Lutte contre Boko Haram. 5 milliards de dollars pour soutenir la Force multinationale interarmées

APA Jeudi le 18 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les Etats-Unis ont annoncé une contribution de 5 milliards de dollars à la Force opérationnelle multinationale interarmées (MNJTF) pour stimuler les opérations militaires contre l’insurrection de la secte islamique Boko Haram.

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Selon les médias locaux, la secrétaire adjointe au Bureau américain des affaires africaines, l’Ambassadrice, Linda Thomas-Greenfield, a fait l’annonce lundi lors d’un point de presse par téléphone au sommet de l’Union africaine et expliqué cette contribution comme un signe de l’intérêt que les États-Unis portent à l’Afrique.

Nous travaillons avec le Nigeria ainsi que les autres pays africains afin de s’attaquer au problème Boko Haram car nous ne considérons pas la secte islamique comme un problème nigérian.

Nous sommes en pourparlers avec le président Muhammadu Buhari sur la façon dont nous pourrions renforcer notre soutien. Nous travaillons déjà avec eux et fournissons des informations.

Nous offrons un programme de formation et de soutien et c’est avec enthousiasme que nous allons travailler avec la nouvelle administration afin d’examiner comment nous pourrions augmenter le niveau de soutien au Nigeria.

« Conjointement, nous avons annoncé sur le site de l’UA, une contribution à hauteur de 5 milliards de dollars à la Force opérationnelle multinationale interarmées », a déclaré Mme. Thomas-Greenfield.

« Nous fournissons également certains équipements et nous devons nous entretenir avec les pays membres de la Force multinationale pour examiner d’autres domaines dans lesquels nous pourrions apporter notre soutien, » a-t-elle ajouté.

Thomas-Greenfield a souligné que l’Afrique avait subi « des attaques terroristes vraiment horribles » au cours des deux dernières années en référence entre autres aux attaques de l’université de Garissa et de West Gate au Kenya et l’enlèvement des filles de Chibok par Boko Haram.

Je ne pense pas que l’Afrique est en état de siège, mais le continent fait face à de grands défis de sécurité, a encore dit Thomas-Greenfield ajoutant qu’« il faut un très fort effort stratégique et concerté de la part des pays africains et de leurs partenaires pour répondre aux problèmes sécuritaires de l’Afrique ».

Selon elle, les États-Unis fournissent un fort soutien à l’UA en matière de sécurité car ayant un partenariat solide avec le continent dans ce domaine.
 

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