Cameroun - Santé. Le combat se poursuit contre la Mortalité maternelle et infantile

Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | Cameroon Tribune Mardi le 07 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La campagne du premier tour de la Semaine d’actions de santé et de nutrition couplée à la Semaine africaine de vaccination s’est achevée le week-end dernier.

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Le Cameroun veut rester fiable à son objectif : atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5.

D’où l’objectif de réduire de 2/3 la mortalité infantile et de 3/4 la mortalité maternelle. Et pour y parvenir, les équipes du ministère de la Santé publique ont organisé du 3 au 5 juillet dernier le premier tour de la Semaine d’actions de santé et de nutrition  infantile et maternelle (SASNIM), couplé à la Semaine africaine de vaccination (SAV). Pour marquer leur passage dans les quartiers de Yaoundé, les équipes sanitaires disséminées ont laissé leurs marques. Ainsi, sur les murs ou les portails des maisons, on peut lire « SASNIM 1 » suivi d’un chiffre correspondant au nombre d’enfants vaccinés  contre la polio et ayant reçu les autres prestations du package. Des affiches qui loin d’être anodines suscitent des interrogations au sein de la population sous6informée. Mais pour le Minsanté, c’est une preuve du porte à porte dont l’objectif est de toucher le plus d’enfants possible et de pouvoir convaincre les parents réfractaires à la vaccination de leur progéniture âgée de 0 à 5 ans.

A Yaoundé, cette campagne de sensibilisation s’est aussi déroulée dans les districts de santé, les marchés et autres lieux de culte. « C’est une bonne initiative pour les parents paresseux et qui oublient les rappels des vaccins. Grâce à ces campagnes, mes enfants sont vaccinés à domicile », confie Anita Bell, mère d’enfants. Pour cette première opération de l’année 2015, il a été également question d’administrer la Vitamine A à tous les enfants âgés de six mois à cinq ans, de déparasiter tous ceux qui sont âgés d’un à cinq ans. Concernant les femmes enceintes à partir du quatrième mois de grossesse, il s’est agi de leur administrer le traitement préventif intermittent du paludisme. Pour les retardataires à la vaccination, ce premier tour  est une occasion de rattrapage dans 13 districts de santé des enfants dont l’âge oscille entre 0 et 11 mois. A cette catégorie, se joignent les femmes enceintes n’ayant pas respecté leur calendrier vaccinal dans le cadre du Programme élargi de vaccination (Pev) de routine. Puisque le Cameroun est confronté aux affres de la secte islamique Boko Haram et accueille de nombreux réfugiés, les séances de dépistage de la malnutrition chez les enfants âgés d’un à cinq ans dans 13 districts de santé de l’Extrême-Nord, deux dans l’Adamaoua et dix à l’Est  ne sont pas en reste.

Pour Dr Mbambole Grace Alake, sous-directeur de la Vaccination à la direction de la Santé familiale, il est question de poursuivre l’intensification des activités de surveillance épidémiologique afin d’atteindre le stade d’éradication de la polio au Cameroun bien que le pays ait été déclaré non-exportateur de poliovirus sauvage. « Cette campagne vise à offrir un paquet intégré d’interventions à haut impact afin de réduire la morbidité et la mortalité chez les femmes et les enfants », a-t-elle réitéré. Le rendez-vous est pris en décembre prochain pour le deuxième tour.

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