cran et d’embrasser des risques. Le charme de cette cité cosmopolite vient du fait que tout type d’activités allant de l’artisanat, aux petitmétiers de débrouillardise, foisonnent d’avec de grandes, moyennes et petites entreprises. Un autre fait très  particulier non plus seulement à Douala, mais dans la majorité des villes du pays, c’est son coté cosmopolite.

L’on y retrouve des secteurs et même des quartiers quasi majoritairement habités par des étrangers qui y ont été intégrés comme des autochtones. Tel est le cas du quartier Bata Congo où nigériens et chinois sont dominants. Au Camp Yabassi, l’on rencontre une très forte population nigériane. Au quartier New-Bell, ce sont les maliens qui sont plus nombreux… Les européens sont essentiellement concentrés dans les quartiers Bonapriso et Bonanjo. Ce métissage culturel non seulement avec des étrangers, mais avec des citoyens venus d’autres régions du terroir, a fait de Douala un carrefour polyglotte. Toutes les langues nationales, en sus du pidgin, y sont parlées. Cependant, les langues duala et bassa, propres aux autochtones, y sont toujours très vives. Hormis les affaires, la mer est le vecteur essentiel du tourisme dans cette ville littorale. Plus de 34 % de touristes s’y rendent pour découvrir les mangroves de Manoka et déguster ses poissons frais ; s’offrir une excursion dans l’une des seules zones encore épurées de Douala.

 

La vie des pêcheurs de la côte ou encore celle des chasseurs de sable du fleuve Wouri, ont été et sont encore des sujets qui suscitent intérêt et curiosité pour les visiteurs et hommes de médias. Bien que n’étant plus une exclusivité à part entière, Douala désormais symbolisée par le monument de la Nouvelle Liberté de Joseph-Francis Sumegné, n’attend que le monde pour lui montrer son coté meltingpot qui lui donne son air de San Francisco d’Afrique.

 

 

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