Syrie. Assange: en 2012, Riyad, Doha et Ankara voulaient renverser le régime syrien

Ria Novosti Dimanche le 28 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le régime syrien devait être renversé en 2012 suite à en accord secret entre l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie.

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Les documents des instances saoudiennes publiés par WikiLeaks prouvent que Riyad a convenu en 2012 avec les autorités du Qatar et de la Turquie de renverser le régime syrien, estime le fondateur du site Julian Assange.

"Les documents publiés montrent qu'en 2012, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie  ont conclu un accord secret visant à renverser le gouvernement syrien. Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne y ont également pris part. En même temps, on observe que les alliés des Etats-Unis font preuve d'indépendance croissante dans cette région. Et leur comportement devient de plus en plus agressif", a indiqué Julian Assange dans une interview accordée à la chaîne télévisée Rossia-1.

"D'habitude, l'Arabie saoudite est qualifiée comme un des petits chiens que les Etats-Unis ont en laisse au Proche-Orient. On peut penser que c'est l'homme qui mène le chien. Mais il arrive parfois que le chien est tellement gros que c'est lui qui traîne l'homme", a dit M.Assange.

Le 19 juin 2015, le portail WikiLeaks a rendu publics plus de 70.000 documents de la diplomatie saoudienne, dont la correspondance secrète du ministère avec les ambassades du royaume dans le monde entier.

 




Syrie: le secrétaire général de la Ligue arabe évoquera à Moscou le règlement de la crise

Lors de sa visite à Moscou, le secrétaire général de la Ligue arabe évoquera la crise syrienne.

Les voies pour régler la crise en Syrie seront évoquées avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a annoncé dimanche le secrétaire générale de la Ligue arabe Nabil al-Arabi en visite   à Moscou du 1er au 2 juillet pour participer à une conférence internationale.

"Bien évidemment, j'entends évoquer ce problème avec M.Lavrov", a confirmé  le secrétaire général.

"Depuis le début de la crise syrienne, la Ligue arabe avait entrepris des démarches actives en contact avec le gouvernement du pays. Nous avions avancé de différentes propositions dont certaines étaient acceptées et d'autres rejetées", a indiqué M.al-Arabi

Selon lui, la Ligue arabe se basait sur le respect de trois conditions: le cessez-le-feu, la libération des prisonniers et la mise en œuvre de réformes politiques réelles.

"Ces conditions n'ont pas été acceptées par le régime syrien", a déploré le secrétaire général de la Ligue arabe.

La Syrie est secouée depuis mars 2011 par un conflit intérieur qui a déjà fait, selon les Nations unies, plus de 200.000 morts, des civils pour la plupart. Plus de 2,3 millions de Syriens ont dû fuir le pays en raison des hostilités.

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