Cameroun - Education. L’université de Yaoundé II s’étend à l’Est et au Sud

Thierry Etoundi | Mutations Lundi le 22 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre de l’Enseignement supérieur en a fait état vendredi dernier, devant l’Assemblée nationale.

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En répondant aux questions orales vendredi dernier, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) devait s’expliquer sur les préoccupations des parlementaires sur la question des études, au niveau de l’enseignement supérieur, des jeunes des régions de l’Est et du Sud. Il a été constaté que ces derniers, pour ceux qui portent un intérêt particulier pour l’enseignement des sciences juridiques et politiques, sont concentrés dans certaines universités particulièrement à l’université de Yaoundé II-Soa. «Dès le 15 septembre 2015 et ce, conformément à une résolution du Conseil d’administration de l’université de Yaoundé II-Soa, en sa session du 10 avril 2015, la ville de Bertoua abritera un campus annexe de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’université de Yaoundé II. Il en sera de même à Ebolowa au Sud, afin de déconcentrer cette université», déclare Jacques Fame Ndongo, face aux députés.

Il faut noter que pour l’année académique 2014-2015, environ 1.000 étudiants de la Fsjp de  l’université de Yaoundé II-Soa, proviennent de la région de l’Est. Au sujet de la logistique, le Minesup ajoute, «pour les deux campus (Bertoua et Ebolowa), les locaux sont déjà disponibles». Toujours selon lui, la ville de Garoua dans la région du Nord, bénéficiera aussi d’un campus annexe de l’université de Ngaoundéré dont la Fsjp compte à ce jour plus de 7.000 étudiants. Par ailleurs, il a été reproché au Minesup une pratique discriminatoire pour ce qui est des concours d’entrée dans les grandes écoles et le non-respect de l’équilibre régional. Le chancelier des ordres académiques a assuré, pour ce qui est de l’Iric, qu’il était en phase avec la Constitution du Cameroun et le décret n° 2000/696/Pm du 13 septembre 2000 fixant régime des concours administratifs.

Son homologue du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, a été interpellé sur le plan d’urgence pour l’assistance des populations victimes du conflit armé à la frontière du Cameroun avec la République centrafricaine. Les mouvements de populations et de bétail ont rompu l’équilibre alimentaire des populations de la région de l’Est avec la transformation des espaces cultivables en camps de réfugiés ou encore la conversion des semences pour les cultures en denrées alimentaires. « Dans la région du Sud-Ouest pour ce qui est du maïs, on est passé de 34 tonnes de semences à 200 tonnes en 2013. La population de l’Est qui se nourrit en grande partie de manioc et ses dérivés doit être un peu patiente. La distribution des semences va se poursuivre mais pour produire 10 hectares de boutures de manioc, il faut un champ semencier d’un hectare. Nous cherchons des financements pour construire des magasins pour le stockage. J’ai instruit qu’on ne produise plus des semences en première campagne (avril) puisque distribuées l’année suivante », explique le Minader.
 

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