Lutte contre Boko Haram. La frontière Cameroun-Tchad fermée après le double attentat terroriste du 15 juin à Ndjamena

Investir au Cameroun Jeudi le 18 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis le 15 juin 2015, la circulation est interrompue sur le pont Nguéli, qui fait office de frontière entre les territoires camerounais et tchadien, dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

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Selon nos sources, ce pont est désormais surveillé par la garde présidentielle, une unité d’élite de l’armée tchadienne commise à la protection du chef de l’Etat.

Les autorités tchadiennes en ont décidé ainsi après le double attentat terroriste perpétré dans la matinée du 15 juin 2015 par quatre kamikazes, qui se sont faits exploser, d’une part, à bord d’un véhicule bourré d’explosifs devant l’école de police de Ndjamena, et d’autre part, sur deux motos devant le commissariat de police de la capitale tchadienne.

A Kousseri, ville camerounaise frontalière avec le Tchad, et dont l’activité économique dépend de la météo économique et politique dans ce pays voisin, les opérateurs économiques redoutent déjà des conséquences fâcheuses pour leurs activités. En effet, indiquent des sources contactées sur place à Kousseri, depuis cinq mois, les contrôles sur le pont Nguéli se sont durcis avec la menace Boko Haram, ce qui a plombé les échanges entre cette localité camerounaise et le Tchad. Avec le double attentat du 15 juin, la situation devrait empirer.

Mais, par-dessus tout, ce sont les transporteurs et les commerçants tchadiens qui payeront le plus lourd tribut de ces attentats. En effet, selon les statistiques de la douane camerounaise, 340 milliards de francs Cfa de marchandises tchadiennes transitent chaque année par le Cameroun, pour rejoindre Ndjamena après la traversée du pont Nguéli.
 

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