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Cameroun - Sécurité. Réception au palais : Le DSP, Yvo Desancio, au contrôle des plastiques

Georges Parfait Owoundi | Mutations Vendredi le 22 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Général Yvo Desancio, Directeur de la sécurité présidentielle (Dsp) a été au four et au moulin, une fois de plus pour, non seulement veiller à la sécurité du Chef de l’Etat, mais aussi à celle des mets et des couverts servis aux convives lors du traditionnel repas offert par le couple présidentiel. Coordonnant personnellement les contrôles à l’entrée du Palais de l’unité, le 20 mai dernier, le haut gradé a sorti les plastiques des sacs à main des femmes invitées aux agapes présidentielles.

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Pas moins de quatre bacs à ordures ont ainsi été remplis de ces emballages, qui se recrutaient dans les non biodégradables interdits et ceux d’épaisseur égale ou supérieure à 60 microns qui sont homologués par le ministère de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable (Minepded).

 

 

Un spectacle à la fois amusant et désolant. Quand on constatait que ces sacs, dont on peut aisément soupçonner l’usage post réception, sortaient parfois de certains sacs à main hors de prix, portés par des dames dont a priori, on accorderait un crédit de bonne conduite sans aucun doute. Malheureusement pour elles, le général ne s’est pas laissé duper, ni par les sourires, encore moins par les tenues de grands couturiers, sorties des plus grands magasins  occidentaux.

 

Les réceptions au Palais de l’unité ont à chaque fois fait couler beaucoup d’encre et de salive, quant au comportement des invités de ces lieux, qui parfois se recrutent dans les hautes sphères de la République. Cette situation justifie certainement la présence de tout un général, commis à la garde exclusive du chef de l’Etat, à la fouille des convives. La Dsp a veillé au grain en mettant hors d’état de nuire, tous ces plastiques, homologués ou pas, empêchant ainsi des sacs entrés presque vides, de ressortir tel des ballons de baudruches. Une fête au palais n’est certainement pas un moment pour faire des emplettes.

 

 

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