Cameroun - Energie. Cameroun/Pétrole : risque de rupture de livraisons selon Total, une source officielle dénonce

Xinhua Vendredi le 13 Mai 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
YAOUNDE -- De fortes tensions sur les stocks de produits pétroliers à la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) font craindre dans les tout prochains jours un risque de rupture de carburants (gasoil, super, pétrole, jet..), annonce Total-Cameroun, mais une source administrative contactée par Xinhua dénonce cette information.

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Selon la multinationale française dans une circulaire adressée à ses clients et datée du 11 mai 2011, avec précisément pour objet "risque de ruptures en produits pétroliers sur l'ensemble du Cameroun", "la SONARA (Société nationale de raffinage) vient d'informer la SCDP qu'elle ne sera plus en mesure d'assurer ses engagements de livraisons à compter de la semaine prochaine".

"Aussi, malgré tous les efforts que nous continuerons à produire afin de vous garantir vos programmes de livraisons, nous vous demandons de vous préparer à des ruptures possibles", conclut le texte diffusé mercredi dans les milieux de la presse.

Joint au téléphone à Douala, siège de Total dans la métropole économique camerounaise, pour donner d'amples précisions sur cette information, une responsable du service de la communication a simplement répondu : "Il nous serait difficile d'entrer dans les détails", expliquant que les risques de ruptures de carburants annoncés ne sont pas du fait de l'entreprise.

A la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) à Yaoundé, la capitale du pays, un responsable contacté s'est dit pour sa part surpris.

"Généralement, en cas de rupture technique, on nous signale 15 à 20 jours avant. De plus, il y a des stocks de sécurité qui permettent de prévenir les ruptures", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Certes, Total-Cameroun représente le tiers du marché national des produits pétroliers, mais, a dénoncé la source, "il ne leur revient pas de prendre sur eux d'annoncer qu'il y aura rupture. C'est au gouvernement à travers le ministère de l'Energie et de l'Eau de le faire".

 

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