Cameroun - Transports. Construction de 2 usines de montage de véhicules au Cameroun

Jean De Dieu Bidias | Mutations Lundi le 15 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des investisseurs indo-chinois annoncent le démarrage imminent de la construction de deux usines dans les villes de Douala et Kribi, pour un montant 92 milliards.

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Cameroon automobile industry company S.A (Cais). C’est ainsi que se dénomme la société indo-chinoise qui vient de parapher avec le gouvernement camerounais, représenté par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, une convention pour la construction au Cameroun, de deux usines d’assemblage et de montage de véhicules à Douala et Kribi. La Cameroon automobile industry company S.A est, en effet, le fruit du partenariat entre l’indien  Azad Coach (premier fabricant et exportateur de bus de classe mondiale de restauration en Inde, au Moyen-Orient et en Afrique) et le chinois Yutong (premier constructeur automobile chinois et troisième sur le plan mondial avec pas moins de 500 ingénieurs). Selon le Minmidt, ces opérateurs comptent, à partir du Cameroun, occuper sérieusement le terrain africain et étendre leur influence sur le continent, dans le domaine de l’automobile.

C’est à partir du Cameroun, indique, rassurant, le directeur général de Cais, l’Indien Manoj Khiyani, « qu’on pourra exporter ces véhicules dans d’autres pays africains. Nous prendrons environ un an pour construire l’usine et six mois pour installer les machines. Dans un an et demi à deux ans, vous verrez les premiers véhicules de Cameroon Automobile Industry company S.A». Il va de soi que le Cameroun est un marché porteur, un pays étant ouvert à la sous-région, et donc, géographiquement idéal au développement des affaires. Le projet va nécessiter un investissement de 92 milliards F Cfa. Pour la partie camerounaise, la construction de ces deux usines présentent des avantages innombrables. Emmanuel Bondé souligne que ce projet devrait générer, pendant ses années d’implantation, environ 4620 emplois directs.  Le Cameroun devrait également, selon les termes de la convention paraphée jeudi dernier à Yaoundé, bénéficier d’un transfert de technologie, de la formation technique et professionnelle, entre autres, à côté d’autres actions socio-économiques destinées aux populations alentour des usines.

Véhicules tropicalisés  

Aussi bien les bus, les camions que les véhicules légers vont être assemblés et montés dans celles-ci. Il faut relever qu’à terme, l’implantation de ce projet au Cameroun va conduire à un renouvellement considérable du parc automobile du Cameroun, composé à plus de 70% de véhicules de deuxième d’occasions. La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (Api), Marthe Angeline Minja, assure à propos que des facilités d’investissements ont été accordées à ce groupe, et celles-ci devraient amener la Cais à vendre les voitures montées localement à des prix abordables.

Il ne reste dès lors plus qu’à attendre le démarrage effectif de ce nouveau projet, puisqu’on a encore en souvenir le projet de montage des véhicules tropicalisés de la Cameroon first automobile manufacture Co Ltd, une société chinoise. En juillet 2013, les responsables de cette société avaient affirmé que la conception des lignes de montage à l’usine était déjà achevée, et que leur entrée en activité était imminente. Trois ans plus tard, on en à s’interroger sur le sort qui a été réservé à ce projet.    

 

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