Opération Epervier. Ambassa Zang condamné à perpétuité

Georges Parfait Owoundi | Mutations Vendredi le 19 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Trois des coaccusés de l’ex Mitp s’en sortent avec un non-lieu après deux ans de procédure.

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Ils étaient cinq au départ. Dieudonné Télesphore Ambassa zang, Mekongo Abéga, Scholastique Bikié, Mengue Meka et Pierre Nna Obono, accusés de détournement et de complicité de détournements de deniers publics. Le Tribunal criminel spécial (Tcs), par la voix de son président, Yap Abdou, par ailleurs président de la collégialité ayant mené les débats, a, pour l’ancien ministre des Travaux publics (Mintp), Dieudonné Ambassa Zang, prononcé hier, une peine de prison à perpétuité par contumace, le susvisé étant en fuite à l’étranger. Même peine pour son coaccusé Mekongo Abéga. Ils écopent aussi tous les deux, d’une déchéance de tous leurs droits civiques tels qu’énoncé à l’article 30 du Code de procédure pénal.

L’ancien député de la Mefou-Afamba, devra payer à l’Etat du Cameroun, la somme de 5.820.465.638 Fcfa, représentant la somme qu’il aurait détournée. Mekongo Abéga quant à lui, devra payer 694.465.000 Fcfa à l’Etat du Cameroun, pour les mêmes motifs. Le mandat d’arrêt à la barre pour ces deux absents a cependant été émis, et les dispositions de leur incarcération pour contrainte par corps déterminé.

Les trois autres accusés, ont bénéficié du non-lieu du tribunal pour des motifs presque similaires. Soit pour faits non établis, ou encore pour insuffisance de preuves. La plupart de ces coaccusés, sinon tous, faisaient l’objet d’un mandat de dépôt, c’est-à-dire, d’une détention préventive depuis environ deux ans, à la prison centrale de Kondengui. Ce qui a justifié à la clôture d’audience, un tonnerre de youyous, émanant des membres des différentes familles, venus assister à l’audience. Ce qui amènera un avocat de la défense a déclaré «je remercie les membres de la collégialité qui ont su dire le droit et rien que le droit. Je regrette que deux accusés aient choisi de ne pas se présenter et se battre pour leurs cas. Je suis satisfait du travail que nous avons abattu».

Pour les deux condamnés, le tribunal, tout en permettant à chacun le recours en appel sous 48 heures, ne s’est pas prononcé sur un éventuel mandat d’arrêt à l’international.

 

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