Cameroun - Education. L’étudiant tué par le soldat du Bir inhumé à Yagoua

Jacques Kaldaoussa | Mutations Mardi le 07 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dieudonné Gatsou Dinamou, 28 ans a été accompagné à sa dernière demeure samedi dernier.

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Le corps de Dieudonné Gatsou Dinamou, étudiant à l’Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua, tué par deux éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) le 29 juin dernier à Maroua a été porté en terre dans son village natal à Yagoua samedi dernier. C’est un groupe de 90 étudiants de l’université de Maroua qui ont accompagné leur regretté camarade jusqu’à sa dernière demeure. Mais l’affaire qui a fait un très grand bruit sur toute l’étendue de la région de l’Extrême-Nord est loin d’être close. Les étudiants sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur revendication suite à cet acte «odieux» commis par ceux qui sont normalement chargés d’assurer leur sécurité. Les cop’s exigent que les auteurs de cette bavure soient traduits devant la barre et punis conformément à la loi afin de servir de leçon aux autres éléments de ce corps d’élite. Cette situation met à mal la collaboration qui devrait exister entre les forces de l’ordre et de sécurité et les populations dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.

Pour rappel, dans la soirée du 30 juin dernier à Maroua au quartier Domayo, au lieu-dit Champion Bar, une altercation survient entre un élément du Bir et l’étudiant finissant de l’Ecole normale supérieure de Maroua, Dieudonné Gatsou Dinamou. Au moment où le ton monte, le militaire du Bir aidé par son camarade d’arme assène plusieurs coups de poignard automatique à l’étudiant jusqu’à ce que mort s’en suive. Les meurtriers ont été arrêtés et remis à la disposition de la brigade territoriale de Maroua. La fille au sujet de laquelle l’altercation est intervenue a pris la clé des champs. Depuis cet incident, les étudiants ont organisé une marche à travers la ville de Maroua pour crier leur ras-le-bol. Ils assiègent régulièrement la brigade territoriale et les services du gouverneur de l’Extrême-Nord afin que les meurtriers ne soient pas relâchés.

 

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