Cameroun - Politique. Cameroun: Selon un rapport du département d'Etat américain, l'ethnie de Biya occupe tous les postes clés de l'administration

KOACI.com Jeudi le 09 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mercredi 8 Juillet 2015- Le dernier rapport Rechercher rapport 2014 que le département d’Etat américain vient de rendre public, sur la situation des Droits de l’Homme au Cameroun, accable le régime de Yaoundé.

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Dans ce rapport Rechercher rapport de 41 pages rédigé en anglais, le département d’Etat américain, qui publie un «brûlot» sur le Cameroun, évoque les rapports du pouvoir exécutif, qui domine sur le législatif et le pouvoir judiciaire, « le Cameroun est une République dominée par une présidence forte. Dans la réalité, le président détient le pouvoir pour contrôler la législation », écrivent les américains, décrivant un régime présidentiel extrêmement puissant, avec un chef de l’exécutif qui nomme le Premier ministre, les ministres, les gouverneurs, les préfets et sous-préfets, les patrons d’entreprises d’Etat, et vient d’octroyer des salaires aux chefs traditionnels.

De plus, les Usa estiment que l’administration est largement dominée par les ressortissants de l’ethnie du président, « les 286 groupes ethniques du Cameroun ne sont pas proportionnellement représentés dans l’administration et d’autres instances du pays. Les membres du groupe Beti/Bulu du Sud,-région d’origine de Paul Biya-, occupent les postes clés et sont disproportionnellement représentés dans le gouvernement, les entreprises publiques, le Rdpc », peut-on lire dans ce « brûlot », face auquel Yaoundé n’a pas encore réagi.

Sur le plan politique, le rapport Rechercher rapport maintient que l’élection de Biya,-en 2011-, a été entachée d’irrégularités.

Les américains évoquent aussi, le harcèlement des journalistes, avec les cas récents de Rodrigue Tongué (ex-employé du journal Le Messager), Felix Cyriaque Ebolé Bola (Mutations), Baba Wamé (Enseignant à l’Esstic,- école de Journalisme-), placés sous surveillance judiciaire, et du journaliste de la (Nouvelle Expression), Yannick Kenne, « copieusement tabassé », par les forces de l’ordre, dans l’exercice de ses fonctions.

« La corruption, est présente à tous les niveaux du gouvernement camerounais », observent les auteurs du rapport.

Les cas des prisonniers politiques Marafa Rechercher Marafa Hamidou Yaya,-condamné à 25 ans de prison pour « complicité intellectuelle » dans le cadre de l’affaire de l’avion présidentiel-, de l’opposant Guerandi Mbara,-dont JA a révélé la disparition-, du notaire Harissou,- et d’Abdoulaye Siddiki, –arrêtés en Août 2014-, sont abordés dans le rapport Rechercher rapport américain.

Les Usa estiment que leurs arrestations n’ont pas respecté les délais de détention. Enfin, la situation des gays, les lesbiennes, bisexuels et autres transgenres (Lgbt), reste préoccupante au Cameroun.

Armand Ougock, Yaoundé

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