Cameroun - Faits Divers. Trois morts au cours des enlèvements à MBÉRÉ

L’Oeil du Sahel Lundi le 25 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les attaques ont été perpétrées entre le 14 et 16 mai 2015.

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Mbéré sont de plus en plus victimes de multiples enlèvements ces dernières semaines. Dans ce département de la région de l’Adamaoua, l’insécurité a pris une ampleur importante. Dans la nuit du 14 au 15 mai 2015 notamment, le village Halamdoum dans l’arrondissement de Ngaoui au lieu-dit Pk3, localité frontalière avec le village Nouhou en République Centrafricaine, un véhicule tombe dans une embuscade. Onze malfrats dont 03 armés de fusils de guerre de type Ak47 et 08 autres d’arcs et de gourdins, s’attaquent aux occupants du véhicule. Au cours de l’attaque, le nommé Wassirou de nationalité centrafricaine est égorgé et son frère Joseph Kenguéa, résident à Djohong, est gravement molesté.

 

L’enquête ouverte se poursuit et les forces de maintien de l’ordre courent toujours derrière ces malfrats. Dans la nuit du 15 au 16 mai 2015, toujours dans la localité de Ngaoui, les nommés Marcel Gari et David Yamsa ont été retrouvés égorgés par des individus encore non identifiés. Ce fait macabre s’est déroulé à la frontière Cameroun/RCA. Selon des sources militaires, lesdits corps ont été transportés vers le village Sabewa en RCA par des inconnus, la police et les éléments de la brigade de gendarmerie de Ngaoui sont descendus sur les lieux quelques heures après, pour faire le constat et ouvrir une enquête.

 

ENLÈVEMENT

 

 

 Toujours dans le département du Mbéré, le village Salao, non loin de Batoua-Godolé, situé à quelques kilomètres de Meïganga, un preneur d’otage nommé Abdoulaye a été abattu par les éléments de la 33e Brigade d’Infanterie Motorisée (BIM). Cette même nuit, deux suspects ont été interpelés par le BIM. Il s’agit de Djibir et Makili, tous de nationalité centrafricaine. «Ces malfrats font partie du groupe qui avait enlevé 04 personnes dans le village Mama-Wassandé le 19 avril 2015. Ils étaient une vingtaine, armés de fusils de guerre et des flèches. Après cet enlèvement, ils avaient demandé une rançon de 6.500.000 Fcfa pour la libération de ces otages. Le 17 mai 2015, ils sont donc venus prendre les 2.000.000 Fcfa qui leur ont été proposés et ils sont tombés sur nous», explique un militaire. Au cours de cette arrestation, ces malfrats ont été pris en possession d’un fusil de fabrication artisanal, de 06 boîtes chargeurs Ak47 vides, 11 téléphones portables et 02 cartes SIM.

DIFFICULTÉS

 

En réalité, ces multiples attaques isolées peuvent être maitrisées, mais le manque de collaboration des populations rend la tâche difficile. «Nous avons des difficultés avec la population. A chaque fois qu’on prend des gens en otage, pendant qu’on s’organise pour trouver une stratégie afin de les libérer, les membres de la famille viennent nous dire que les otages se sont libérés, sans toutefois nous dire que la rançon a été payée. Autre problème que nous rencontrons, c’est au niveau des camps des réfugiés où nous sommes interdits de fouille, pourtant, parmi les malfrats, on a souvent eu des bandits abattus possédant des cartes de réfugiés du camp de Ngam ou de Borgop de nationalité centrafricaine. Et ceci est un problème à prendre très au sérieux », précise une source militaire.

 

 

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