Cameroun - Centrafrique. Agressés par des rebelles, les camionneurs du Cameroun menacent de bloquer la frontière avec la RCA

APA Mercredi le 22 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Syndicat des chauffeurs professionnels du Cameroun a annoncé une grève à partir de mercredi prochain en vue de bloquer la frontière terrestre avec la République centrafricaine, à la suite d’une agression survenue samedi dernier de rebelles de ce pays ayant fait 8 morts parmi ses membres.

ADS



Dans une lettre au Premier ministre Philemon Yang, le syndicat des chauffeurs dénonce le ‘’non-respect par le gouvernement de ses engagements » visant à protéger les camionneurs approvisionnant la RCA, avec pour conséquence la poursuite de ‘’nombreuses bavures des rebelles centrafricains » sur ses camarades.

‘’Il nous faut des garanties de sécurité robustes, avant la reprise du trafic sur ce corridor », martèle le syndicat de transporteurs.

Le syndicat souhaite, entre autres, l’activation de l’action gouvernementale, côté centrafricain, aux fins de la mise en place d’un cadre de concertation au plus haut sommet du Cameroun et de la RCA, avec l’implication de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (MINUSCA).

Samedi dernier, en effet, un convoi de marchandises a été attaqué par une bande armée dans la localité de Lokoti-Bangui, située à 70 kilomètres de la frontière avec le Cameroun.

Cette agression a fait huit morts parmi les conducteurs ainsi que 11 blessés, dont deux jugés ‘’graves » et qui ont été évacués dans des structures sanitaires camerounaises.

Le sous-préfet de l’arrondissement de Garoua-Boulaï, Lawrence Diyem, a affirmé que sept des camions avaient été ‘’criblés de balles », regrettant au passage la mollesse des mesures gouvernementales depuis que les convois d’approvisionnement sur le corridor qui mène en RCA essuient des attaques parfois mortelles.

En juin 2014, les camionneurs camerounais avaient déjà entamé un arrêt de travail consécutif à l’assassinat d’un de leurs camarades par des bandes armées centrafricaines, un mouvement d’humeur finalement levé à la suite de promesses des pouvoirs publics de remédier à la situation.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS