Les projets identifiés visent à améliorer le cadre de vie des populations de cette ville.

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La physionomie de la ville de Bafoussam, devrait se transformer d’ici à 2020. C’est ce qui ressort d’une communication publique sur les financements issus du Contrat de désendettement et de développement (C2d) [Bafoussam en bénéficie comme Bertoua et Garoua], organisée le 18 juin 2015 par la Communauté urbaine de Bafoussam (Cub), en collaboration avec la coordination national dudit programme. L’objectif étant de faciliter l’appropriation des contours d’un tel programme par les différents acteurs dont la société civile.

Des projets évalués à 20,111 milliards de Fcfa, qui seront réalisés entre 2015-2021 dans le segment dit Programme d’investissement prioritaire (Pip). Et qui projettent, à terme, doter Bafoussam de nouvelles routes et d’équipements générateurs de revenus. De même qu’ils devront améliorer quelques services urbains de base. « On a pris du temps pour identifier et noter tout ce qui est à faire, pour sortir les dossiers techniques de ce qu’on va faire.  Et on souhaite que tout le monde y soit impliqué », explique le coordonnateur national de la cellule centrale de suivi du programme C2d, Paul Dongué. Tout en ajoutant : « Les financements sont là. C’est la préparation technique des dossiers qui est en cours. Et nous voulons nous rassurer que tous les paramètres sont pris en compte ». Des réponses apportées au questionnement d’un nombreux public, venu s’abreuver à bonne source. « Nous mettrons toutes nos compétences au profit du développement de la ville de Bafoussam. Et cela doit se faire de concert avec les populations. D’ailleurs, il ne saurait en être autrement. Puisque la mise en œuvre du Pip par le programme C2d vient à point nommé constituer un effet levier, attendu pour générer de véritables impacts positifs sur le dynamisme économique de la ville », ajoute le délégué du gouvernement auprès de la Cub, Emmanuel Nzeté. Les chantiers à ouvrir sont nombreux. Il s’agira de construire les locaux de la Cellule locale de suivi (Cls). Les travaux ont d’ailleurs commencé au niveau de la Communauté urbaine pour un montant de 42 millions de Fcfa. Puis, suivront l’éclairage public avec 80 candélabres solaires dans les trois communes de la Mifi, la construction de 10 kiosques à eau et autant de  latrines collectives dans des écoles, l’aménagement d’un parc de loisir et d’un jardin botanique. Sans oublier la construction d’une salle de fête polyvalente, prévue à l’aile gauche de la Cub. Le coût de réalisation de cet ouvrage futuriste est estimé à 433 millions de Fcfa. Les ouvrages les plus attendus du public, porteront sur la construction ou la réhabilitation des routes principales et de contournement du centre commercial, la construction des voies de désenclavement des quartiers à habitat dense, la réhabilitation des équipements marchands à l’instar de la façade principale du marché ‘‘A’’ etc. Si la construction d’une plateforme de traitement et de conditionnement du poulet et production de vivres coûtera environ 4 milliards, on situe à près de 1,7 milliard de Fcfa la reconstruction partielle du marché ‘‘B’’.

Dans les détails, les travaux de construction ou de réhabilitation des routes commencent en mai 2017, pour s’achever en avril 2020. Les tronçons sont plus ou moins connus : marché central-ancienne mairie rurale-camp militaire, carrefour Total-carrefour Sgbc-carrefour auberge, hôtel de ville-hôtel Ino, hôtel de ville-carrefour marché du stade, entrée chefferie Bafoussam-carrefour Socada-stade omnisports-camp sable-pharmacie Salvia, pharmacie Binam-Tougang village-Tchitchap-derrière hôpital régional, hôtel de ville-lycée technique Canada, carrefour le maire-carrefour évêché-2ème carrefour évêché-hôtel Sekem-Cami Toyota, voies de sortie du marché Casablanca etc. Soit une trentaine de kilomètres pour un investissement de 15,687 milliards de Fcfa. Ce qui permettra à Bafoussam d’être davantage belle pour accueillir l’une des poules de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football en 2019. Les participants se félicitent de l’intervention du C2d, programme d’annulation et de reconversion de la dette extérieure. Un mécanisme au travers duquel la France décide d’un effort bilatéral additionnel à l’initiative multinationale d’allègement de la dette des Pays pauvres très endettés (Ppte).

 

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