Cameroun - Politique. Cameroun: Paul Biya ou le chaos…

Dieudonné Mveng | La Météo Mercredi le 01 Juin 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
On a coutume de dire que l'on ne découvre les qualités d'un homme, que quand il n'est plus à nos côtés. Il en est de même des relations entre les individus que de la gestion d'un Etat. Si l'on ne prend garde, on en viendra un jour à regretter ce que nous tenions pour acquis: la paix. Toute propagande à part, l'actuel président de la République me semble fédérer toutes les composantes nationales.

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Certes, son bilan n'est pas éclatant de réussite. Mais, devrons-nous pour autant confier notre destinée au premier venu ? Je ne le pense pas. Et je m'en vais vous dire pourquoi. Regardons autour de nous : l'Afrique par endroit a été déchirée par des conflits armés, d'une extrême violence. Certains en portent encore des séquelles indélébiles. Le Tchad, la Centrafrique, les deux Congo, la Somalie, l'Angola, le Rwanda, l'Algérie... Je préfère m'arrêter là, car la liste est longue. Mais, observez que notre pays, le Cameroun, a été mis à l'abri de cette escalade.



Il est temps d'en remercier l'autre grand artisan, en plus du peuple entier. Cette paix, nous l'avons toujours avec nous grâce au caractère pacifique d'un leader. Un leader dont vous connaissez bien l'attachement à la paix, pour l'avoir vu gracier ceux qui ont pris les armes contre les institutions. Pour l'avoir vu dialoguer avec son opposition. Pour l'avoir vu associer à sa gestion des affaires toutes les entités tribales. Pour l'avoir vu, jadis, emprunter la voie du droit en réponse à une violation territoriale. Incontestablement, cette guerre armée, qui pointait à l'horizon, on l'a esquivée belle grâce à… Paul Biya.

Chers concitoyens, une deuxième chose sur laquelle il me plaît d'attirer votre attention : Entre révolution et évolution, il y a loin de la coupe aux lèvres. Mes amis Tunisiens et Egyptiens ne me diront pas le contraire. Après avoir "dégagé leurs dictateurs", ces braves peuples en sont aujourd'hui à courir après une stabilité. Qu'ils tenaient pourtant en ce début d'année même. Les Camerounais sont sans savoir que la Tunisie post Ben Ali se vide de ses jeunes. Ceux-ci, aujourd'hui plus nombreux qu'hier, s'enfuient vers la vieille Europe à la quête d'un hypothétique bonheur. L'on retient surtout que cette jeunesse fuit le désordre, le chômage, la famine… Leur révolution a été un bel exemple, en cela qu'elle s'est faite sans un coup de canon. Mais, les lendemains de cette révolution s'apparentent, vous en conviendrez avec moi, à un saut dans l'inconnu.

Les Camerounais se doivent de choisir, cette année, le président qui leur garantit la paix et la stabilité. Celui-là même qui a déjà fait ses preuves. La "communauté internationale" n'a pas à imposer son candidat. Parce que, lorsque "la marionnette" ne fera plus l'affaire, ce sont ses propres multinationales qui vendront des armes à qui voudra le renverser. Et bonjour le chaos. A méditer !

 

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