Cameroun - Sud. SUD, Sangmélima : Les jeunes mis en contribution pour l’entretien des artères de la ville

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mardi le 05 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Une initiative de la commune d’arrondissement de Sangmélima à travers le projet de haute intensité de main d’œuvre (HIMO) en partenariat avec le ministère de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire (minepat), cette deuxième phase d’activité occupe environ 350 jeunes gens pour refaire deux tronçons routiers de la ville de Sangmélima.

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Il s’agit d’une approche baptisée HIMO, qui consiste à employer les jeunes dans les travaux pour lesquels on aurait pu confier aux entreprises ou y mettre des engins. Une façon très souple et directe de permettre aux sans emplois de gagner leur pain quotidien. La première a connu un succès, il a donc été question avec le minepat de poursuivre la seconde phase, puisque beaucoup de jeunes en ont témoigné de leur satisfaction.

 

Durant la phase de réalisation, ils en ont pu faire des réalisations, ils en ont pu trouver un capital pour lancer des  petites affaires. Les 350 demandeurs d’emploi ont été repartis sur deux tronçons, dont l’un des tronçons part du commissariat spécial à la délégation départementale de l’enseignement secondaire du Dja et Lobo,  longue environ  de 2 kilomètres.  Le second tronçon lui, il  va vers la société de transformation du manioc de Sangmélima (sotramas). Ici, la tache consiste à creuser, à niveler à compacter, puis à poser des pavés pour rétablir la circulation sur ces axes qui étaient considérés comme coupées pratiquement. Pour le faire, le choix était entre prendre l’option des engins qui coûterait plus chère, et le faire faire par les jeunes afin qu’ils améliorent leurs conditions de vie.

 

Selon François Billé premier adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Sangmélima, l’avantage de ce projet est que les jeunes apprennent à travailler en équipe. Apprennent  à fabriquer eux-mêmes les pavés, à maîtriser quelque notions élémentaires de maçonnerie. Ils ont  quinze mois pour rendre praticables ces tronçons de routes. Pour l’adjoint au maire, voilà 350 emplois créés qui contribuent à la résorption du chômage. C’est cela le but global visé par le projet,  l’occupation des  jeunes pour les œuvres utiles de développement de leur cité. Ils gagnent en formation, et au terme de ce projet pourront servir ailleurs avec des parchemins obtenus sur le chantier de Sangmélima.

 

Il s’agira de la création de nouveaux métiers dont l’expérience pourra être dupliquée ailleurs et certainement dans d’autres secteurs d’activité aussi. Des richesses créées dans la cité aussi. Il faut noter que le coût global de cette phase d’activité n’est que de 575 millions FCFA, ailleurs et dans d’autres circonstances, on multiplierait ce chiffres au moins par trois. Nous reconnaissons que c’est par des petites actions concrètes qu’on envisage des grandes réalisations, pour cette municipalité au grand nom composée de 96 villages.

 

Le leitmotiv ici est l’encadrement de proximité des populations, des puits d’eau mis à la disposition des populations, des salles de classes, des centres de santé. Et dans les prochains jours, la ville sera dotée d’un marché moderne d’environ 400 boutiques avec un bloc administratif et nanti de  toutes les issues de sécurité, le tout pour un montant environnant 2.9 milliards FCFA. Il s’agit là, de donner des armes réelles pour la lutte contre la pauvreté. Quelques jeunes surpris pendant leur travail, trouvent l’idée géniale et témoignent leurs satisfactions. Ils travaillent et pensent qu’avec le fruit de leur labeur, ils réussissent à entretenir leurs familles. Ils travaillent de 7 heures 30 minutes à 15 heures et réussissent à mieux s’organiser dans leurs activités.

 

Les plus robustes creusent, d’autres raclent à la pelle et certains portent la terre. Tout le travail est fait dans un esprit participatif dans une convivialité exceptionnelle, entonnant parfois des chants pour essayer d’oublier le labeur. Comme dans un chantier industriel, tous les employés travaillent dans des conditions de sécurité avec combinaison, chaussures de sécurité et casque, le petit outillage fait de pelles, râteaux, brouettes et autres pics leurs permettent d’avancer sans gène dans leur activité. Des exemples similaires méritent d’être pérennisés pour occuper les jeunes en quête d’emploi car, les discours seuls ne suffissent plus, il faut passer à l’acte.

 

 

 

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