Cameroun - Emploi. Les cris de détresse des ex-employés des sociétés d’Etat

Thierry Etoundi | Mutations Vendredi le 19 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une conférence de presse a été donnée par ces derniers le vendredi 12 juin 2015 à Yaoundé.

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Le ministère des Finances (Minfi) a souvent été pris d’assaut par des  ex-employés des sociétés d’Etat liquidées ou restructurées. Ces hommes, qui sont pour la plupart dans la tranche d’âge comprise entre 45 et 70 ans, ont organisé le vendredi 12 juin 2015, à Yaoundé, une conférence de presse. Les ex-employés des sociétés Office national de régénération des forêts (Onaref)/ Centre national de développement forestier (Cenadefor) étaient les promoteurs de cet échange avec la presse. «Cette conférence est organisée en direction du président de la République, Paul Biya, parce que nous sommes dépassés par la situation que nous vivons depuis un quart de siècle. L’année dernière, en décembre 2014, l’Etat nous a fait une avance de trois mois sur les douze que nous devions recevoir en guise de prime de reconversion. Nos manifestations sont des combats que nous menons. Nous cesserons de nous battre avec le payement complet de la somme qui nous est due», explique Siméon Fena, délégué exécutif des ex-employés de Onaref/Cenadefor. Pour ces derniers, ces manifestations visent à faire savoir à plus d’un niveau quelle est leur souffrance. Et, les cibles sont le public, le président de la République et les organismes internationaux qui sont partenaires au développement, pour que tout le monde comprenne leurs cris.

Au menu des réclamations, le payement des droits sociaux, la prime de reconversion et autres droits sociaux qui ont été bel et bien reconnus par l’Etat du Cameroun à travers le ministère des Finances. Il se pourrait que des audits aient été effectués pour que chaque ex-employé sache à quelle hauteur il devrait être rémunéré. De manière globale, il y a environ 48 sociétés qui sont concernées soit environ 50.000 personnes dans cette situation. Et selon ces derniers, le montant demandé s’élèverait à environ deux milliards de francs Cfa. Pour le cas de Onaref/Cenadefor, Siméon Fena ajoute, «nous étions au départ 2.707 personnes. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Il faut dire que des centaines sont aujourd’hui décédées, puisque ça fait 25 ans que la situation perdure. C’est déplorable et les ayant-droits ont de la peine à toucher les droits de leurs parents du fait de la lourdeur des procédures et au niveau de la cellule juridique du Minfi, il y a trop de complications d’abord pour nous les principaux concernés ainsi que pour les orphelins et les veuves».

 

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