Selon la première mouture produite par le Minjec, environ 32 formations sont attendus au boulevard du 20 mai.

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Dans le cadre de la célébration de 43e édition de la fête nationale de l’unité au Cameroun, la diversité d’idéologie ou de vision, à en croire les uns et les autres risque de ne pas être au rendez-vous le mercredi 20 mai 2015 à Yaoundé. «Nous aurons environ 5.000 militants. La motivation de chacun risque de donner un effectif plus grand que celui-là. Ils viennent demander les tee-shirts et autres gadgets qui représentent les couleurs du parti et nous n’avons pas eu besoin d’une quelconque stratégie pour les motiver» affirme Beatrice Montchou, responsable de la communication au sein du Social democratic front (Sdf). C’est dans un élan patriotique que 32 partis politiques comptent réaffirmer leur engagement à participer à la construction du Cameroun. Pour l’Union des populations du Cameroun (Upc) et selon Jean

 

Sohna, chef du secrétariat du président national de l’Upc et coordonateur du défilé à Yaoundé, «nous avons demandé cinq carrés pour 750 défilants. Le mot d’ordre a été donné depuis le congrès que l’Upc ne sera plus jamais absent à une situation donnée. L’administration est à l’origine des tendances observées il y a peu à cause des trois récépissés délivrés. Lors du dernier congrès unitaire, certaines personnes se sont résignées. L’Upc ne marchera plus jamais en rangs dispersés». La mouture du ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique prévoit à cet effet 33.696 défilants du genre, soit 234 carrés.

 

La fête nationale de l’unité est le symbole même de l’union et de l’unicité du Cameroun.  Pourtant, au Cameroon people’s party de Kah Walla, on brule de tout feu à 24 heures de la grand-messe. «Le préfet du Mfoundi, Claude Tsila, nous accuse d’avoir une idéologie contre la stabilité de ce pays et notre certification pour le défilé reste verbale. Il nous a fait savoir que nous ne respectons pas le code de conduite. Ce code existe dans quel document ? Nous attendons qu’il nous notifie les véritables raisons de cet acharnement» confie Bergeline Domou, secrétaire général adjoint du Cpp. «Nous avons sollicité cinq carrés, environ 750 défilants pour mercredi prochain. Si nous avions reçu les mêmes moyens que certains partis, nous aurions pu mobiliser plus de militants. Certaines formations politiques ont reçu deux millions de francs pour se faire. A ce jour, nous n’avons rien reçu et nous travaillons avec le peu de moyens que nous avons. Le financement public des partis politiques au Cameroun reste très théorique» explique avec indignation Jean Claude Soptieu, membre du bureau politique de l’Union démocratique du Cameroun (Udc).

 

Outre les revendications liées aux finances, certains partis réclament des commodités d’un autre genre. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) fait savoir que, «cette année, nous avons 46 carrés, soit deux de plus que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Nous ne comprenons pas pourquoi nous n’avons jamais de billets d’invitation soit pour le Boulevard du 20 mai, soit pour le banquet offert pour la circonstance au Palais de l’unité» décrie Sosthene Medard Lipot, chargé de la communication du Mrc.

 

 

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