Cameroun - Environnement. SUD, Quatre tonnes de plastics non biodégradables déjà saisies.

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 11 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’opération de rassemblage des plastics saisis s’est produite le 11 mai dernier à l’enceinte de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable sous le contrôle du patron des lieux.

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Depuis le 24 avril 2014, date buttoir de la commercialisation des plastics non biodégradables au Cameroun, la  bataille contre le plastic est restée permanente, résultat des courses environ 4 tonnes saisies au 31 décembre 2014. 

Pierre Hélé ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable avait bien tracé le circuit des plastics non biodégradables saisis. Dans toutes les régions, ils devront être collectés, acheminés au niveau national puis recycler par une société adjudicatrice. Ainsi, au niveau de la région du Sud, l’action est restée permanente, et au premier bilan, la moisson est bonne environ 4 tonnes de plastics interdits d’usage au Cameroun saisis. Pour Joachim Ndi Odoumou, délégué régional de l’environnement, cette campagne se déroule dans des bonnes conditions, les populations commencent à comprendre la dangerosité liée à l’utilisation de ces plastics non biodégradables. Il est question de continuer dans la sensibilisation et l’éducation pour qu’on puisse avoir un environnement vivable pour tous. Pour décourager les récidivistes, les actions musclées vont continuées, et des saisies opérées. Comme pour cette première opération, un manifeste de traçabilité des déchets dangereux  a été délivré pour être acheminé vers le site de recyclage. Au recyclage, il sera alors question de fabriquer des plastics dont la densité est inférieure ou égale à 1 micron pouvant être utilisé comme emballage.

 Sylvestre Magloire Atangana inspecteur de l’environnement, en charge de cette opération dans la région du Sud confirme la volonté gouvernementale à préserver l’environnement. Il confirme l’action des fins limiers de la brigade de contrôle de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable qui continue à traquer les plus malins. 

Selon lui, c’est juste la première phase d’évaluation qui s’étale seulement sur huit mois, il envisage alors d’heureux auspice pour cette opération. Pour le patron de l’environnement, il est question  d’implication des populations à cette campagne permanente qui vise à protéger l’environnement et au delà, la santé. Car ces emballages plastiques frappés d’interdictions au Cameroun nuisent sérieusement non seulement à la nature, parce que non assimilables par la nature rendant ainsi les sols infertiles. Mais aussi gravement à la santé humaine car, ces polymères d’hydrocarbure utilisés comme emballages d’aliments laissent une huile sur les aliments, qui consommés deviennent des poisons pour l’homme.  De même, lorsqu’ils sont calcinés dans la nature, ils libèrent un gaz très suffocant qui attaque le système respiratoire, causant ainsi des maladies respiratoires. A ces raisons et à bien d’autres on peut affirmer que le plastique non biodégradable n’est pas bon, à cet effet il ne faut plus l’utiliser.

ebolowa_joachim_ndi_odoumou_del_reg_environnement

Pour le ministre de l’environnement disait bien que, le plastique d’une manière générale est une découverte du 20ème siècle avant, les populations vivaient et bien encore. Elles emballaient les vivres et d’autres objets dans les feuilles, les papiers, les sacs en tissus et autres rotins. Tous ces objets cités sont dégradables par la nature, d’où ce retour souhaité. En attendant les alternatives, les populations sont dans la débrouillardise.

 

 

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