La cérémonie de lancement des activités marquant la célébration des journées internationales du secteur des télécommunications et technologies de l’information et de la communication (TIC) s’est tenue le 04 mai dernier au centre de promotion de la femme et de la famille d’Ebolowa en présence du ministre des postes et télécommunication.

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En souhaitant la bienvenue aux hôtes de sa ville, Guy Roger Zo’olouman délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa a reconnu que les technologies de l’information et de la communication  sont des outils du développement. Face à cela, la jeune fille et la femme doivent saisir cette opportunité qui les est offerte  pour s’arrimer au train du développement des  TIC. Par ces célébrations groupées en une seule à travers  la journée internationale de la jeune fille dans le secteur des TIC, il est question d’étendre la sensibilisation de celles-ci. Pour Jean Pierre Biyiti bi Essam ministre des poste et télécommunications, il est question d’encourager  la jeune fille et la femme Camerounaises dans les TIC qui sont la clé du développement aujourd’hui. C’est une incitation à celles-ci à y faire carrière. Il s’agit de mettre en place un cadre d’échanges en faveur de l’insertion de la jeune fille dans ce domaine. Car, au 21ème siècle, l’analphabète n’est plus celui qui  ne  sait pas lire et écrire, mais celui qui ne sait pas se servir des TIC. 

 

A cet effet, l’union internationale des télécommunications a traduit les objectifs du millénaire pour le développement  basés sur la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Or, accéder aux métiers des TIC  nécessite des compétences sur le plan technique, managérial, multidisciplinarité et personnel. En vue de développer ces compétences, il est indispensable d’acquérir les formations adéquates dans les établissements d’enseignements spécialisés. D’où ce don du gouvernement de la république au centre de formation de la femme et famille, point de convergence des jeunes filles. La salle multimédia mise à la disposition de la jeune fille et femme, est dotée de 06 ordinateurs complets, de 02 imprimantes avec une connexion internet haut débit où la jeune fille et femme pourront s’exercer à l’outil informatique. 

Depuis 2011, l’union internationale des télécommunications encourage les états membres à s’impliquer, ceci en vue de favoriser l’épanouissement  de la jeune fille et la femme dans secteur des TIC. Un secteur porteur et à fort potentiel de croissance. Pour le patron des postes et télécommunications, une nouvelle civilisation est en train de voir le jour, il faut donc connaitre le nouvel alphabet de cette civilisation nouvelle. On ne pourra  prétendre jouer un rôle, être utile à soi-même et à autrui, que si l’on s’arme de nouvelles armes miraculeuses qui permettent de s’y faire une place. En un mot comme en mille, il faut maîtriser les TIC. 

Cette journée est alors moment d’appel ardent qui est fait à l’endroit de la jeune fille et la femme, à prendre le train de la société de l’information naissante. Pour cela, pendant trois jours, une caravane mobile a sillonné les artères de la cité capitale, les établissements d’enseignement secondaire et professionnel, avec pour objectif de sensibiliser les jeunes filles et les jeunes femmes sur les TIC. Un concours de type quiz a été organisé, primant ainsi les jeunes filles et femmes plus au fait de l’utilisation des TIC dans la ville d’Ebolowa. Pour Jean Pierre Biyiti bi Essam, le gouvernement Camerounais est conscient de l’écart numérique qui a tendance à se creuser entre les hommes et les femmes, et s’engage à intéresser la jeune fille à embrasser une carrière dans le domaine des TIC.  Le secrétaire général de l’UIT  disait «  que si on veut enregistrer de bons taux de croissance dans es TIC, il faut intéresser les femmes. Parce qu’elle offre d’excellents débouchés professionnels et de bons taux de salaires, une carrière dans le domaine des technologies représente un excellent choix pour les filles du monde entier ». Le Cameroun se déploie depuis plusieurs années pour permettre aux Camerounais de bénéficier des innovations dans les TIC. Nul ne doute que les TIC aujourd’hui constituent le levain de la croissance des nations, en ce début de millénaire. Le souhait est que la mayonnaise puisse prendre lorsqu’on sait que l’ordinateur reste un objet de luxe pour certaines familles.

 

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